« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 22 octobre 2013

Lettre - Le carcan politique et juridique de 1982

En 1982, le système politique et le système judiciaire canadiens ont été profondément transformés, et cela, sans l’accord du Parlement québécois et sans l’accord du peuple québécois. En effet, le gouvernement libéral de Pierre Elliott Trudeau a imposé une Constitution canadienne qui enlève aux Parlements canadiens, et au Parlement québécois en particulier, une foule de pouvoirs qui, selon la tradition britannique, relevaient d’eux.

En fait, à y réfléchir, la démocratie canadienne a alors été mise sous la tutelle de juges nommés par le seul gouvernement central, un peu comme en Iran, où la démocratie est placée sous la surveillance d’un « Conseil des gardiens de la Constitution » formé d’ayatollahs et de juristes religieux non élus.

Rappelons qu’avant 1982, selon la tradition britannique, la Cour suprême pouvait statuer en dernier recours sur la forme juridique des lois, mais pas sur le fond, cette dernière étant la prérogative des Parlements élus considérés comme souverains.

Cependant, l’introduction d’une « Charte des droits et libertés », basée sur l’idéologie politique du multiculturalisme (art. 27), et en confiant à la Cour suprême le soin d’invalider les lois des Parlements élus qui ne sont pas compatibles avec cette idéologie, c’est tout un pan des pouvoirs des élus et du peuple qui a été transféré aux juges non élus. C’est dans cette perspective que l’on peut parler au Canada d’un « gouvernement des juges », comme on parle en Iran d’un « gouvernement des ayatollahs ».

Depuis 1982, la Cour suprême du Canada est de facto devenue une Cour « multiculturelle » suprême, laquelle limite grandement les prérogatives des Parlements élus et renforce les pouvoirs discrétionnaires d’une oligarchie juridique non élue.

C’est dans ce carcan politico-juridique que se trouvent enfermés aujourd’hui le gouvernement québécois et la population qui l’a élu. On comprend pourquoi, en 1982, le gouvernement du Québec et l’Assemblée nationale se sont opposés à l’unanimité à ce coup de force politique, et pourquoi, lors des élections fédérales du 4 septembre 1984, les électeurs québécois ont massivement répudié le Parti libéral du Canada, l’artisan de ce coup de force, en lui infligeant sa pire défaite depuis la confédération.

En conclusion, on peut dire que si le coup de force politique de Pierre Elliott Trudeau a été déclaré « légal » par les juges, on peut aussi dire qu’il a été démocratiquement répudié par le Parlement du Québec et par le peuple québécois.




via Vigile.net



mercredi 16 octobre 2013

Manifestation pour une Charte de la laïcité


Samedi 26 octobre 2013, 

Rendez-vous à 13h 

de la Place Émilie-Gamelin (Métro Berri-UQAM) 

vers la Place du Canada 

en marchant sur le boul. de Maisonneuve 
et la rue Peel Berri-UQAM) 
vers la Place du Canada en marchant 

sur le boul. de Maisonneuve et la rue Peel

mardi 15 octobre 2013

Le manifeste des «Janettes» - Aux femmes du Québec


L'auteure Janette Bertrand, une personnalité de longue date de la télévision au Québec, se prononce pour l'adoption d'une charte des valeurs québécoises.
Dans une lettre publiée dans les journaux mardi, cosignée par une vingtaine de femmes bien connues dans les milieux culturel et féministe, Mme Bertrand rappelle qu'elle s'est battue toute sa vie pour l'égalité entre les hommes et les femmes.
« En ce moment, le principe de l'égalité entre les sexes me semble compromis au nom de la liberté de religion », écrit Mme Bertrand au nom des vingt signataires, dont la plupart se présentent d'abord comme mères de famille, en annexe de la lettre.
« J'aimerais vous rappeler que les hommes ont de tout temps et encore de nos jours utilisé la religion dans le but de dominer les femmes, de les mettre à leur place, c'est-à-dire en dessous d'eux. »— Extrait de la lettre des « Janettes »
Janette Bertrand affirme donc qu'elle appuie le gouvernement de Pauline Marois dans son intention de légiférer pour créer la Charte des valeurs québécoises, « souvent appelée à juste titre la charte de la laïcité », souligne-t-elle.
« À ce propos, nous n'aurions jamais eu le droit de vote, nous serions encore sous la domination des hommes et du clergé si le gouvernement du temps [celui du libéral Adélard Godbout, en 1940] n'avait pas légiféré », ajoute l'auteure de 88 ans. « En ce temps-là, je me souviens, beaucoup d'hommes et même des femmes ne voulaient pas de cette loi et, pourtant, sans ce droit de vote, où serions-nous aujourd'hui? »
En entrevue à l'émission C'est pas trop tôt, Janette Bertrand explique qu'elle a senti le besoin, dans ce débat sur la charte, de prévenir les jeunes femmes des dangers de perdre des acquis chèrement gagnés.
« Je veux dire aux femmes musulmanes que jamais l'évolution des femmes n'a avancé par les hommes. Les hommes ont fondé des religions, et toutes ces religions faites par les hommes ne sont là que pour rabaisser les femmes. Il faut faire attention, il faut juste être vigilant. Ce que je dis c'est : "Réveillez-vous, c'est dangereux". Il y a un danger que les femmes retournent à ce qu'on était avant. Et ça je ne le veux pas. J'ai trois arrière-petites-filles, je me suis battue pour mes filles, et je ne veux pas que mes arrière-petites-filles retournent vers la domination de l'Église. »— Janette Bertrand à C'est pas trop tôt
Janette Bertrand ne croit pas que l'interdiction de porter des signes religieux ostentatoires comme le voile va nécessairement priver des femmes de travail. Elle explique qu'elle a entendu beaucoup de femmes musulmanes dire que si on le leur demandait, elles enlèveraient leur voile. Elle ajoute que plusieurs lui ont dit, avec un clin d'œil : « et mon mari ne pourra plus s'y opposer... ».
En entrevue à C'est pas trop tôt, l'écrivaine et ex-candidate du Parti québécois Djemila Benhabib explique que cette lettre s'adresse particulièrement aux femmes québécoises, pour leur rappeler une longue tradition de lutte pour l'égalité : « Ce n'est pas fini. Donc, Janette attend de nous d'être vigilantes, mais aussi de continuer un long combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes ».
Les 20 signataires

  • Janette Bertrand, auteure dramatique
  • Abla Farhoud, écrivaine
  • Brigitte Poupart, metteure en scène et réalisatrice
  • Chantal Renaud, scénariste
  • Denise Filiatrault, actrice, metteure en scène et réalisatrice
  • Denise Robert, productrice
  • Djemila Benhabib, écrivaine
  • Édith Cochrane, comédienne
  • Evelyne Rompré, comédienne
  • Isabelle Le Pain, enseignante en travail social, auteure
  • Joëlle Morin, actrice et activiste
  • Julie Snyder, animatrice
  • Louise Mailloux, professeure de philosophie
  • Marie-Anne Alepin, comédienne et productrice
  • Michelle Blanc, conférencière et auteure
  • Naïma Lamghoupi
  • Rakia Fourati, membre de la Ligue pour la défense de la laïcité et des libertés en Tunisie
  • Rivkah Katz, étudiante
  • Stéphanie Crête-Blais, comédienne
  • Valérie Vennes, travailleuse sociale
Un clin d'œil aux Yvettes
Les signataires disent être des Janettes, en référence aux Yvettes, ces femmes qui avaient milité pour le non lors de la campagne référendaire de 1980. Les Yvettes se sont formées en réaction aux propos controversés de la ministre péquiste Lise Payette, qui avait comparé les adeptes du non à la petite Yvette des manuels scolaires. La ministre avait aussi déclaré que le chef du camp du non, Claude Ryan, était marié à une Yvette.

Source: Radio-Canada
_________________
Toute ma vie, je me suis battue pour l’égalité entre les hommes et les femmes et j’ai toujours pensé que, si nous voulions garder cette égalité, il fallait être vigilantes. En ce moment, le principe de l’égalité entre les sexes me semble compromis au nom de la liberté de religion. J’aimerais vous rappeler que les hommes ont de tout temps et encore de nos jours utilisé la religion dans le but de dominer les femmes, de les mettre à leur place, c’est-à-dire en dessous d’eux. Devant la perspective d’un retour en arrière, je sens le besoin de prendre la parole. Je suis donc d’accord pour qu’il y ait une Charte des valeurs québécoises - souvent appelée à juste titre la charte de la laïcité - et que le gouvernement légifère. À ce propos, nous n’aurions jamais eu le droit de vote, nous serions encore sous la domination des hommes et du clergé si le gouvernement du temps n’avait pas légiféré. En ce temps-là, je me souviens, beaucoup d’hommes et même des femmes ne voulaient pas de cette loi et pourtant, sans ce droit de vote, où serions-nous aujourd’hui ?

Appuyée par : Abla Janette Farhoud, féministe depuis son premier retour au Liban en 1965, mère de deux enfants et écrivaine ; Brigitte Janette Poupart, née à Montréal, mère de deux filles, actrice, metteure en scène et réalisatrice ; Chantal Janette Renaud, scénariste, belle-grand-mère de neuf enfants ; Denise Janette Filiatrault, née à Montréal, mère de deux filles, grand-mère d’un garçon, actrice, metteure en scène et réalisatrice ; Denise Janette Robert, mère d’une fille, productrice ; Djemila Janette Benhabib, née en Ukraine de père algérien et de mère chyprio-grecque, mère de Frida-Paloma, écrivaine ; Édith Janette Cochrane, née à Amos, Abitibi, mère de deux enfants, comédienne ; Évelyne Janette Rompré, née à Québec, mère d’un enfant, comédienne ; Isabelle Janette Le Pain, née à Saint-Jean-sur-Richelieu, M. sc. et enseignante en travail social, auteure ; Joëlle Janette Morin, née à Montréal, actrice et militante ; Julie Janette Snyder, née à Greenfield Park, mère de deux enfants, animatrice ; Louise Janette Mailloux, née à Cabano, professeure de philosophie ; Marie-Anne Janette Alepin, née à Verdun, d’origine syrienne, mère de deux enfants, comédienne et productrice ; Michelle Janette Blanc, née à Québec, grand-mère, consultante conférencière et auteure ; Naïma Janette Lamghoupi, née à Rabat, mère de deux filles ; Rakia Janette Fourati, née en Tunisie installée au Québec, mère de deux garçons, membre de la ligue pour la défense de la laïcité et des libertés en Tunisie ; Rivkah Janette Katz, born in Montreal Quebec to a Hasidic family, student ; Stéphanie Janette Crête-Blais, née à Québec, comédienne ; Valérie Janette Vennes, née à Québec, mère d’un enfant, travailleuse sociale.

Janette Bertrand - Née à Montréal, mère de trois enfants, grand-mère de huit petits-enfants, arrière-grand-mère de trois petites filles et auteure dramatique

Source: Le Devoir

lundi 14 octobre 2013

Intégrité Montréal: un parti municipal ignoré des médias. Pourquoi?




Michel Brûlé, chef du parti Intégrité Montréal entouré de son équipe

La démocratie et la dictature des médias

Michel Brûlé 
Brûlé Média   
13 octobre 2013 

L’autre jour, la une d’un quotidien montréalais présentait cette manchette : « Une campagne sans éclat ». La photo, qui accompagnait l’article, montrait Denis Coderre, Richard Bergeron et Marcel Côté.

Ces jours-ci, le Directeur général des élections du Québec bombarde les ondes des médias de publicité pour que les gens aillent voter en plus grand nombre. Rappelons qu’en 2009 seulement 39 % des Montréalais se sont prévalus de leur droit de vote et, chez les jeunes, le pourcentage était de 12 %. Ces chiffres alarmants révèlent à quel point le cynisme de la population envers les politiques est profond.

Est-ce que cette campagne faite à coups de millions de dollars va renverser la vapeur ? Bien sûr que non. En réalité, elle ne fait qu’enrichir une des plus grosses agences publicitaires de Montréal. En 2009, il y avait Bergeron, Harel et Tremblay. Quatre ans plus tard, Bergeron est toujours là, Harel aussi, mais cette fois associée à Côté, son alter ego fédéraliste et Coderre a pris la place de Tremblay à la tête d’Union Montréal 2.0.

Non au changement

Malgré le Printemps érable et les scandales de corruption, l’establishment, contrairement aux Montréalais, ne veut pas de changement.

Pendant cette campagne électorale, une seule nouvelle personnalité s’est illustrée et il s’agit de Mélanie Joly. Elle projette une image jeune, dynamique, mais défend les valeurs du Parti libéral du Canada dont en tout premier lieu le multiculturalisme si cher aux Libéraux. En outre, elle entend contester la Charte des valeurs devant les tribunaux (si Charte il y a…) et envisage de donner l’amnistie aux entreprises qui ont escroqué la Ville de Montréal. Ces valeurs incarnent-elles vraiment un renouveau ?

Si au fédéral et au provincial, la logique du système uninominal à un tour oblige un candidat à obtenir la majorité en chambre pour devenir premier ministre, il en va tout autrement aux élections municipales où l’électeur vote directement pour le candidat à la mairie. Le calcul des médias qui préfèrent n’inviter que les chefs de partis perd alors tout son sens, d’autant plus que la notion même de parti municipal est de plus en plus contestée… Ce calcul est préjudiciable. Il revient à privilégier indûment certains candidats au détriment des autres moins connus. De là le cercle vicieux dans lequel Montréal et plusieurs municipalités québécoises s’embourbent. Si on ne fait jamais de place aux nouvelles figures, comment renouveler la classe politique ?

Ce qui m’amène à cette décision de l’Institut du Nouveau Monde qui m’a tellement irrité, il y a quelques semaines. J’estime que le Directeur général des élections aurait dû se lever pour exiger que l’Institut invite tous les candidats lors du premier débat de la précampagne électorale. Non seulement il ne l’a pas fait, mais il a continué à soutenir financièrement cet organisme qui fait preuve de partialité.

Silence radio sur Intégrité Montréal

Quel dommage ! Car je suis convaincu que Montréal aurait beaucoup gagné si les médias avaient donné plus de visibilité à des candidats comme Michel Benoit et Irois Léger, qui se sont retiré de la course. M. Benoit a une longue feuille de route de la politique municipale et c’est un expert des questions budgétaires. Quant à M. Léger, il a des qualités de rassembleur et d’orateur qui aurait certainement séduit bon nombre d’électeurs désabusés si on lui avait donné un peu plus de visibilité.

De mon côté, pour me prêter au jeu des médias mais surtout parce que j’avais reçu le soutien d’un grand nombre de Montréalais, j’ai recruté 24 candidats et fondé un parti. Mais on continue de m’ignorer.

Ironiquement, mon parti, Intégrité Montréal, est le seul parti municipal qui n’est pas associé, d’une façon ou de l’autre au Parti libéral du Canada. Et aussi le seul à s’être prononcé en faveur de la Charte et à défendre le français.

Par ailleurs, je répète depuis des années que Montréal se fait voler à coups de milliards par des entrepreneurs véreux. N’est-ce pas là une nette ligne de démarcation entre Intégrité Montréal et les autres partis ?

Des coups d’épée dans l’eau

Je ne suis pas entouré d’une équipe composée de dizaines de professionnels des communications et de publicitaires comme le sont mes adversaires et la caisse de mon parti est presque vide. Je continue à me battre mais mes initiatives sont comme des coups d’épée dans l’eau. Par exemple, j’estime avoir présenté un programme étoffé en matière de transport… Mais un seul journaliste en a parlé. J’incarne le changement et j’en paie le prix.

Si voter pouvait changer le système, ce serait illégal, dit le vieil adage. Dans les médias sociaux, je lis de plus en plus de commentaires de gens qui reprochent aux médias traditionnels d’influencer leur vote. L’establishment vante la démocratie tant que celle-ci ne donne pas vraiment le pouvoir au peuple. Mais une démocratie qui met toujours en place une même clique, est-elle vraiment une démocratie ?

Quand Alexis de Tocqueville a étudié la démocratie américaine au XIXe siècle, il n’a pas manqué de noter que l’un des fondements de cette démocratie était la liberté de presse. C’est cette liberté que j’invoque aujourd’hui pour permettre à la démocratie montréalaise de renaître de ses cendres. C’est elle qui ramènera les électeurs aux urnes le 3 novembre en reflétant la diversité des candidatures et le pluralisme des électeurs. Une majorité d’électeurs est désabusée. Qu’on lui tende un autre miroir que le vieux miroir usé des 20 dernières années et elle se reconnaîtra peut-être enfin. Alors elle ira voter. Alors la démocratie montréalaise sera un fait avéré.

Source: Vigile.net

vendredi 11 octobre 2013

Une réflexion intéressante "associée" à Céline Galipeau ...?

Voici la réflexion la plus intelligente que j'ai lue depuis les discussions sur la charte des valeurs laïques écrite par la journaliste maison de Radio-Canada,Céline Galipeau.  S.D. ?

Voilà une réflexion intéressante...de Céline Galipeau (qui circule sur le Net)


Voilée et vêtue d'un long manteau, Céline Galipeau s'intègre parfaitement
à la "manière" de Kaboul, en Afghanistan

@Photo Radio-Canada
À la lecture des commentaires émis dans les journaux ou les réseaux sociaux, je crois que vous, mes amis musulmans, semblez avoir de la difficulté à comprendre le peuple québécois qui est non seulement en faveur de la charte de la laïcité, mais qui y tient mordicus.

Selon plusieurs d'entre vous et aussi quelques bien-pensants québécois, vous nous percevez comme un peuple xénophobe, à la limite ra
ciste, alors que c'est totalement faux.

J'aimerais vous amener à réfléchir à quelques points qui pourraient nous rapprocher et vous aider à comprendre notre réaction vis-à-vis votre présence en sol québécois.

Je pense que vous serez d'accord avec moi que le Canada (incluant bien entendu le Québec) est, comparativement à votre pays d'origine, une des nations les plus pacifiques au monde. Souvenez-vous que les Casques bleus sont une création canadienne.

Le peuple québécois déteste la chicane et la confrontation. Il aime la paix. Il peut faire des concessions, mais pas n'importe lesquelles.

Le Québec a été sous l'emprise de l'Église catholique pendant 400 ans. J'exagère à peine en disant que l'Église était pour nous l'équivalent des talibans chez vous. Tout comme vos extrémistes islamistes, on nous obligeait à aller prier à l'église sous peine de brûler en enfer. L'alcool était fortement déconseillé, la musique et les films faisaient l'objet de censure. Si les jeunes femmes avaient des relations sexuelles avant le mariage, elles se faisaient renier par leurs parents et étaient jetées à la rue. On leur arrachait leurs enfants des bras pour les confier à des orphelinats dirigés par... l'Église. Pendants ce temps, des religieux abusaient des petits enfants à l'orphelinat ou à l'école.

Il a fallu 400 ans au peuple québécois pour briser cette domination et rejeter ces dogmes et croyances ridicules. Croyez-vous que nous allons laisser une autre religion entrer dans nos vies et dans l'espace public? Croyez-vous sincèrement que je suis à l'aise quand l'enseignante de ma petite-fille porte un voile pour lui démontrer de manière sans équivoque sa croyance religieuse: «Tu vois moi, je suis meilleure que toi, je pratique ma religion». Et comment pensez-vous que je vais réagir quand on lui imposera la nourriture halal au CPE ou à l'école? Nous sommes maintenant un peuple libre, libéré de la religion.

Noyé dans une mer de 375 millions de Nord-Américains qui parlent l'anglais, le peuple québécois est fier de dire, encore aujourd'hui, qu'il a conservé sa langue et sa culture. S'il faut se battre encore 400 ans pour avoir un Québec laïc, libéré de toute religion, nous nous battrons. Les Québécois ne se laisseront jamais imposer une culture ou croyance qui va à l'encontre de leurs valeurs. De là la nécessité de la charte des valeurs québécoises.

Alors, je vous tends la main, je vous demande à vous, mes amis musulmans, de vous joindre aux autres immigrants, italiens, chinois, grecs, vietnamiens, latino-américains, qui pratiquent eux aussi leur religion, mais discrètement à la maison. Pourquoi est-ce si facile pour eux et pas pour vous?

Pour beaucoup d'entre vous, vous avez quitté un pays en guerre, le Québec vous offre un pays d'accueil, de paix, sans guerre et sans conflit. Un pays où tout est possible. Il suffit de faire comme les autres immigrants et de vous intégrer au Québec. Vous avez tout à gagner. Bienvenues chez-nous!!!
CÉLINE GALIPEAU

***

Personnellement, je ne crois pas que Céline Galipeau ait signé ce texte. On s'est servi de son nom, c'est tout. Bien que je ne doute pas un instant que la journaliste en aurait eu parfaitement les capacités, mon petit doigt me dit que madame Galipeau aurait déjà perdu son emploi si cela avait été le cas. 

Néanmoins, je ne peux que dire un immense bravo et merci à la personne qui l'a écrit.  

May

Et bien sûr, merci aussi à Suzanne D. qui me l'a fait parvenir. 

mercredi 9 octobre 2013

Une Charte pour remédier aux dérapages et aux abus


Charles Taylor l’intégriste

Quand une image vaut 100 000 mots ! La Presse du lundi 6 octobre, p. A-7


Entrevue de Benoît Dutrizac - du 98,5fm - avec Me André Sirois, vice-président du Barreau des organisations gouvernementales internationales


















http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=193867

Source: Vigiles.net