« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mercredi 31 octobre 2012

Gérald Tremblay est de plus en plus seul à croire qu’il peut conserver ses fonctions de maire de Montréal.



mardi 30 octobre 2012

Une hausse de 3,3 % des impôts fonciers à Montréal



L'administration du maire Gérald Tremblay a déposé son budget 2013 mardi matin. Une hausse totale de 3,3 % des impôts fonciers a été annoncée, soit 2,2 % pour les impôts et 1,1 % pour la contribution au fonds de l'eau.

C'est la quatrième hausse depuis la réélection du maire Tremblay en 2009. Celui-ci souligne toutefois que l'augmentation des impôts fonciers suit l'inflation, qui est de 2,2 %. Il indique aussi que depuis 2001, la charge globale des citoyens a été inférieure à l'inflation, respectant ainsi la capacité de payer des citoyens.

M. Tremblay justifie cette nouvelle augmentation par le fait que plusieurs investissements sont nécessaires à Montréal. Il affirme d'ailleurs que malgré l'augmentation des taxes municipales, il manquera 700 millions de dollars à la Ville pour parvenir à tous ses objectifs.

En présentant le budget 2013, le maire a aussi tenu à souligner que celui-ci allait présenter des changements majeurs, puisqu'on pourrait y constater « les bénéfices de la réforme de financement des arrondissements amorcée en début d'année ». Ainsi, les transferts aux arrondissements seront augmentés de 37 millions de dollars. Les arrondissements obtiendront en plus 5 ¢ par 100 $ d'évaluation foncière, pour un transfert total de près de 87 millions de dollars.

Bombardé de questions sur les allégations de corruption et de collusion qui pèsent sur les fonctionnaires de la Ville, Gérald Tremblay a d'abord déclaré que son administration faisait tout en son pouvoir pour mettre en place des balises qui éviteraient ce genre de comportement.

À un journaliste qui voulait savoir ce que Gérald Tremblay pensait de ces allégations et ce qu'il savait exactement à propos de celles-ci, M. Tremblay s'est écrié qu'une commission était en place et que celle-ci allait répondre à toutes les questions.

« Je ne peux pas tous les jours répondre à ces questions. Je vais continuer à gérer la Ville de Montréal dans le meilleur intérêt des citoyens. Alors si vous continuez sur ce sujet, je ne vous répondrai plus », a-t-il lancé.

À un autre journaliste qui insistait en demandant si le maire était à l'aise de demander des augmentations de taxes aux citoyens alors que plusieurs fonctionnaires sont soupçonnés de s'être rempli les poches de toutes sortes de façons malhonnêtes lors des dernières années, M. Tremblay a dit qu'il était très à l'aise, car Montréal nécessite de nombreux investissements et les citoyens s'attendent à avoir une qualité de vie décente.

Critiques de l'opposition

Par ailleurs, la chef de l'opposition, Louise Harel, souligne que le fardeau fiscal des Montréalais a augmenté de près de 17 % en quatre ans. Elle estime que l'administration Tremblay a perdu le contrôle des dépenses.

De son côté, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, juge les hausses inadmissibles.


Citation: rien à voir avec le maire Tremblay

Tous les gouvernements sont affligés d'un grave problème chronique ; le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques. Ce n'est pas tant que le pouvoir corrompt, mais il fascine les sujets corruptibles. Ces gens ont tendant à s'enivrer de violence, ce qui crée rapidement les conditions d'une accoutumance fâcheuse.
- Frank Herbert 

samedi 20 octobre 2012

Dernières élections: L'appel qui change tout

Voilà ce qu'écrivait mon amie, Jeanne d'Arc,  sur son blogue le 11 octobre dernier.
 
Avant les élections provinciales du 4 septembre dernier, ma décision était bien arrêtée: je n'allais pas voter. Voilà que pour la première fois de ma vie d'électrice, je me soustrayais à mon devoir de citoyenne.

Lors d'une conversation téléphone, mon amie me dit: "Le PQ est en avance dans les sondages et majoritaire en plus. Il faut absolument que tu ailles voter", poursuit-elle. Et moi de lui répondre: "Allez voter pour se retrouver avec un gouvernement minoritaire et une Pauline (Marois) les mains liées. Les deux autres partis d'opposition se ligueront contre elle et elle ne pourra rien faire..."

Eh bien chère amie, j'y suis allée. J'ai voté. Mais aujourd'hui, je suis extrêmement déçue d'avoir été voté. Je regrette mon geste parce qu'il ne me donne que de l'insatisfaction. N'ayez pas peur, je vais malgré tout dormir ce soir.

La semaine dernière, l'abolition de la taxe santé était une affaire classée. Hier, on nous annonce que le gouvernement de madame Marois n’abolit plus la taxe santé. (Je sauvais de l'argent, j'en étais bien contente.) Déjà un recul. Les gagnants sont encore et toujours les riches: entreprises, banques, Conseil du patronat, Chambres de commerce. Ils représentent 30-31% des électeurs du PLQ. Leur maillon fort. Des indécrottables qui ont intérêt$$$ à ce que PLQ soit au pouvoir. Ce pourcentage de vote ne diminuera jamais. On le voit présentement... même si le PLQ n'a jamais été aussi corrompu, gangrené, vendu, dépravé - nommez-les tous- ce parti est quand même allé chercher 31% du vote. Quelle ignominie!

Si madame Marois voulait se mettre du monde à dos, chapeau, elle a très bien réussi. Si aux 31%, on ajoute les gens de la classe moyenne qui sont déçus et qui ne "re-voteront" pas pour elle parce qu'elle n'a pas tenu sa promesse tant attendue , la taxe santé, la chance qu'elle soit réélue est nulle. Imaginez maintenant s'il fallait qu'elle recule sur d'autres promesses!!!

Quelle sera la prochaine promesse à foutre le camp? La fermeture de Gentilly 2 peut-être? J'ai été tellement heureuse de cette annonce mais puis-je être septique aujourd'hui? Madame Marois reculera-t-elle encore une fois face aux gens d'affaires, politiciens de tout acabit, des syndicats, etc?

Hier, en allant sur le site du Parti Québécois pour écrire mon mécontentement, je suis "tombée" sur une citation, la voici:

"... surmonter tous les obstacles,

... de tenir bon dans la tempête,

 ... de GARDER LE CAP..."


J'ai demandé au PQ de supprimer cette citation de leur site internet car elle n'est plus pertinente et de plus elle est fausse. Même pas un mois après sa prise du pouvoir, madame Marois rompt déjà sa belle citation. Grande opposition, on recule. Ouf, ce n'est pas du joli! Quelle belle image à donner. Comment ne pas croire que la politique n'est qu'une utopie maudite et qu'une désillusion?

J'ai aussi écrit que, pour un parti qui défend la langue française, cela ne faisait pas sérieux. Remarquez les fautes d'orthographe dans la citation ci-haut. Un vraie honte. Est-ce que madame Marois recevra mon message, vous pensez? J'en doute fort parce que les administrateurs du site ne voudront sûrement pas perdre leur job. 

On ne m'y reprendra plus... terminé le devoir de citoyenne. Je n'irai plus voter. La démocratie n'existe pas. C'est un leurre*.

Jeanne d'Arc

* dispositif destiné à tromper les moutons que nous sommes

Source:  http://moulinavent.blogspot.ca/2012/10/lappel-qui-change-tout.html


***

Mon commentaire 
 (que je suis incapable de laisser sur son blog)

Pour te dire la vérité, chère fidèle, j’hésite entre m’en vouloir de t’avoir incitée à voter pour le PQ aux élections du 4 septembre dernier, ou à te féliciter de l’avoir fait.  Rien de moins.

Mais, je te comprends.  Moi aussi, je doute et je crains l’effet morbide sur le moral des gens que provoquent  tous les reculs et/ou ajustements auxquels fait face le nouveau gouvernement minoritaire actuel  depuis son élection.

Mais, d’un autre côté, je refuse de me laisser abattre et de plonger dans un profond pessimisme.  Parce que je refuse de croire que tous les projets de ce gouvernement seront  réfrénés ainsi, les uns après les autres.  

Ce n’est pas le premier gouvernement minoritaire que nous avons, loin de là.  Il doit bien y avoir une autre façon de voir les choses qu'à travers un épais mur noir. 

En tout cas, merci à Michel David qui  nous en fournit une (façon), et pas la moindre, pas plus tard que ce matin dans Le Devoir, question de remettre les pendules à l’heure.

Je ne sais pas pour toi, mais pour moi il s'agit de l'heure  ... avancée de l’Est. Façon de parler.


  
Bonne lecture! 

May 

P.S. Enfin bravo à toi  pour avoir demandé au PQ de supprimer de leur site Internet cette citation de madame Marois truffée de fautes d’orthographe.

vendredi 19 octobre 2012

Politique étrangère : un sondage donne raison à Marois

Pierre Dubuc 
L'Aut'Journal 
17 octobre 2012

Dans une allocution à l'Institut français des relations internationales à Paris, Pauline Marois a déclaré : « Le Québec ne se reconnaît pas dans la politique étrangère du gouvernement canadien. Elle ne correspond pas à nos valeurs ».

Un sondage mené, ces jours-ci, par la firme Ipsos Reid démontre, encore une fois, que le Québec se distingue du reste du Canada sur la politique étrangère. 

Interrogés à savoir s’ils appuieraient l’engagement du Canada dans une frappe militaire contre les installations d’enrichissement de l’uranium de l’Iran, 65% des Québécois se sont prononcés contre.

Le Québec arrive en tête des provinces dans son opposition à cette action militaire. L’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba y sont, par contre, favorables dans une proportion de 54%. 

Cependant, il est rassurant de voir que les populations de la Colombie-britannique, de l’Ontario et des provinces maritimes s’y opposent dans une proportion de 55%, 61% et 60%. La moyenne canadienne est de 59% contre. À l’inverse, la population américaine y est favorable dans une proportion également de 59%.

Le gouvernement Harper multiplie, depuis son accession au pouvoir, les initiatives pour justifier un plus grand rôle militaire du Canada à l’échelle internationale. Cependant, les célébrations de la bataille de Vimy, lors de la Première Guerre mondiale, ou de la guerre de 1812 contre les États-Unis, trouvent peu d’écho au Québec.

Le sentiment pacifiste des Québécois s’est exprimé à plusieurs reprises, des crises de la conscription jusqu’aux manifestations monstres contre la guerre en Irak. Il pourrait être un facteur de ralliement important de l’ensemble des communautés du Québec à la cause souverainiste. 

D’ailleurs, c’est en bonne partie la crainte que le premier ministre Bernard Landry utilise la participation du Canada à l’invasion de l’Irak pour justifier la tenue d’un référendum sur la souveraineté qui est à l’origine de la décision du gouvernement Chrétien de faire faux bond aux États-Unis.

jeudi 18 octobre 2012

Avec toutes nos excuses!


David Desjardins    
18 octobre 2012


C’est la saison. Suffit de tirer un coup en l’air. Bang ! Et voilà les corneilles qui dégringolent du ciel. Collusion dans les travaux publics, corruption au sein des administrations gouvernementales et tractations douteuses dans le financement des partis politiques : les accusations tombent en grappe pour former de désolants monticules au sol.

Reste à se pencher pour ramasser. Et constater que ces tristes volatiles ne sont pas les vraies victimes. Pour chacun, on compte autant de trous au flanc d’une démocratie mutilée par la cupidité des hommes.

Tout à fait conscient de ce qui se trame autour, le maire de Québec s’avère d’ailleurs prudent sur la question. Jusqu’ici, il avançait dans le champ de mines de son irréprochabilité avec une précaution qu’on ne lui connaissait pas…

Jusqu’à ce que les chasseurs sonnent à sa porte.

On l’avait presque oublié tant il a cherché à tempérer sa fougue depuis quelques mois : Régis Labeaume est un remarquable homme de théâtre. Au rayon de l’indignation tonitruante et des moues catastrophées, je le range dans la catégorie des plus illustres représentants du genre : Bianca Castafiore et ma fille de huit ans.

Je parle de théâtre, mais je suis un peu injuste. Car si l’homme politique tonne et rage avec plus de vigueur qu’il n’en faut, son horripilation, elle, est authentique. C’est celle de l’homme qui se croit au-dessus de tout soupçon. Pas avec cette arrogance qui trahirait la conviction d’être un as de la dissimulation, mais plutôt la certitude de si bien faire et de si parfaitement se conformer aux règles que lorsqu’on remet en doute ses méthodes, le maire confond la critique avec l’attaque personnelle. Comme si chaque question sur l’éthique était une remise en cause de la sienne.

« Vous faites votre job, mais vous êtes dans un métier qui fait qu’on va avoir le moins de gestionnaires possible », s’est exaspéré Labeaume tandis que la presse relayait cette semaine les interrogations de l’opposition sur son candidat (pour l’élection partielle dans Saint-Rodrigue), Vincent Dufresne, le directeur de l’hôtel PUR qui compte conserver son emploi malgré le fait que le maire lui-même a ajusté le salaire des conseillers pour éviter le double emploi. Puis, lorsqu’il a été question de possible conflit d’intérêts si on confiait le dossier du tourisme à M. Dufresne, le maire a éclaté.

Ce n’était cependant qu’une répétition pour la suite. Mardi, le commissaire au lobbyisme a annoncé qu’il souhaitait plus de détails sur la nature d’une rencontre entre le directeur d’hôtel et le maire, concernant un projet de terrasse sur la place du parvis de l’église Saint-Roch. Alors, on a bien cru que le maire allait fendre en deux.

Faites votre job, dit le maire aux journalistes. Allez voir ailleurs, on n’a rien à se reprocher, dit-il au commissaire. Sauf que le boulot de tous ces gens, c’est de douter. Pas de croire sur parole.

Le maire a peut-être la conviction d’être injustement traité, parce qu’il se sait en marge de l’hécatombe que provoque le Zambito Show à la commission Charbonneau. Mais il faudra bien un jour qu’il comprenne que le travail des journalistes au municipal est de dénicher les petites failles avant qu’elles prennent de l’ampleur, d’être un caillou dans le soulier des élus, un rappel qu’ils sont observés.

J’ai trouvé un candidat magnifique, lalalère, nous dit Labeaume, qui voudrait que les médias dansent la farandole avec lui. Alors, pourquoi z’êtes pas contents, bougonne-t-il ensuite lorsqu’il constate que les majorettes qu’il attendait ne sont pas au rendez-vous. Et qui voudra venir danser dans ma troupe si, chaque fois qu’il y en a un qui s’enthousiasme un peu pour la chose politique, vous venez lui renifler le derrière, se plaint-il encore ?

C’est ben plate à dire, Monsieur le Maire, mais c’est pas notre problème. L’état lamentable de l’image de la démocratie municipale n’est pas le résultat du manque de jovialisme des journalistes. Ce n’est pas non plus notre faute si, trop souvent, lorsqu’on tire en l’air, les préjugés de la population deviennent réalité.

Si Régis Labeaume souhaite qu’on applaudisse à chacun de ses bons coups sans poser de question, qu’il convoque les présentatrices de la météo. Elles ont l’habitude de l’enthousiasme démesuré pour le moindre rayon de soleil.

Pour ce qui est d’assurer l’assainissement du milieu politique et que cela incite enfin de bons candidats à se présenter sans avoir à subir l’opprobre d’une population consumée par le cynisme, laissons les journalistes faire leur travail. En attendant, tant mieux si tout ce qui tombe n’atteint pas Québec. Avec toutes nos excuses, Monsieur le Maire, si le bruit autour vous dérange un peu.

Source: Le Devoir

Lien: http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/10/15/008-labeaume-corruption-contrats-scrutes-loupe.shtml

***

Personnellement, je n'ai rien contre le personnage Labeaume. Homme de théâtre sans pareil, il amuse plus qu'il ne choque. 

Mais après l'avoir vu se démener comme un diable dans l'eau bénite, par scribes et/ou fonctionnaires municipaux interposés ces derniers jours,  pour démontrer qu'il n'avait rien à cacher dans ses placards, donc rien à se reprocher contrairement à d'autres maires moins vertueux que lui, cela laisse songeur. La puce à l'oreille, vous la connaissez?

Pour l'instant, rien à ajouter.  

jeudi 11 octobre 2012

Le calcul politique de madame Marois


La politique n’est jamais que l’art du possible

Depuis que Pauline Marois a jeté la bombe de la taxation, l’essentiel des commentaires politiques et économiques a porté sur le fond de la question : les incidences sur la mobilité, la notion de riches, le dividende et le gain de capital. Quelqu’un venu de l’extérieur serait surpris et en conclurait que Mme Marois et son entourage connaissent peu ou pas ces choses.

Commençons par l’entourage. Nicolas Marceau est un économiste chevronné, diplômé d’une grande université canadienne ; il possède un dossier de publications en matière de fiscalité tout à fait exceptionnel. Les incidences fiscales des mesures de taxation lui sont très familières. Avec des collègues, il a même reçu un prestigieux prix au Canada pour un article sur l’évasion fiscale et les taux de taxation !

Sur le plan des concepts et des implications de la taxation, il est sûrement le ministre des Finances le mieux préparé de l’histoire du Québec moderne.

Allons du côté de Mme Marois. Comme première ministre et chef de son parti, son agenda est aussi politique ; davantage même, compte tenu de sa position à l’Assemblée nationale et des tendances dans son parti. C’est dans l’optique de cet agenda politique que l’analyse et les commentaires devraient porter. Autrement dit, quelle finalité politique peut bien expliquer cette bombe ?

On peut vouloir mettre en cause la profondeur de la pensée économique de Mme Marois, mais on peut difficilement remettre en question son intelligence et ses instincts politiques. Elle a mérité ses lettres de noblesse.

On ne peut pas exclure que la première ministre avait une bonne idée de ce qu’elle faisait. J’ai souvent été confronté à des positions économiques dont l’explication relevait en grande partie du calcul politique.

Comment donc peut-on interpréter le dossier ? Commençons par la théorie de la pilule ; pour bien la faire avaler, on exagère le dosage. Lorsque viendra le temps de l’administrer, le patient sera soulagé et content. Quelqu’un à qui l’on menace de couper le bras en vient à remercier celui qui lui coupe seulement le petit doigt.

Parmi d’éventuels voteurs additionnels, Mme Marois vise une armada de gauchistes et d’antiriches à la pensée magique en matière de taxation. La meilleure façon de les garder en touche est d’aller dans le sens de leurs convictions pour que d’autres fassent la démonstration de l’inutilité ou de l’impossibilité de leur position. La première ministre n’a pas à faire un compromis qui aurait un coût politique insupportable. (…)

En ce domaine, faire ce que l’on dit rentre toujours en conflit avec quoi dire pour avoir éventuellement la crédibilité de faire ce que l’on doit faire.

Dans le cas de la bombe fiscale, la similarité vient du fait que Mme Marois ne fera pas ce qu’elle a annoncé, mais elle aura probablement gagné la marge de manoeuvre nécessaire à l’adoption des décisions difficiles qu’elle aura à prendre.

Et, enfin, l’opposition majoritaire pourra avaler la couleuvre sans avoir à trop se compromettre, ce qui autrement pourrait conduire à des élections précipitées non désirées.

On connaîtra une partie du dénouement de la crisette aujourd’hui. On y verra sûrement des aménagements inspirés de la realpolitik et une leçon dans l’art de gouverner. On annoncera vraisemblablement un compromis entre les considérations économiques et les contraintes politiques. C’est sur cette patinoire que Mme Marois sera jugée.

Léon Courville, professeur associé à HEC Montréal  

Source:  La Voix de l’est   10 octobre 2012  via Vigile.net

***

Prière de ne pas envoyer de fleurs ... à madame Marois!

Gouvernement Marois: concernant la taxe santé



Voici quelques points importants suite à l'annonce de mercredi, concernant la taxe santé :
Plus de 3 millions de Québécois paieront moins d'impôt grâce au gouvernement de Pauline Marois
Le ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, a annoncé la nouvelle mesure du gouvernement concernant la taxe santé. Au total, ce sont 3,1 millions de Québécois qui paieront moins d'impôt.

La taxe santé libérale introduite par Raymond Bachand sera remplacée par une nouvelle contribution plus équitable, qui tient compte de la capacité de payer de chacun. Les modifications proposées s'appliqueront à compter du 1er janvier 2013.

Nous donnons de l'oxygène aux familles de la classe moyenne
Concrètement, la nouvelle contribution santé progressive se décline de la façon suivante :
  • Ce sont 2,1 millions de Québécois qui seront complètement exemptés de la taxe santé;
  • La contribution santé sera réduite pour 2,2 millions de Québécois qui paieront moins de 200 $;
  • Au total, ce sont 4,3 millions de Québécois pour qui la proposition du gouvernement est avantageuse;
  • La contribution de 200 $ sera maintenue pour 1,8 million de Québécois;
  • Ce sont 117 568 Québécois, dont les revenus excèdent 130 000 $, qui paieront une contribution supérieure à 200 $;

Nous demandons aux mieux nantis de notre société de faire une part plus grande
Par ailleurs, un changement à l'impôt des particuliers sera apporté. Un nouveau palier d'imposition sera introduit pour les contribuables dont le revenu excède 100 000 $, à un taux de 25,75 %, soit une augmentation de 1,75 % du taux marginal actuel de 24 %. Au total, le taux combiné fédéral et provincial sera de 49,97 %, sous la barre des 50 %.

Le gouvernement renonce à aller de l'avant avec une taxation additionnelle sur les gains en capital et les dividendes, et avec la rétroactivité.

Un gouvernement à l'écoute
Le ministre des Finances a écouté la population et consulté plusieurs personnes. Le fait de renoncer à une taxation additionnelle sur les gains en capital et les dividendes démontre bien la capacité d'écoute du gouvernement.

Un gouvernement qui respecte ses principes
Cette proposition a été conçue en tenant compte de ceux et celles qui souffraient le plus de la taxe Bachand. Elle respecte nos valeurs et permet de tenir notre engagement auprès de la moitié des familles québécoises, et de rétablir une justice fiscale.

En conclusion
  • Le gouvernement abolit la taxe libérale régressive par l'introduction d'une contribution progressive;
  • Avec notre proposition, c'est plus de la moitié des contribuables qui sont gagnants;
  • À titre d'exemple, la famille moyenne québécoise dont le revenu est de 70 000 $ reçoit un allègement fiscal de 200 $;
  • La nouvelle proposition s'appliquera à compter de 2013;
  • Les Québécois devront cependant acquitter la taxe Bachand lorsqu'ils feront leur déclaration de revenus de 2012;
  • Compte tenu du statut minoritaire du gouvernement, c'est une proposition qui saura sans doute faire consensus.

mercredi 10 octobre 2012

Québec renonce à réclamer des pouvoirs

Robert Dutrisac
Le Devoir , mercredi 10 octobre 2012

Minoritaire, le gouvernement Marois se résigne à mettre de côté de larges pans de sa «gouvernance souverainiste», reportant à plus tard toute revendication de nouveaux pouvoirs. En revanche, il exigera du gouvernement Harper le respect intégral des compétences du Québec, soit la fin des empiétements et le transfert en bloc des milliards ainsi dépensés par Ottawa.
 
C’est ce qu’a indiqué le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, dans une entrevue accordée mardi au Devoir, la première qu’il donnait depuis sa nomination. « La gouvernance souverainiste, vous aurez compris qu’on est apte à n’en mettre en branle uniquement qu’une partie », a-t-il livré à son cabinet du Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC). « On est obligé de prendre acte qu’on est minoritaire à l’Assemblée nationale. »

« On est souverainiste. Le minimum, c’est certainement de protéger la souveraineté qu’on est censé avoir à l’heure actuelle », a affirmé Alexandre Cloutier. « Ce que ça va vouloir dire de la part du gouvernement fédéral, c’est une lecture un peu plus pointue de la Constitution de 1867. »

Ainsi, il n’est pas question pour l’heure de réclamer de nouveaux pouvoirs en matière de communications, comme l’avait demandé sans succès le gouvernement Charest, ou encore le rapatriement de l’assurance-emploi, deux revendications qui font partie du programme péquiste. Impossible, selon lui, d’obtenir de l’Assemblée nationale une motion pour demander un amendement constitutionnel, une autre conséquence du statut minoritaire des péquistes. « Parce qu’on est un gouvernement souverainiste, on reste toujours avec le même objectif, qui est celui de faire du Québec un pays. Mais dans l’intervalle, on ne restera pas les deux bras croisés à attendre qu’un référendum arrive on ne sait quand », explique-t-il.

« Nous allons d’abord travailler sur ce qui nous apparaît le plus simple et le plus consensuel. »

Le gouvernement Marois entend en quelque sorte prendre Stephen Harper au mot. Alexandre Cloutier s’appuie notamment sur le discours que le chef conservateur a prononcé à Québec en 2005. « Le pouvoir de dépenser exorbitant a donné naissance à un fédéralisme dominateur, un fédéralisme paternaliste, qui est une menace sérieuse pour l’avenir de notre fédération », avait déclaré Stephen Harper.

« Ça tombe bien : on partage le même constat que lui sur l’état de la fédération canadienne », juge Alexandre Cloutier. Le gouvernement Marois entend agir de « bonne foi, de façon pragmatique », avec le gouvernement Harper. « Non seulement on va respecter nos engagements, mais on va aussi aider le gouvernement conservateur à respecter son engagement », a-t-il avancé.

samedi 6 octobre 2012

Ces riches qui gagnent 29 milliards $

Publié le 05 octobre 2012 à 05h00 | Mis à jour à 07h47
PIERRE COUTURE
Le Soleil


(Québec) Combien ont totalisé les salaires annuels des contribuables québécois qui ont gagné 150 000 $ et plus en 2009 ? Et combien étaient-ils ?

Des données fiscales publiées par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) étonnent alors que le débat sur l’imposition des contribuables québécois les plus fortunés continue d’alimenter les discussions.

On y apprend notamment qu’en 2009, 92 000 contribuables québécois ont déclaré un revenu annuel de 150 000 $ et plus. Les sommes de leurs revenus déclarés ont ainsi totalisé 29 milliards $.

Le chercheur Simon Tremblay-Pépin de l’IRIS n’en revient d’ailleurs toujours pas du tollé soulevé par la nouvelle mesure fiscale qui toucherait seulement 2 % des contribuables québécois. « Si faire partie des 92 000 personnes au Québec qui se partagent entre elles 29 milliards $ n’est pas être riche, on se demande un peu ce qu’est être riche », a-t-il indiqué jeudi au Soleil.

M. Pépin, qui publie régulièrement des commentaires sous forme d’un blogue sur le site de l’IRIS, semble avoir touché le gros lot la semaine dernière avec un texte portant sur la fiscalité québécoise et ses mythes. Hier, tout près de 100 commentaires d’internautes y étaient inscrits.

Depuis son élection, le Parti québécois (PQ) a signifié clairement son intention de créer deux nouveaux paliers progressifs d’imposition pour les contribuables québécois qui ont un revenu de plus de 130 000 $ par année.

Ainsi, le PQ souhaite créer un quatrième palier qui imposera de 28 % les revenus d’un contribuable qui gagne entre 130 000 $ et 250 000 $. Un cinquième palier à un taux marginal d’imposition à 31 % verrait également le jour pour tout gain annuel dépassant 250 000 $.

Chemin faisant, un contribuable qui déclarera l’an prochain des revenus de 150 000 $ verra son taux d’imposition progresser de 0,53 % alors que celui qui aura un gain de 300 000 $ paiera 2,77 % de plus annuellement en impôts.

Avec ces nouvelles mesures, le nouveau gouvernement espère récupérer 1 milliard $ pour compenser l’abolition de la taxe santé qui s’élève à 200 $ cette année pour tous les contribuables québécois, fortunés ou non.

Pas d’exode

Selon le chercheur de l’IRIS, favorable à la proposition du PQ, il serait étonnant de voir un exode des contribuables les plus fortunés du Québec à la suite de ces nouvelles mesures fiscales.

Il cite notamment l’exemple de la France, où un nouveau palier d’imposition a été créé à la fin des années 80 avec l’introduction de l’Impôt de solidarité sur la fortune. Cet impôt sur le patrimoine a touché l’an dernier plus de 500 000 ménages français et rapporté 4,2 milliards $CAN dans les coffres de l’État français.

Le chercheur de l’IRIS fait également remarquer que les contribuables les plus fortunés ont également vu leurs perceptions fiscales réduites de façon significative au cours des 10 dernières années au Québec en raison des nombreuses baisses d’impôts décrétées successivement par Québec et Ottawa.

Un contribuable qui gagne aujourd’hui 150 000 $ peut compter sur au moins 10 000 $ de plus dans ses poches qu’il y a 12 ans, révélait récemment les calculs du professeur fiscaliste Luc Godbout de l’Université de Sherbrooke. La hausse d’impôts annoncée lui laissera 600 $ de moins dans son portefeuille l’an prochain.

Un travailleur québécois qui gagne de son côté 300 000 $ jouit d’au moins 15 000 $ de plus chaque année qu’en l’an 2000. Avec la hausse d’impôts annoncée par Québec, il payera 8100 $ de plus l’an prochain.
Simon Tremblay-Pépin rappelle que les contribuables fortunés québécois ont d’ailleurs accès à des fiscalistes et à des comptables très agiles qui connaissent très bien les lois sur les impôts.

Pour s’en convaincre, le chercheur de l’IRIS signale qu’en 2009, 12 contribuables québécois ayant déclaré plus de 250 000 $ de revenus ont encaissé des prestations d’aide sociale.

En 2009, 92 000 contribuables québécois ont déclaré un revenu annuel de 150 000 $ et plus.

Via Vigile.net

vendredi 5 octobre 2012

Lisée sent un «intérêt» de la part des anglophones

Photo : La Presse canadienne (photo) Graham Hughes
Le ministre responsable du dossier des relations avec les anglophones, Jean-François Lisée, affirme « faire le maximum pour créer un nouveau dialogue ».

La mission confiée par Pauline Marois à Jean-François Lisée d’aller rassurer la communauté anglophone n’est pas aisée, reconnaît le principal intéressé. Mais M. Lisée estime qu’il « n’est pas possible de ne pas essayer » de calmer les craintes. Et il affirme que la réception, so far, est bonne.

En entretien avec Le Devoir jeudi, le ministre des Relations internationales — et responsable de la Métropole et du dossier des relations avec les anglophones — a soutenu « faire le maximum pour créer un nouveau dialogue ». « On va être jugés sur les résultats, dit-il. Mais essayer de changer le ton de la discussion, poser des gestes d’ouverture et de présence, aller rencontrer les intervenants chez eux, ç’a été apprécié. »

M. Lisée a rencontré dans les derniers jours plusieurs acteurs importants de la communauté anglophone : les commissions scolaires (Le Devoir faisait état mardi d’une rencontre satisfaisante entre les deux), des maires, le Quebec Community Groups Network, etc. L’idée est de rassurer les Anglos par rapport à certains engagements péquistes : la nouvelle loi 101, l’accès aux cégeps anglophones, le projet de citoyenneté qui imposera aux nouveaux arrivants une bonne connaissance du français.

Un programme qui n’est pas facile à vendre, dit Jean-François Lisée. Mais le ministre a senti une ouverture durant des rencontres qu’il qualifie de « cordiales ». « J’essaie de dédramatiser. La communauté anglophone n’est pas la cible : nous voulons convaincre les allophones d’aller vers le français. Je ne sais pas si cette entreprise pédagogique a été tentée dans le passé, je ne sais pas si c’est possible d’avoir un succès avec ça, mais pour l’instant on a des signes d’intérêt. »

M. Lisée dit que le gouvernement Marois veut « que la majorité francophone soit dans un état de sécurité linguistique, mais que la communauté anglophone et les Premières Nations le soient aussi ». Il rappelle que la politique linguistique québécoise a été créée en disant que « le français sera la langue officielle et commune des Québécois, virgule, dans le respect de la minorité anglophone ».

« Comme s’il y avait une règle générale et une exception, s’étonne-t-il. Il n’est pas question pour les Québécois francophones d’assimiler la minorité anglophone : il y aurait donc une façon de dire les choses autrement pour nous permettre d’aborder l’avenir autrement. » D’où l’idée de « sécurité linguistique », qui amène selon lui une relation gagnant-gagnant-gagnant.

« Je suis peut-être naïf, mais j’ai l’impression qu’en posant le problème en ces termes, cela permet de ne plus voir le progrès du français comme nécessairement menaçant pour l’anglais, et la bonne santé de la communauté anglophone comme nécessairement dangereuse pour la majorité francophone. »

Jean-François Lisée dit que le problème que tente de régler le PQ avec son offensive linguistique est celui de la « mise en minorité des francophones sur l’île de Montréal. Il faut pour cela favoriser une meilleure rétention des familles sur l’île de Montréal », une sélection des immigrants qui avantage les francophiles et différentes mesures pour inciter les allophones à adopter le français comme langue d’usage.

lundi 1 octobre 2012

Au jour le jour

2013: L'année du Serpent
 

8 janvier 2013
Bref, si 2013 sera l’année du Serpent, espérons qu’elle nous fera avaler pas mal moins de couleuvres qu’en 2012… Josée Legault - L'Actualité


Le Québec, c'est le Québec
27 novembre 2012
On montre nos grosses dents,  mais aucune mâchoire pour attraper.»  Commentaire de Carole Dionne, inscrite, Le Devoir

Proverbe africain

 7 novembre 2012
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. »   

Le gêne de la corruption dans l'ADN des Québécois

 26 octobre 2012
« En voyant l’entrée triomphale réservée à Lino Zambito à TLMEP sous l’ovation à tout rompre du public en studio, de parfaits idiots en pâmoison devant “le champion de la construction devenu le champion de la commission” (Guy A Lepage), il m’est venu à l’esprit ce journaliste du magazine Maclean’s, Martin Patriquin, qui dans son article haineux sur “la province la plus corrompue” vomissait cette mention : “ il y a présence d’un gène de la corruption dans l’ADN des Québécois”.

Autres pensées en rafale m’étant passées à l’esprit : La réalité dépasse souvent la fiction. La victime se prosternant devant son bourreau. Une volée d’applaudissements de victimes groupies de leur arnaqueur. J’étais scié de honte.
»   Source: L’étrange sérénité de Lino Zambito 25 octobre 2012, par Jean-Pierre Gascon- Vigile.net

Commission Charbonneau: Une perle (parmi bien d'autres)

25 octobre 2012
Pour clore le témoignage de Gilles Surprenant, ex-ingénieur-fonctionnaire corrompu à l'os, Me Gallant a conclu avec cette perle:  « On a excavé de l’air et facturé de l’argent. »

Les citoyens traités comme un troupeau

22 octobre 2012
«Les Québécois ne sont plus des citoyens qu’on doit informer et écouter. Les « stratèges » les tiennent pour un troupeau qu’on cajole ou qu’on affole à coups de sondages discrets et de publicités criardes, les poussant vers l’enclos partisan où ils s’entasseront ».  Jean Claude Leclerc, Le Devoir

«Le combat contre l’Atlantisme est un humanisme.»  Guillaume de Rouville


Pourquoi?

10 octobre 2012
 Le gouvernement US a tout intérêt à couler sa propre devise? Parce que le seul espoir des États-Unis d'éviter le défaut de paiement (la faillite), c'est de détruire la valeur de leur propre devise, puis de rembourser leurs dettes avec des dollars qui ne valent plus qu'une fraction de ce qu'ils valaient autrefois.

D'ici deux ans, le yuan sera peut-être le nouvel étalon monétaire tandis que le dollar ne vaudra peut-être plus rien... mais le monde continuera sa course ...


L'évidence même
«La faim recule dans le monde?», ont titré à la Une la plupart des médias occidentaux, dont Radio-Canada. Pas de surprise, là! Les millions de gens déjà morts de faim ont fait baisser les statistiques.

Pauvres riches ...!

Saviez-vous qu'en 2009, 12 contribuables québécois ayant déclaré plus de 250 000 $ de revenus ont encaissé des prestations d’aide sociale.

Info: Simon Tremblay-Pépin de l’IRIS, via Vigile.net

À quoi sert le Parti libéral
?

«À part qu'à faire de l'obstruction systématique à l'émancipation des francophones et du Québec, à faire rouler une machine à fric pas très propre dans quelque lieu occulte avec la complicité d'une presse délétère?» France Marcotte - Commentaire dans Le Devoir
4 octobre 2012
 

Saviez-vous que:
1er octobre 2012
Le coût de démantèlement d'une éolienne (comparativement, mettons, à celui d' une centrale nucléaire ICI ) est d’environ 500 000.$ par unité et est à la charge selon la loi au propriétaire du terrain ou à défaut à la municipalité?
1er octobre 2012
 
Ordre de grandeur

« Le Québec est trop grand pour rester petit.» André Vincent, Vigile.com

Conviction
 « Jamais l’embâcle n’a empêché le printemps. » Robert Laplante - sociologue et journaliste québécois

Cynisme ...?
 « En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables. » George Clémenceau
La seule carte qu'il lui reste

Semer la confusion, exploiter les faibles d'esprit et attiser la hargne des bien-pensants, voilà donc la dernière carte de Jean Charest. Cet homme cynique et retors ne s'en privera pas. Cet homme est petit, si petit qu'il tente de ramener le Québec à sa grandeur.
Pas la perle, mais le diamant de la semaine

«On vous a pointé la collusion et vous regardez mon doigt», a déploré Jacques Duchesneau, faisant référence àla citation chinoise originelle: Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde son doigt.

La vraie raison
 «Ce n’est pas la division du vote qui a permis aux libéraux de gagner en 2008, mais l’abstentionnisme.» Pierre Curzy - Le Devoir - 6 juin 2012


La Liste s'allonge


Par la force harperienne venant d’Ottawa, contre notre gré et à notre corps défendant, on fait de nous, les Québécois, les complices des sables bitumineux, puis les complices d’une monarchie coloniale, ensuite les complices des guerres menées par l’OTAN en notre nom, et, là, nous voilà complices « d’actes de torture ».

Dossier criminel

Gabriel Nadeau-Dubois a été convoqué par la SQ et enfermé dans une pièce, le 27 avril dernier pour y être longuement interrogé. En outre, en plus d'avoir été l'objet de menaces de mort, si ça continue, le jeune homme finira avant longtemps avec un dossier criminel sur le dos. C'est pas la grâce qu'on lui souhaite ici.
Dieu
C'est pas pour être négative, mais plus on y regarde de près, plus on lui voit que des bassesses. Dire que Dieu, le Plus-que-Parfait, est censé avoir créé l'Homme à son image, faut le faire ...

Inéquité salariale


La rectrice de McGill, Heather Munroe-Blum, qui est à la charge d’une université de quelque 42 000 universitaires, touche un salaire trois fois plus élevé que celui du premier ministre Charest qui est à la charge d’une province de 8 millions de Québécois. Pas surprenant que Jean Charest ait eu besoin d'un salaire d'appoint de 75 000$ annuellement, somme puisée à même un fond secret du PLQ. Cette mesure voulait protéger le premier ministre d'être «tenté» par la corruption.

Fausses rumeursNo. 9 «Porter le carré rouge donne le cancer. »

No. 17 «Nous connaissions déjà le SoftWare, le Hardware, maintenant c’est confirmé: l’Office Québecois de la langue française permettra l’utilisation du terme ManifWare pour désigner tout objet de type assiette à tarte, chaudron, ‘tea-pot’, ‘crock-pot’, vieille friteuse …» Lues sur le blogue de J. F. Lisée

Je n’en reviens pas

« C’est la première fois que je vois ça : que 200 000 personnes puissent manifester au Québec sans un seul drapeau canadien, je n’en reviens pas. Les manifestations sont en train de régler le problème identitaire. » Jacques Parizeau - 27 mai 2012

Légende urbaine

«
Ainsi, les étudiants ailleurs au pays acceptent volontiers, dit-on, d’assumer un coût substantiel de leurs études, alors que de jeunes Québécois refusent, eux, de faire leur « juste part ». Il faut dissiper cette légende. Entre le 2 et le 7 mai, le Globe and Mail électronique a fait un sondage auprès de 2200 de ses lecteurs au Canada. Dans d’autres provinces, une hausse des droits suscite une même inquiétude. »   Jean-Claude Leclerc, Le Devoir, 14 mai 2012

Les petits Québec des Québécois
Mes compatriotes québécois sont bizarres. Ils ont la chienne de se donner un pays à eux, mais ils ont à coeur de fonder des petits Québec francophones (ici: le fromage), et ailleurs: Hollywood, en Floride, ça vous dit quelque chose?» Anonyme

L'argent n'a pas de patrie
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » [Napoléon Bonaparte]

La quête de sens
« Avec le vent de droite qui souffle en Occident, on recule»

Un exemple de question claire: "Voulez-vous que le Québec demeure une province canadienne? Oui ou non?"

Fédéralistes, souverainistes, croyants, incroyants, de gauche comme de droite, les Québécois sont dans une quête de sens. C'est pourquoi ils se retrouvent dans la démocratie émotionnelle. Ils cherchent à vibrer, à être émus, touchés; ils cherchent aussi à se distraire, à s'évader, à rire. Ils ne résistent pas aux sympathiques, aux rêveurs, aux humoristes qui leur permettent d'oublier la réalité. C'est un peuple qui a la nostalgie d'une liberté qu'il n'a pas assumée et qui cherche d'autres voies pour échapper à ses contradictions. Denise Bombardier- Le Devoir - 7 mai 2011

La tombe
« La Confédération sera la tombe de la race française et la ruine du Bas-Canada. » Wilfrid Laurier

Le courage
«Le vrai courage réside au fond des êtres fragiles» Andrée Bertrand-Ferretti

Dans mon propre pays
« Quand donc ai-je pris conscience pour la première fois que j’étais dans mon propre pays d’une espèce destinée à être traitée en inférieure ? » Gabrielle Roy

L'amitié et la fidélité
«Si je suis président de la France aujourd'hui, je le dois à l'amitié et à la fidélité de Paul Desmarais.» Nicolas Sarkozy

Vases communicants
«Un Canada unilingue est applaudi internationalement pour son bilinguisme et un Québec bilingue est condamné internationalement pour son unilinguisme.» Jacques Lafond, abonné au Devoir


Vaquons à nos affaires
La peur paralyse la colère, la sainte colère sans laquelle rien ne bouge, rien ne progresse. C'est la peur et la soumission qui ont marqué notre histoire passée.

Le colonialisme, dans son infini sentiment de supériorité, était rempli de ce sentiment qu'après tout, on exportait le Bien au profit ultime du colonisé.

Plus on avance, plus on recule. Des ppp (partenariat-public-privé), on passe désormais en ccc (concurrence – consortium – corruption).

Triste sort que celui d’un peuple condamné à croire que l’argent qu’on lui retire de ses impôts ne lui appartient plus, et qui remercie son bienfaiteur de lui en saupoudrer des miettes assorties de conditions humiliantes !


Les zélotes
«Pour nous autres (les zélotes fédéralistes, je suppose), l’histoire, c’est quelque chose qui continue continuellement...» André Juneau, président de la Commission des champs de bataille nationaux

Le truc branché
«En fait, la nouvelle politique de la France à l’égard du Québec et du Canada est à l’image de l’attitude de son Président, un truc branché sous le signe de l’ingérence et de l’insignifiance. Tout ça pour une médaille suspendue à un collier.» Louis Lapointe - Vigile.net

Les prédatrices
«Les banques sont internationales dans la vie et nationales dans la mort

«Les prisons ne seront jamais assez grandes pour nous débarrasser des prédateurs du monde financier.» Yves Michaud

L'otage
«L'Amérique ne sera pas l'otage de ressources déclinantes» Barack Obama