La chance que nous offre l'Europe
(La seule...)
« La permissivité et l'apathie
sont les dernières
vertus d'une société
mourante. » Aristote
Les mêmes causes produisant
les
mêmes effets, le Québec
a la
chance unique de pouvoir
tirer des leçons de la situation européenne en ce qui concerne
l'intégration des communautés musulmanes. Nous avons, théoriquement, un coup d'avance
pour voir et prévoir. Ne pas vouloir
s'attarder, analyser et prendre en compte le cas européen
est non seulement
aberrant, mais c'est faire preuve de naïves présomptions en se disant qu'au Québec c'est différent, "ce
n’est pas pareil" et que bien entendu,
là où toute l'Europe a échoué, nous réussirons
!
Hélas, les nobles idéaux issus de la très consensuelle bien-pensance québécoise iront se fracasser
sur le mur
des réalités.
Car cette "minorité" toujours croissante, qui soit dit en passant compte 1.6
milliard de fidèles de par le monde, ne s'intégrera jamais au Québec. Avec les années, mais surtout avec le nombre, ils feront comme partout
ailleurs : reconstruire leur société d’origine sur leur terre d’accueil. En effet, tant que les intégristes, pourtant
minoritaires, mèneront le bal, tant que nous ploierons gentiment (béatement pour certains) face aux
coups de bélier d'un
islam conquérant, les musulmans
modérés n'auront d'autre
choix (au final) que de les suivre et l’intégration sera, de facto, impossible. Et ce constat
n'émerge pas d'obscurs et hypothétiques scénarios créés de toutes pièces par des péquenauds analphabètes, hallucinés et culturellement délétères, mais bien de l'expérience empirique
dont nous fait "cadeau" l'Europe en entier.
La jolie mosaïque
culturelle finement ciselée et espérée de tout cœur par une bien-pensance dogmatique qui n'a d'autre
réalité que leurs souhaits et espérances se transformera, comme là-bas, en un grossier patchwork cousu
au fil d'acier.
Mis à part quelques
immigrationnistes forcenés qui préfèrent
l’autre à leur voisin;
c'est principalement l'ethnocentrisme de nos "élites" qui fausse leur jugement en leur faisant croire que, comme les catholiques et protestants d'autrefois, les musulmans se départiront graduellement de leurs pratiques religieuses afin de se séculariser, ce qui leur permettra bien évidemment d'épouser les valeurs et traditions québécoises et de se fondre à
notre modus vivendi pluriséculaire. Jugement
d'une naïveté sans nom...
La charte ne réglera certes pas tout, mais au moins elle marquera un coup d'arrêt (provisoire) à l'audace
des intégristes qui n'a de
limite que notre détermination à fixer celle-ci...
De plus, une charte
non édulcorée et
bonifiée d'une loi interdisant le port
du voile intégral dans les espaces
publics (comme en France,
Belgique, bientôt en Suisse)
et qui serait appliquée dès maintenant pourrait nous éviter (ne serait-ce
que par la baisse d'attractivité du Québec pour les intégristes et les salafistes) le sort et le
communautarisme à grande échelle
que connaît l'Europe.
Ne rien faire maintenant, diluer la charte afin de satisfaire tout le monde (mais en fait...personne), l'instrumentaliser à de basses fins politiciennes ou encore laisser-aller en espérant
des « jours meilleurs », serait pur aveuglement et surtout inexcusable face aux générations futures, car, contrairement aux Européens, nous savons ce qui nous attend. L'opportunité que nous avons aujourd'hui, entre autres pour des raisons purement démographiques, est sans doute la seule que nous n’aurons jamais. La boîte de Pandore
étant désormais ouverte, nous n'avons plus qu'une alternative : agir et plus précisément agir avec courage et détermination afin de sauvegarder les intérêts
et les fragiles
acquis, aujourd'hui vacillants, de la nation
québécoise. Et quelle qu'en
soit l'issue : l'Histoire
jugera.
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