« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 28 décembre 2010

Le choix des Canadiens

C'est comme Le choix du Président. Aussi sérieux que ça, yes, sir! Les Canadiens me surprendront toujours. «Deux palmarès différents ont accordé ces derniers jours à Russell Williams, officier déchu et meurtrier, le titre de personnalité qui a le plus marqué l'actualité au Canada en 2010. Un choix révélateur d'une société qui préfère ses peurs à ses espoirs.», écrit Josée Boileau, dans Le Devoir d'aujourd'hui.

N’y a-t-il pas une année passée où ils avaient choisi le célèbre et très «coloré» chroniqueur sportif, Don Cherry? Une grande gueule payée au gros salaire et applaudie à tout rompre pour insulter tantôt les joueurs de hockey francophones, tantôt la race québécoise au grand complet.

Le Canada est bien une société qui préfère ses peurs à ses espoirs. Mais quelles peurs? Peurs de qui? Peurs de quoi?

Peur de nous?

Allons, réfléchissons!

jeudi 9 décembre 2010

Le dernier lapin du fédéral

«Fraude dans la construction au Québec - Revenu Canada crée une unité spéciale » pouvions-nous lire ce matin dans Le Devoir. La question qui tue raide mort: mais que faisait donc, pour l'amour du Ciel, depuis des mois Revenu Québec? Et la sous-question qui vient avec l'autre: où se cachait-il donc? Imaginez à quel point tous les fédéralistes, canadiens-anglais et québécois, sont satisfaits de voir, qu'enfin le Canada prend ses reponsabilités vis-à-vis du Québec.

Pour toute la fédérasterie canadienne, il est clair que le Québec est incapble de s'arranger tout seul. La preuve, elle est là. Il faut que le fédéral s'en mêle pour venir régler un problème dont le gouvernement du Québec n'arrivait pas régler lui-même. On peut comprendre le comportement du gouvernement de Jean Charest qui ne voulait pas aller au fond des choses. Devant toutes ses difficultés, il attendait et bien sûr, savait qu'on viendrait le sortir de l'embarras.

L'anguille qui frétille sous roche dépasse tellement de sa roche, qu'il est clair que ce plan a été mis en place pour contrer toutes velléités d'indépendance qui commençaient à déranger sérieusement la belle sérénité (lire: paix d'esprit) des Canadiens.

Alors on a dû inventer une stratégie qui n'en a pas l'air d'une afin de montrer aux Québécois (lire: leur mettre sous le nez) qu'ils ne peuvent rien faire par eux-mêmes et que par conséquent, ils ne peuvent pas se passer du Canada.

La dernière stratégie du fédéral

mercredi 8 décembre 2010

L'arbre qui cache la forêt

Drôle de vision que celle de Jean Charest concernant les problèmes environnementaux. J’ai du mal à comprendre qu’on ait donné son nom à une forêt perdue d’Australie afin de l’honorer pour ses «réalisations» environnementales.

Grand parleur, petit faiseur, pendant qu’il se pavane à Cancun, au Mexique, pour redorer son image amochée dans son propre patelin, il n’a jamais eu l’idée de venir constater de visu les dégâts causés par les grandes marées d’automne, à plusieurs endroits le long des côtes du Bas-Saint-Laurent, de la Côte Nord et de la Gaspésie, cette semaine.

Voici le cri du coeur lancé depuis un certain temps par ceux-là qui vivent dans la crainte de voir disparaître, non seulement leurs belles plages et leur vue impressionnante sur la mer et ses couchers de soleil, mais aussi des villages et des habitations principales qui risquent de disparaître dans les flots déchaînés.

***

Un gouvernement complaisant … pour les plus nantis.

Le gouvernement du Québec a demandé aux villes touchées par l’érosion côtière de faire une analyse permettant de déterminer quel scénario pour contrer l’érosion des berges est le plus profitable pour la société. Cette étude est préalable à toute forme d’aide gouvernementale.

Le maire sortant de Sept-Îles, M. Ghislain Lévesque, avait mentionné à propos des plages Monaghan et Ferguson : «… Vous avez des immobilisations, des infrastructures, des résidences qui valent au total 4 millions de dollars. [...] Est-ce qu'on va investir 15 millions pour protéger 4 millions d'infrastructures? …».

D’après cette étude financée en partie par notre gouvernement, le coût d’un déménagement planifié pour ces deux plages est estimé à 5,9 millions sur une période de 20 ans. Par contre, selon la même étude, il coûterait 15 millions pour l’ensablement. L’étude recommande le scénario du « déménagement planifié » pour ces deux plages.

Le secteur des plus nantis à Sept-Îles n’aime pas ce scénario. La province offre de financer 25 % du projet de l’ensablement ce qui permettrait au plus nantis de demeurer dans leur secteur. Un problème existe toujours. Le financement, ce n’est pas assez !

Le gouvernement du Québec décide dans un élan de générosité d’offrir de contribuer à 75 % du financement pour l’ensablement (Page 3 du Journal le Nord-Côtier le 10 février 2010) malgré que la facture de l'érosion des berges du Saint-Laurent sera salée. Cette offre a même été refusée par les conseillers municipaux à Sept-Îles.

Est-que la province de Québec devrait financer 100 % de l’ensablement pour ainsi permettre aux résidents du secteur des plus nantis à Sept-Îles d’éviter le déménagement planifié ?

Une citation de John F. Kennedy: « If a free society cannot help the many who are poor, it cannot save the few who are rich.» *

La ville a déjà participé à un enrochement de sept propriétés de la plage Ferguson pour « vérifier » si l’enrochement pourrait protéger ces propriétés comme l’enrochement de certains de leurs voisins. Selon mes sources officieuses, le Québec aurait aussi participé financièrement à cet "essai" durant le moratoire prévenant aux autres propriétaires d’enrocher leur propriété.

Mon opinion sur les recommandations de cette étude a été publiée dans un journal local et sur CyberPresse.ca (Le Soleil).

Mot de la Fin :
« La vie de château, il n’y a rien de trop beau ! Pourvu que cela dure, merci monsieur Charest ! »

Serge Marchand
www.SergeMarchand.com

* Traduction : Si une société ne peut pas aider la plupart de ceux qui sont pauvres, on ne peut pas sauver ceux qui sont riches.

***

On aura beau se moquer de lui et lui trouver tous les défauts de la terre, Lucien Bouchard, alors qu’il était premier ministre du Québec, a quitté la Californie où il était en voyage avec sa femme et ses enfants, pour accourir au secours des sinistrés du grand Déluge du Saguenay, en 1996.

Ne serait-ce que pour ce geste, les Québécois qui se souviennent lui réservent un grand respect. Je doute que les Québécois d'aujourd'hui éprouvent le même sentiment pour leur premier ministre actuel.

N'est-il pas, à juste titre, l'arbre qui cache la forêt qui porte son nom?

samedi 4 décembre 2010

Une vue de l'esprit

Suivant le discours des libéraux de Jean Charest, en commençant par lui-même, la corruption et tout ce qui vient avec, collusion et financement suspect (de leur parti), bref tout ça n’existe que dans la mesure où l’opposition en parle. Sinon, cela n’existerait pas.

vendredi 3 décembre 2010

Des poids et des mesures

(Québec) Le PLQ n'a pas l'intention d'aider son ex-candidat David Grégoire à payer ses frais d'avocat dans la poursuite de 200 000$ en diffamation intentée par Luigi Salvatore. «On ne peut pas décider qu'un citoyen, parce qu'il a été associé à un parti, que ce soit le nôtre ou un autre, aura plus de droits», a affirmé hier le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.

Le ministre ajoute : « Ce n'est pas une question d'être pour ou être contre (M. Grégoire). C'est que les citoyens ont tous les mêmes droits. Alors, après ça, on va aider qui? (...) L'État devra payer les avocats de tout le monde? On ne peut pas prendre un cas comme ça pour en faire une petite ligne politique.» (Source: Cyberpresse)

Mais qui va payer pour la Commission Bastarache?

mardi 30 novembre 2010

Lentement la poussière retombe

Résultats de l'élection partielle dans Kamouraska-Témiscouata: quelques statistiques:

Et pourtant…

Le Parti Québécois n’avait pas gagné dans Kamouraska-Témiscouata depuis 1981, record du parti en élections générales.

Nous y avons fini troisièmes lors des trois dernières élections.

Le Parti Québécois avait récolté 22 % du vote en 2008 : c'est une progression de 16 points!

Le Parti libéral a connu son pire score dans la circonscription depuis 1976.

Le Parti Québécois ne l’a pas eu facile en partielle. René Lévesque n’en a jamais gagné une... De toute l’histoire du PQ, nous n’avions enregistré un gain en partielle qu’à 6 reprises.

Laurier-Dorion (2004)
Portneuf, Bonaventure, Laval-des-Rapides (1993)
Anjou (1992)
Montmorency (1991)

Depuis que Pauline Marois est chef du Parti Québécois, 10 élections partielles ont été tenues. Nous avons amélioré notre score par rapport à l’élection précédente à 9 reprises. (Source: site officiel du Parti Québécois)

***

Et pourtant ...

En tout cas, merci aux gens de Kamouraska-Témiscouata. Et à André Simard, l'homme qui a pris sur ses épaules le poids de cet énorme défi, toutes nos félicitations.

Et que continue de tomber tranquillement, la poussière!

Méchants revirements

Qu'est-ce que les Alouettes et Jean Charest ont en commun ce matin? La surprise qu'ils ont causée à la toute dernière minute de jeu.

Contre toute attente, dimanche c'était les Alouettes qui remportaient la Coupe Grey, et hier soir ce fut au tour de Jean Charest de perdre un comté quasi gagné d'avance. Allez comprendre les revirements, vous!

Coîncidence certaine, Garnotte du Devoir ne pouvait pas mieux l'expliquer hier.

vendredi 26 novembre 2010

Je cherche, donc je suis

La politique, j’en ai jusque là ...! D’ailleurs, à l’instar d’un loustic, hier matin, je me demande moi aussi: «Qu'ont donc en commun messieurs John-James Charest, Gilles Vaillancourt, Tony Tomassi, Gérald Tremblay, Richard Marcotte et Lisa Frulla ? Qu'ont-ils donc en commun? Je cherche. Je cherche

Entre-temps, au Québec, être indépendantiste est en soit une tare. Pour être dans la norme, il est préférable de rentrer dans le rang. Si on se situe à mi-chemin entre la gauche et la droite, puis qu’on possède un brin d’éthique et d’honnêteté, ah ben, là, on est carrément suspect.

mardi 23 novembre 2010

Les sisisis et les nininis

Les sisisis

«Les maires de Mascouche, de Terrebonne, de Saint-Jérôme, l’inspecteur-chef Duchesneau, tous se “retirent temporairement” le temps qu’une enquête soit faite sur leur probité.

C’est une bonne idée, ce retrait temporaire.

Et si les contribuables québécois se “retiraient temporairement” du paiement de taxes et d’impôt au Québec, le temps qu’une enquête soit faite sur l’utilisation éthique de cet argent ?

Ce n’est qu’une suggestion, comme ça, pour faire jas
er !» Jean-François Lisée - L'Actualié

Et aujourd'hui les nininis

À Mascouche, dans le comté de Masson, l’organisateur libéral, George Boudreault, aujourd’hui à la retraite, nie formellement avoir pu jouer un tel rôle.

David Grégoire impliqué dans son témoignage nie formellement ce qu’un autre avance.

Le directeur général de la ville de Mascouche, nie avoir donné une enveloppe au candidat.

Luigi Salvatore, joint au téléphone, nie qu’il a donné de l’argent.

L’organisateur de campagne, Alain Gauthier, aujourd’hui coordonnateur à l’organisation du PLQ pour l’ouest du Québec, nie formellement avoir reçu de l’argent.

vendredi 19 novembre 2010

Maintenant parlons sports

Secret bien gardé

Est-il vrai qu'Amir Khadir
a déjà fait partie des Moudjahidines,
l'équipe nationale de hockey
en Iran?

On dit qu'il semait la terreur.

Bougre de putain

Mise à jour le 19 novembre 2010

Avant-hier soir, chère fidèle, je te disais que John James Charest n’était pas vraiment celui qu’on pense. En tout cas, ce n’est certainement pas celui qui décide de tout. Et il n'est pas le vrai parrain qu'on s'imagine.

Non. Jean Charest ne fait qu’accomplir les basses oeuvres commandées en hauts-lieux et réaliser ce pourquoi on l’a mis là. Et pourquoi l’a-t-on mis là si ce n'est pas pour déconstruire l’État du Québec, l’appauvrir et l’affamer afin de l’empêcher de se séparer? À tout prix !

D’abord, cela ne te surprend-t-il pas de voir l’étrange connivence qui existe depuis un certain temps entre Gesca et Radio-Canada ? Trouves-tu normal, toi, qu’à tous les jours on nous déballe, pour ne pas dire qu’on nous gave d’enquêtes et de scandales, de construction et de corruption, bien sûr, comme si on cherchait à détourner notre attention de quelque chose qu’il ne faut pas qu’on sache, ou encore qu’on perde de vue des choses encore plus importantes? Comme les pertes des 40 milliards perdus dans la CDPQ (Caisse de dépôt et placements) qui n'ont jamais été élucidées ...

Sommes-nous en train de nous faire passer une méga-diversion ... ? Tout ça me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps. J’ai même pensé (et ne suis pas encore sûre du contraire à 100%) que Marc Bellemare aussi fasse partie de cette abominable machination programmée (exprès pour mêler en masse les minables comme nous ... ), par des fédéralistes machiavéliques purs et durs, peu importe qu’ils soient libéraux ou conservateurs dirigés et manipulés par une main invisible.

Tout ça pour en venir à te dire que c’est à force de lire sur Vigile.com des billets comme celui de Louis Lapointe, que j’essaie de faire un peu de rangement (le mot est gros ... !) dans mes esprits pas mal mêlés et surtout éparpillés. Je ne te dirai pas que j’y arrive à coup sûr.

On dirait que plus on avance, moins on voit clair. Le 30 janvier 2010 avait lieu dans les rues de Montréal une vaste manifestation (environ 200 personnes ...!!!) contre la corruption. Y étaient présents Amir Khadir, Louise Harel et Louise Beaudouin. Si on y regarde de près, le message était d'une clarté foudroyante. Et n'a jamais changé non plus.

Depuis les manoeuvres pour cacher la forêt n'en finissent plus de s'empiler. Pendant ce temps, John James Charest, à lui tout seul, reste solide comme un chêne. Incroyable, quand même. Mais qui donc le protège?

mercredi 17 novembre 2010

Le vertige

Cette dernière fin de semaine, lors d’un Conseil général du Parti libéral du Québec, le militant libéral Martin Drapeau de la circonscription de Groulx a présenté une simple demande de débat sur la pertinence de créer une commission d’enquête pour fouiller les liens entre l’industrie de la construction et le crime organisés. Personne n’a «osé» le seconder.

Ce lâchage de la part de son parti montre bien de façon éloquente (lire gênante) à quel point ces gens-là (500 personnes présentes, faut le faire ... !) avaient la tête ailleurs comme s’ils avaient été dans une autre dimension : Second Life ...

«Aujourd’hui, on peut dire qu’en optant pour l’esquive, ce parti, son chef, ses ministres, ses députés et ses militants ont fait le choix d’être en rupture avec la population du Québec.» écrivait dans Le Soleil, Pierre-Paul Noreau, hier.

Le Québec est en colère. Une pétition est en marche pour demander la démission du premier ministre. On voudrait bien que chaque signature soit un petit coup de butoir qui fera tomber ce gouvernement de pierre.

Mais pourquoi tant d’acharnement, d’aveuglement, d'entêtement, d’obstination, de persistance et de résistance de la part de John James Charest, que cela finit par donner le vertige ? Mais de quoi a-t-il peur? A-t-il peur qu'on fasse tomber des ponts récemment construits ? Ou qu'on s'en prenne physiquement à sa personne ou encore à sa famille? Ou tout simplement de perdre son salaire?

Le Québec n'est pas de mauvaise humeur, M. Charest! Il se sent pris en otage. Pour combien de temps encore allez-vous faire durer le «plaisir»?

mardi 16 novembre 2010

La bête

C’est pas que je suis contre le parti Québec solidaire. Mais je trouve dommage qu’un gars comme Amir Khadir soit le parrain que d’une pétition ... qui cherche donc jusqu’où ça nous mènera.

C’est tout.

La mafia est une bête qu’il faut nourrir si on veut, qu’à son tour, elle nourrisse nos intérêts. La mafia est là simplement parce qu’on lui permet d’exister.

Pourquoi la mafia est-elle si florissante au Canada et surtout au Québec? Il faudrait d’abord qu’on sache qui mène et qui gère ces deux entités. Par un étrange phénomène, ce ne sont pas ceux-là (lire les guignols) qui sont à la tête de ces deux États. Non. Il faut lever les yeux encore plus haut pour voir qui détient le vrai pouvoir. Dans ce cas-ci, je vous laisse le deviner.

Alors là, seulement, on peut dire qui permet à la mafia d’être «ça».

Des choses pas correctes à Laval?

Tout le monde s'y attendait, mais ...

«Attends de voir la mairie de Laval.
Ils vont en voir de toutes les couleurs.
C'est le maire le plus corrompu du Québec! »
nous prédisait Lolo, il y a quelques jours dans ce blog, dans son commentaire sur le même sujet de la corruption.

Cela dit, ce n’est pas d’hier que des choses pas correctes se passent à Laval, la troisième ville en importance au Québec.

Deux candidats au poste de députés, dont Serge Ménard*, auraient refusé une liasse de billets que leur aurait offert généreusement (lire illégalement) le maire de Laval élu à répétition avec des majorités impressionnantes depuis 21 ans.

La question qui tue : les heures du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, sont-elles comptées?

Pour en savoir plus

* Serge Ménard :
Député à la Chambre des communes (depuis 2004)
Porte-parole du Bloc Québécois en matière de justice et procureur général (depuis septembre 2009)
Porte-parole du Bloc Québécois en matière de sécurité publique et protection civile (depuis septembre 2009)

Serge Ménard représente le comté Marc-Aurèle Fortin, mon comté justement.

vendredi 12 novembre 2010

Au Bois-de-Saraguay

Caricature Beaudet- Rue Frontenac


«Ô, Cruella, au Bois-de-Saraguay j’irai faire un p’tit tour
Voir les mafiosi se crêper le chignon aux alentours
Pendant que leurs corps morts font l'affaire des vautours.
»
May West : Extraits des Petites Odes Toutes Croches à Cruella

mercredi 10 novembre 2010

On n'en peut plus

Au secours!
Je n'en peux plus.
J'ai besoin d'air.
À tout le moins de savoir s'il y en a d'autres
qui sont dans le même état que moi:

ÉCOEURÉ(E)S
SUFFOQUÉ(E)S

Je ne lis pas souvent ce journaliste
(il m'agace justement ...!!!)
mais cette fois-ci,
il a frappé dans le mille.

Bob, le bricoleur

lundi 8 novembre 2010

L'insignifiance des institutions de contrôle

Hier soir, j’ai vu l’émission Enquêtes Comme il fallait s’y attendre, il y avait de quoi se mettre en colère. Je n’ai pu m’empêcher d’y voir toute la profondeur, la largeur, la hauteur et l’épaisseur du puits immonde dans lequel grouille, très à l'aise, notre petit monde municipal.

«Ce qui ressort de cette série déprimante de portraits municipaux, c'est l'insignifiance des institutions de contrôle. Le Directeur général des élections manque toujours de preuve, le ministère des Affaires municipales est mou et tout continue comme avant. «Tout le monde» sait comment ça fonctionne... rien n'arrive.», écrit Yves Boisvert, exaspéré, dans Cyberpresse, ce matin.

Rien n’arrive? Alors, là on peut dire sans se tromper :

Allégeance libérale = corruption
Corruption = allégeance libérale

On dirait qu’un virus indélogeable paralyse toutes nos institutions de contrôle.

Avant aujourd’hui, il y avait bien Montréal et Boisbriand, mais là s'ajoutent d’autres noms de villes, comme Mascouche, St-Jérôme, Terrebonne, Ste-Julienne, Lachute, Laval ... Toutes des villes dans la grande périphérie de Montréal.

Depuis plus d’un an, de nombreux Québécois ont d’abord fait des mains: ils ont signé quantités de pétitions et ont écrit un nombre incalculable de chroniques, de commentaires, d’articles, de messages dans leurs blogs, etc.

Puis, certains ont aussi fait des pieds en marchant dans les rues de Montréal pour montrer leur colère à l’égard de ce fléau et le refus inquiétant du gouvernement libéral de Jean J. Charest d’instituer une vaste enquête publique contre la collusion et la corruption dans la construction. Rien du tout n'est arrivé, là aussi. Que des cataplasmes!

Mais allons-nous sortir un jour de ce bourbier?

samedi 6 novembre 2010

Sauver les meubles

C’est pas pour rien que Stephen Harper investit depuis quelque temps des milliards de dollars dans l’équipement militaire. Le premier ministre a-t-il vu venir des choses que, nous, on n’aurait pas encore vues? Aurait-il compris le sens de la prophétie de Jean de Jérusalem ...?

C’est vrai qu’il n’y pas si longtemps, on l’a vu se frotter les mains de plaisir rien qu’à entendre le ruissellement de la calotte polaire qui fond à vue d’oeil, en comptant grosso modo les milliards de barils de pétrole que pourrait contenir le sol arctique. Pour ça, on a cru qu’il n’aurait besoin que de quelques steamers pour protéger la souveraineté canadienne dans ces eaux-là.

Mais de là à vouloir faire intervenir les Forces canadiennes et les casques bleus aux quatre coins du globe en raison du réchauffement de la planète, «qui provoquera une course aux ressources naturelles, des guerres régionales violentes et des catastrophes en cascade», rapporte un document de l'armée canadienne, dont Le Devoir a obtenu une copie, il y a de quoi secouer Les Sceptiques du Québec. Comme dit si bien monsieur L’Autre : « Sont pas capable de contrôler l'Afghanistan, mais sont capable de contrôler le climat !!!».

Si seulement, il n’avait pas été aussi acharné à considérer la lutte contre les changements climatiques comme une non-réalité, on pourrait comprendre. Le voilà maintenant qu’il se prépare lourdement à tenter de sauver les meubles.

vendredi 5 novembre 2010

Ah! les gènes

En France, la fureur sociale ne dérougit pas. «Ce n’est pas une surprise. Depuis plus de deux siècles, la contestation politique fait partie du code génétique de la société françaiseExtrait: Le Monde diplomatique , 4 novembre 2010

Pendant ce temps, ici, au Québec, on a dit aux Québécois avec le plus arrogant des sans-gêne qu’ils avaient la corruption dans leurs gènes. Depuis la colère de certains monte en graine. Jusqu'où ça ira?

Si vous voyez cette affiche ou d'autres qui lui ressemblent, ne vous inquiétez pas.
C'est légal ...!

À l'Assemblée nationale

Cette semaine

Et dans une cour d'école

La semaine d'avant

samedi 30 octobre 2010

Chacun à leur manière

Peu importe comment on les appelle: les ex, les belles-mères, les revenants, etc ...

Les ex-chefs du PQ n’en peuvent plus de se morfondre devant le miroir de leur échec à faire du Québec un pays libre et indépendant quand ils étaient à la tête de leur parti.

Ni l’un ni l’autre, que ce soit Lucien Bouchard, Jacques Parizeau (le seul qui ait vraiment essayé) ou Bernard Landry, aucun d’entre eux n’est heureux du sort que leur réserve(ra) l’Histoire.

«Au pouvoir, comme dans l'opposition, le Parti québécois a toujours eu du mal à accorder à ses chefs la liberté de choisir les stratégies qui leur paraissent les mieux appropriées à la conjoncture du moment.», écrit Bernard Descôteaux, ce matin, dans Le Devoir.

Est-ce pour mettre un baume rafraîchissant sur cette plaie vive qui les tenaille, qu’ils n’ont de cesse de picosser chacun à leur manière, la leader actuelle du parti, Pauline Marois et tout ce qui l'entoure?

Les mots roses qui tuent

L’automne 2010 est morose au pays du Québec. Pas étonnant, les discours qu’on martèle de tous bords tous côtés sont remplis de mots roses.

«Ce discours, il ressemble à ceci: il y a une "grande lassitude" envers les deux partis; la population est "cynique" et "indifférente"; on croule sous l'"immobilisme"; un "énorme vide" reste à combler par la droite; nos finances sont "dans le rouge" et on fonce droit sur un "mur"!», pour citer ici Josée Legault.

Mais madame Legault aurait-elle oublié «les vraies affaires» qu'on ressort chaque fois qu'on veut pousser la vraie affaire de la question nationale sous le tapis. Au fait, s'il est un autre mot rose que je ne peux plus entendre, c'est bien celui-là.

Ce sera bientôt l’Halloween. Pour les petits et grands Québécois qui se meurent d'ennui, la peur est leur seule porte de sortie.

Donc, droit devant, à droite toute!

Et qu'au Jour de l'An des Sorcières, leur bal soit joyeux!

***

Point à la ligne

Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, le premier ministre Jean Charest a affirmé que les Québécois ne veulent pas d'un autre référendum, 15 ans après celui d'octobre 1995. Qu'on leur a volé, aurait-il fallu qu'il précise.

Qu'il ait raison ou non sur ce point-là, à mon sens, à mes yeux et à mes oreilles, Jean Charest n’a plus la crédibilité pour parler au nom des Québécois francophones.

mercredi 20 octobre 2010

Vigile.net vous dit: « Merci, monsieur Charest!»

Duo de cons

Quand la colère gronde, il n’y a plus de limites aux maux des mots. Nicolas Sakrozy est-il malade ? Peut-être. Enfin, plusieurs le souhaiteraient. Bref, on lui trouve les traits tirés, l’air hagard, le teint jaune ...

En tout cas, si jamais il est malade, il l’est du cerveau, penseront certains. C’est un malade mental, diront d’autres. Et aussi un rat d’égout, un pervers, un ultra capitaliste, un cafard. Etc.

Dans Marianne, on comprend, on découvre et on réalise que Nicolas Sarkozy est finalement incompétent, ou dangereux, au choix, sa gestion de la réforme des retraites s'avère calamiteuse. Un véritable désastre.

À suivre.

Au Québec, suivant le même parallèle, Jean Charest, le frère siamois de l’autre, (les deux sont issus du même père ...) n’a pas été épargné lui non plus. Depuis l'adoption de la loi 115, lundi, on l’a accusé de fossoyeur de la langue française, de petit premier ministre, de sale politicien nuisible pour le Québec et quoi encore.

Mais ce n’est pas tout. Ce que j’ai entendu de plus approprié à son égard est venu d’un résistant de Vigile.net, (oh! que de violence, M. Desgagné !), qui dans sa chronique d’hier, le traitait volontiers de ... traître et collabo en chef d’Ottawa, de radical de la dépendance, d’extrémiste de la servitude, de fou furieux de l’exploitation de l’homme par l’homme et de terroriste du capital parasitaire.

Mais combien de fois avant aujourd’hui, aura-t-il fallu entendre dire qu’il est tout simplement incompétent et imbécile ? Dans le mot incompétent, il y a des cons. Voilà comment Paul Desmarais les aime et les choisit. Qui ? Mais ses marionnettes, voyons !

Heureusement qu’on n’a pas que des mots durs et virulents envers JJ. Charest. Grâce à sa dénonciation absurde, bête, loufoque et stupide du site Vigile.net à l’Assemblée nationale lundi, cette semaine, JJC s’est transformé malgré lui en collecteur de fonds efficace.

Pour éviter de dire qu’il a compté dans son propre but, on dira plutôt qu’après cette dénonciation, John James Charest a réalisé un coup de maître (un coup de main, si vous préférez), car jamais en 15 ans de sa précaire existence, le site controversé n’aura reçu autant de visiteurs ni surtout autant d’appuis financiers et cela, dans une seule journée.

Faut le faire, non ?

Des radicaux libres

De la manifestation de lundi soir, à Montréal, devant les bureaux de JJ. Charest et à laquelle j'ai assisté (et où j'ai encore bien failli mourir de froid ...), je n'ai pas toutefois que ce mauvais souvenir.

Durant toute cette triste journée, nous avons souvent entendu JJ Charest traiter de «radicaux», tous les opposants à sa loi 115, en commençant par le PQ, soit l'opposition officielle, puis tous les résistants de Vigile.net, «Là, où je m'abreuve», comme je le dis si bien en marge de ce site, et bien sûr, que j'appuie à l'occasion selon mes moyens.

Alors qu'un orateur harangait la foule en citant les propos de JJ. Charest qui avait parlé de nous, les radicaux (de la libre expression ...!!!), voilà qu'une femme debout derrière moi, s'est écriée: «Des radicaux libres ...! » Elle avait cent fois raison. Voilà ce que nous sommes.

Des radicaux libres ... de nous exprimer!

Génial!

Le dernier mot de Pauline Marois

C'était dans la nuit de lundi à mardi,
juste avant le vote vers 7 heures hier matin,
après une longue nuit de discussions sur la loi 115.

Ce discours dure près de 13 minutes.
Prenez le temps de l'écouter jusqu'à la fin
quitte à prendre de petites pauses.

Sur Youtube

lundi 18 octobre 2010

Lundi Noir

En effet, seuls les riches allophones et francophones
auront le choix des écoles passerelles pour leurs enfants.
leurs frères et soeurs et leurs descendants.

Le gouvernement Charest les appuiera
en confirmant le jugement de la Cour suprême
par le baillon qu'il imposera
à l'Assemblée nationale en ce lundi noir.

Mais, en même temps,
aujourd'hui c’est aussi la manifestation
contre le projet de loi 103, ce soir,
à partir de 18 h.

Y aura-t-il autant de gens
à cette manif pour la survie de la langue française, à Montréal,
que lors de la Marche Bleue pour un auditorium, à Québec,
il y a quelques semaines ... ?

***

mardi 12 octobre 2010

Monsieur et Mme Brochen

On veut bien ne pas tout croire ce que l'on reçoit dans nos boîtes de réception via Internet, mais lorsque j'ai reçu le message qui suit, cela m'a étonnée et fait réfléchir. Parce qu'on ne savait pas tout.

Martine Aubry et son avocat de mari

On sait qu'elle porte le nom de son ex mari. Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle a gardé le nom, elle épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen, salafiste et avocat musulman. Mais on ne sait pas tout! Voici le portrait de son époux!

Jean-Louis Brochen est inscrit au barreau de Lille depuis 1969, spécialisé en droit pénal et en droit social. En 1971, à la mort de son père, il reprend son cabinet. Il est bâtonnier du barreau de Lille en 1992 et 1993, comme celui-ci l'avait été avant lui. Son fils cadet aussi est avocat, associé au cabinet familial. En 1993, il défend les 17 lycéennes voilées exclues par le lycée Faidherbe.

En 2001, aux assises de Douai, il défend l'un des trois membres du gang de Roubaix. Ajoutons qu'il a aussi défendu le sinistre groupe de Rap "Sniper" ouvertement raciste (anti-blanc bien sûr !) de passage à Lille en 2003...

Il épouse Martine Aubry, maire de Lille le 20 mars 2004. Il est l'avocat de la ville de Tourcoing et de personnalités de la municipalité de Lille … Il participe à la rédaction d'un livre, l’Acharnement (Chronique de la répression des 7 postiers de Lille Lezennes), et aux tournages d'un épisode de Justice en France de Daniel Carlin et Tony Lainé et d'un documentaire pour France-3 « Roubaix commissariat central » (un film de Mosco Boucault) en tant que conseiller juridique. Il est surnommé « l'avocat des islamistes »

Il faut que tous les Français sachent à quoi ils devront s’attendre si Martine Aubry arrivait un jour par malheur au pouvoir. Nous entrerons de plain-pied dans l'islam comme cela est déjà le cas à Lille.

Il suffit de voir que depuis qu'elle dirige sa ville, il y a une demande de différenciation de la nourriture dans les cantines scolaires !!

On comprend mieux maintenant
- le nombre d'employés musulmans à la mairie de Lille
- la piscine réservée aux musulmanes
- la cuisine différenciée dans les écoles
- les banques musulmanes
- les écoles islamiques
- les cinémas, les restaurants, les salles de spectacles séparées pour chaque sexe.

***

P.S. En septembre, dernier, à la faveur d'une visite privée à Paris, la chef du PQ, Pauline Marois, avait rencontré la première secrétaire générale du PS, Martine Aubry (en plus de s'entretenir avec un des ténors de la «Sarkozie», Jean-François Copé). Si ce qu'on décrit plus haut a une quelconque crédibilité, on présumera que madame Marois est bien au fait des penchants, disons plutôt accommodants de Martine Aubry.


***

Mise à jour, 30 octobre 2010

Ci-dessous le vrai mari de Martine Aubry

vendredi 8 octobre 2010

La signature de J.J. Charest

À quoi lui sert de se ballader partout à travers le monde (à nos frais), si pour satisfaire ses intérêts électoraux, il est prêt à ne pas respecter les ententes qu'il a signées?
Même en torréador, J.J. Charest n'arrive pas à nous faire rire.
Sauf quand c'est Garnotte qui le travestit.

En prime ce lapsus savoureux :
« Je vais vous dire qui ils blâment. Ils blâment l’industrie de la corruption. »
J.J. Charest - Ici - 5 octobre 2010

jeudi 30 septembre 2010

Le Tarzan national canadien

Ces jours-ci, c’est le 10è anniversaire de la mort de Pierre-Elliot Trudeau. On comprend qu’il soit devenu un héros au Canada anglais. Eux, s’en souviennent.

Heureusement que Michel David nous en a parlé ce matin, si non on n’aurait jamais su ... Il y a tellement d’événements douloureux rattachés à sa mémoire que toute une génération de Québécois préfère oublier.

Si l’article UN du programme souverainiste est de faire l’indépendance, on espère bien que l’article DEUX sera de débaptiser l’aéroport de Montréal, à Dorval.

Que son âme repose en paix!

mardi 28 septembre 2010

La réponse

Ce n’est pas parce que les Anglophones le pensent et nous le disent qu’ils nous l’apprennent. La corruption serait inscrite dans nos gènes, comme une tare, croit-on du côté du magazine Maclean’s, sous la plume de son bloguiste le plus raciste, Andrew Coyne. Le pire, c’est que cette tare, si tare, il y a, nous a été transmise par ceux-là mêmes qui nous la reprochent aujourd’hui.

Qui corrompt tant le Québec?

Voici la réponse

dimanche 26 septembre 2010

Quebec Bashing or not?

Avant de grimper dans les rideaux, il aurait fallu lire attentivement jusqu'au bout le texte de Martin Patriquin dans le Maclean's de vendredi dernier, 24 septembre 2010.

Que le gouvernement du Québec soit corrompu, c'est vrai.

Que le PM du Québec, J.J. Charest reçoive un salaire supplémentaire de 75 000$ par année de son parti, c'est vrai.

Que les scandales s'empilent les uns après sur les autres depuis des mois, c'est vrai.

Que le gouvernement refuse une enquête publique sur la corruption dans la construction depuis plus d'un an, c'est vrai.

Que la FTQ soit aussi corrompue que le gouvernement, c'est vrai.

Et quoi encore? Jusque là, rien à redire. Tout est vrai!

Allons donc, qui croyez-vous s'en défend le plus en ce moment? Mais voyons, qui à part J.J. Charest, ses séides et sa clique de dépendantistes (lire fédéralistes) diront le contraire de la vérité?

Selon moi, une grande erreur de Maclean's, c'est d'avoir choisi le mauvais symbole pour sa page couverture. Si seulement on avait fait la distinction entre un Bonhomme Carnaval authentique et son subtitut beaucoup explicite (voir photo plus haut) en mettant le vrai visage de la corruption au bon endroit, tout le monde aurait été satisfait. Cela aurait été plus logique.

Regrettable, mais, ce n'est pas la première fois qu'un Canadien colonisateur, Martin Patriquin, qui possède une certaine connaisance du Québec et de ses problèmes (la preuve, il en a dressé une longue liste), ne comprenne ni du cul ni de la tête, évidemment, la raison pour laquelle les Québécois, disons, leurs gouvernements fédéralistes ont tendance à être (plus ou moins) corrompus depuis la Confédération. Et en plus d'errer et surtout de beaucoup charrier, mais avec quel culot, il a traité le Québec de province la plus corrompue au pays des merveilles ... !

J'ajouterais aussi que Maclean's aurait intérêt à s'atteler à la difficile tâche de former son blogueur, Andrew Coyne, qui lui aussi, semble ne comprendre cette province qu'à travers la menue paille de ses préjugés.

En terminant, historiquement parlant, il est difficile de secouer un peuple conquis depuis des générations. Encore plus, un colonisé moderne qui possède une maison, un emploi, une auto et pour qui la marche la plus longue et la plus ardue, est de grimper dans les rideaux.

Maintenant reste à savoir si après avoir été suffisamment ébranlés par le choc des vérités et celui des préjugés, cela secouera suffisamment l'immobilisme des Québecois moyens, de sorte que, une fois descendus de leurs rideaux, ils se mettront ENFIN à descendre aussi dans la rue à la grandeur du territoire.

samedi 25 septembre 2010

À chaud et à froid

Hier et avant-hier, c'était SHOWTIME, à la Commission Bastarache. Ce diable d’homme, le premier ministre du Québec, J.J. Charest, impressionnera toujours la galerie et le petit peuple. Après coup, on dira qu’il s’est débattu avec aplomb. Ce qui suggère qu’on s’attendait à mieux de la part de l’avocat Jean-François Bertrand, et à moins du témoin qui était contre-interrogé. Mais il y a une chose certaine dans tout ce spectacle. Signe des temps, le peu de cas qu’on fait de nos institutions.

Quelle importance, allez-vous me dire, mais a-t-on remarqué jeudi dernier à quel point l’entrée en salle d'audience du juge Bastarache a été complètement ignorée par la meute de photographes, qui s’affairait autour de Jean Charest, la vedette principale, alors que ce dernier venait de s’installer à la table des témoins? C’en était gênant de voir le pauvre juge qui se tenait debout, et qui attendait qu’on remarque enfin sa présence avant de finir par s’asseoir.

Incidemment, le propos de Christian Dufour, politologue à l'École nationale d'administration publique, vient confirmer à son tour le même malaise suite au passage du PM à la commission: «J'ai trouvé ça humiliant pour lui, mais aussi pour tout le Québec. Voir un premier ministre prêter serment, comme un accusé, ça secoue. C'est l'institution qui est appelée à la barre», dit-il.

Le smog

Je n’ai pas beaucoup suivi les audiences de cette commission. Mais le plus désolant c'est de voir avec quelle insouciance, voire désinvolture, le premier ministre du Québec se plaît et se complaît à vivre sur une planète différente de la nôtre. C’est comme si, depuis 2003, il en avait transformé complètement toute l’atmosphère et y aurait injecté la sienne. Le Québec tout entier est recouvert d'un épais smog qu'aucun vent solaire n'arrive à nous débarrasser. C'est peu dire.

Collusion. Corruption. Financement de son parti. Ingérence politique. Magouilles. Manigances. Mensonges. Lois. Règlements. Etc. Tous ces mots-là n’ont de sens que le sien. Et il est parfaitement à l’aise avec l’air toxique qu’il respire. Sauf que cet air-là ne convient pas à tout le monde et commence à prendre à la gorge de la majorité.

Enfin, faisant référence brièvement à la bombe puante du magazine torontois Maclean’s, édition du 24 septembre 2010, quand un chef de gouvernement salit la réputation de son État, c’est tout son peuple qu’il éclabousse. Et ça, un peuple, si empoisonné soit-il, ne le tolérera pas longtemps.

***

Merci, Garnotte, de m'avoir fait rire!
Il faut bien rire quand même ...

vendredi 24 septembre 2010

Fore ... midable!

Caricature: Garnotte - Le Devoir

Franco Fava, organisateur de tournoi de golf pour le PLQ...
Caddy = courroie de transmission ... !

mardi 21 septembre 2010

Faites vos jeux!

Qui remplacera J.J. Charest lorsque ce dernier décidera de démissionner? Richard Le Hir, entre autre chroniqueur dans Vigiles. com cite un article dans Cyberpresse pour creuser un tantinet la question. «Il y a de ces signes qui ne trompent pas. La manchette de La Presse ce matin n’est pas un effet du hasard. Elle est au contraire calculée pour infliger un maximum de dommages à Jean Charest et hâter son départ.», écrit M. Le Hir.

Et sachant que J.J. Charest est le poulain sur lequel avait misé Paul Desmarais pour accomplir ses basses oeuvres de destructuration et de démolition des institutions québécoises afin de les fragiliser (lire fédéraliser), dans l'état délétère qui règne au gouvernement embourbé dans les méandres de la commission Bastarache, il est bien évident qu'on cherche, en effet, à infliger un maximum de dommages à celui qui n'a pas livré la marchandise comme on l'aurait souhaitée.

Or, pour répondre à Grisou qui, dans son commentaire, croit qu'«on va voir ressurgir par hasard (sic) un nouveau dauphin qui doit être déjà prêt à prendre la relève. Mais qui ?» et puisqu'elle pousse l'ironie jusqu'à ouvrir les mises, je me laisserai paresseusement guider ici par la ridicule facilité en misant sur le premier nom qui me vient - par hasard (re-sic) - à l'esprit: Jean-Marc Fournier.

Liens:
Desmarais lâche ses pitbulls
La manchette de La Presse

vendredi 17 septembre 2010

Le bout du tunnel?


Garnotte, Le Devoir, 17 septembre 2010.

Merci, Marcel de nous avoir enfin mis sur la vraie piste de la commission Bastarache.
Et merci à Mathieu Turbide, du Journal de Montréal, qui nous éclaire cette piste en posant la question: «Pourquoi un avocat qui souhaite devenir juge aurait-il l'idée de donner son curriculum vitae à un solliciteur de fonds du Parti libéral ? »
Je crois qu'on commence à voir la lumière au bout de ce tunnel si long et si sombre.
L'argent de nos impôts servira-t-il enfin peut-être à quelque chose. Qui sait?
Courage, espoir et patience, chers concitoyennes, concitoyens!

Marcel, les avocats et la «famille»

jeudi 16 septembre 2010

L’expert Jean Narrache

Mise à jour aujourd'hui

Je ne suis pas très intéressée par la commission Bastarache. Peut-être de loin. Le seul intérêt que j’y vois, c’est de passer en revue les nombreux commentaires des gens qui suivent les faits divers et interrogatoires. Et bien sûr, les compte-rendus de certains analystes que je crois sérieux et authentiques.

Or, hier c’était au tour d'un expert en datation et analyse de l'encre. Paraît-il que l’expert qu'on a invité dans le but de trouver quelque indice qui pourrait discréditer le témoin principal, n’a rien trouvé ou prouvé autre chose à part le fait que les notes de M. Bellemare étaient écrites en trois couleurs différentes.

On n'a donc pas pu prouver les dates des encres suite à l'analyse. D'ailleurs, j’ai bien ri en lisant cette ligne d’un commentateur, à savoir qu’il faudrait peut-être faire venir (désormais) un archéologue et de passer l'encre au carbone 14 ...

Phrase souvent lue : «Heureusement que le ridicule ne tue pas!» Mais deux questions se posent. D'abord celle sensée aller droit au fond des choses est encore et toujours de savoir s'il y a eu, oui ou non, influence indue sur la nomination des juges.

Puis au lieu de savoir combien de crayons possédait M. Bellemare, quand allons-nous obtenir de la commission Bastarache les archives 2003-2004 du registre que les visiteurs doivent signer avant d'entrer au bureau de Jean Charest?

mercredi 8 septembre 2010

Les manifestations monstres

L’automne dernier, nous étions une soixantaine à manifester dans le vieux-Montréal contre l’avocat Brent Tyler qui avait défendu en Cour Suprême la cause des gens fortunés qui tenaient absolument à envoyer leurs enfants à l’école anglaise, en passant par des écoles passerelles. J’étais de ceux et celles qui y voyaient là une autre attaque de front à la loi 101.

Puis, l’hiver passé, une grosse manifestation où environ 200 personnes courageuses, dont Amir Khadir, Louise Beaudouin et Louise Harel, ont marché par un froid de canard dans les rues de Montréal jusqu’aux bureaux du PM John James Charest, afin de manifester leur indignation à l’endroit de la corruption et des nombreux scandales qu’on commençait à peine de découvrir par les médias interposés?

Sans oublier cette manifestation monstre de 600 personnes, un soir d’hiver, celle-là aussi sur le sujet périlleux de la langue française, à laquelle Pierre Curzi et combien d'autres nous ont secoué la couenne de l'émotion. Bon.

«Après tous les assauts juridiques subis par la loi 101 et qui l’ont passablement affaiblie, le Québec se trouvait déjà à genoux. Aujourd’hui (7 septembre 2010), la ministre St-Pierre trouve que c’est encore trop et ne nous propose rien de moins que de vivre à plat ventre… histoire de ne plus déranger personne.» Source: Blogue de l'auteur - Réjean Parent, Président de la Centrale des syndicats du Québec, 7 septembre 2010

Tout ça pour dire que 600 + 200 + 60 personnes n’ont pas provoqué beaucoup de sourcillement ni de vacillement ou quoi que ce soit qui aurait pu ébranler les colonnes du temple gouvernemental, à Québec. Rien de tout cela, mais ai-je besoin de dire qu’on se sent bien seul dans ces moments-là.

Autre pays, autres moeurs! Hier, en France, à Paris, à Lyon et à Marseille, entre autres, des manifestations monstres ont permis de voir à quel point les Français, on parle ici d’un million à deux millions et demi de personnes, ont du coeur au ventre quand il s’agit de faire connaître leur mécontentement, pour ne pas dire leur écoeurement total, face au gouvernement, au président de la République et à ses agissements. Cette fois-ci, c’était pour contester la dernière loi sur les retraites que le gouvernement Sarkozy veut désormais absolument leur imposer. Mais après le gros scandale de l'été, Sarkozy a-t-il la crédibilité nécessaire pour faire accepter cette réforme aux Français?

Manifester, ça défrustre. Et les Français n'ont pas mis longtemps à s'organiser. Pas surprenant, ils ont les syndicats et de nombreux autres mouvements sociaux et populaires qui mènent ces manifestations à terme. Alors qu'ici, au cas où vous l'auriez oublié, les syndicats (enfin les plus importants) sont aussi corrompus que le gouvernement et bien sûr, surtout de connivence avec lui.

En tout cas, on le sait maintenant, Jean Charest et Nicolas Sarkozy vivent à leur manière des moments difficiles depuis quelque temps.

Les deux ont beau dire qu’ils gardent le cap mais, aux prises avec des scandales, des magouilles, et autres problèmes sans précédent, il suffirait qu’un secret se dévoile, qu'une malversation se révèle, que le gouvernement tombe ou le peuple se révolte.

Mais un seul, pour l’instant, (a la chance ou le bonheur, c'est selon...!!!) qu’un malheur lui tombe dessus au bon moment, avec la mort de l'un de ses ministres, par exemple. Ouf! Et vite la diversion s'inscrit à l'agenda de toute une population!

mercredi 1 septembre 2010

« C'est moi qui dicte les règles »

Ça, c’est quand le pouvoir monte à la tête de ceux (ou celles) qui se le sont appropriés peu importe la manière. L’effet pervers qui en découle se résume à un phénomène qui tend à réveiller le «gène» de l’autocratie qui sommeille en tout être humain qui s’en prévaut. En ces temps troublés et troublants, ici comme ailleurs, les nombreux exemples de ce phénomène en politique actuellement ne manquent pas.

Commençons par la Russie, où Vladimir Poutine dirige et mène avec un bras de fer sa marionnette en attendant de reprendre le pouvoir.

Patient, il prend tout son temps qu’il consacre à fabriquer son image de futur tsar pour quand le moment de gloire sera venu. Pour cet homme machiavélique, le pouvoir tel quel ne suffit pas. Il lui faut davantage : rien de moins que de se tenir debout au-dessus de la chose.

Entre-temps, en France, le petit Nicolas magouille et grenouille de toutes les façons possibles afin de mettre la main sur le bon moyen de se sortir du bourbier dans lequel il a peine à se dépêtrer depuis quelques mois. «Tasse-toi, espèce de con ...!», en commençant par les ethniques, lui sert de leitmotiv.

Maintenant, au Canada, comme on a pu le constater à maintes reprises, Stephen Harper est l’un de ceux qui souffre le plus du malaise.

Il fallait entendre sa dernière perle aux dépends des pauvres Inuits dont il cherche à leur extirper le privilège de vivre dans son beau et grand pays. Sur le monument que ses zélotes lui érigeront plus tard pour la postérité de l’unité canadienne, quelque part dans un océan de sables bitumineux dans l’Ouest canadien, il faudra lire : « C'est moi qui ai dicté les règles ».

Enfin, jetons un regard désabusé, pour ne pas dire écoeuré, sur notre minuscule coin de terre provincial.

Si on n’y voit pas de la graine d’autocratie dans les divers gestes qu’a posés notre premier ministre, Jean Charest, depuis le printemps dernier, c’est qu’on est aveugle et volontaire.

Rien que le fait de se servir des deniers publics pour se refaire une image tout en créant une diversion envers la grande et véritable enquête qui révèlerait le fond des choses d’un scandale dont il veut à tout prix cacher l’ampleur, cela montre que le pouvoir a fait enfler la tête et peut aller jusqu'à défriser notre homme.

En espérant que, la panique et/ou le désespoir devant la tournure des événements finira par le ramener sur la même planète que la nôtre, celle du triomphe de la voix du peuple.


D'ici là, remarquez avec quel doigt (doigté et d'honneur...!) se chauffe son homme à abattre? Un geste que pourrait bien adopter le peuple, le jour où il décidera enfin à se lever debout. Ne serait-ce que pour se rendre aux urnes. Pas à genoux mais sur les chapeaux de roues.

Le pouvoir, «cet isolement qui peut mener à la folie» ... ?

À lire sur le sujet: Le pouvoir et ses pièges - Lise Payette

jeudi 26 août 2010

Vive la presse libre!

Le même jour, cette semaine, les médias Le Devoir et La Presse parlaient de Nicolas Sarkozy.

Le premier, libre de penser, informait abondamment les Québécois sur le scandale politico-financier qui remue la France depuis juin dernier et va si loin au fond des choses, qu’il jette enfin la lumière sur la nébuleuse Power Corporation de Paul Desmarais qui grenouille depuis longtemps dans les eaux françaises.

Le second, La Presse, quant à elle, informait les mêmes gens sur les gestes posés à l’égard d’une minorité par le gouvernement Sarkozy, et rapportait qu’un prêtre aurait prié afin que le même Sarkozy soit frappé par une crise cardiaque. Rien de moins! Aucune information sur l’influence ou trafic d'influence du clan Desmarais dans le Sarkogate.

Incidemment, en France, le Sarkogate en est arrivé à un point de saturation corrompue tel qu’on souhaite la mort du président. Jusqu’à ce jour deux personnes s’en sont prévalues publiquement : un prêtre et une blogueuse ... Et ça, ça ne comprend pas tous les silencieux assourdissants. Vous savez ces chiens en beau fusil chargés à bloc qui n’attendent qu’on leur donne le signal pour monter à la Bastille de la démocratie pouplaire?

Ici, le Charestgate poursuit son cours avec la commission Bastarache. Et curieusement suit une trajectoire très similaire à celle du bon ami, Sarkozy. À n’en pas douter, son sérail qui le protège et l’artillerie lourde qu’il a déployée pour le défendre, l’aideront (ou non) à se tenir debout encore un bout, malgré la salve d’allégations que son ennemi a jeté en pâture au public et aux médias, cette semaine?

De toutes les caricatures sur le sujet de la semaine, celle-ci est la meilleure à mon point de vue.

Cherchez la femme!

Parmi les avocats en rangs serrés, le caricaturiste a oublié l'ineffable Me Suzanne Côté, avocate de Jean Charest, qui sursaute et se lève chaque fois que le mot «construction» est cité. Question de ne pas déroger d'un poil du mandat de la commission qui est en cours.

lundi 16 août 2010

Pour quiconque suit les actualités quotidiennes de ces deux politiciens ...

Charest-Sarkozy, tandem et triporteur ?
Mise à jour mercredi 18 août 2010 13h28

Yves Côté
Abonné
Le Devoir
lundi 16 août 2010 06h37

«Je vis en France depuis pas mal de temps et il m'est de plus en plus évident que l'actuel président de la République et le non moins actuel PM du Québec se fréquentent beaucoup et en de nombreuses circonstances... Beau tandem.

Où, quand, comment, je n'ai pas plus de données factuelles que les autres. Mais ce que je constate plus que jamais, c'est que depuis six mois, à ces mêmes types de soupçons et d'accusations qui leur sont portés, ils appliquent exactement les mêmes stratégies de réponses.

Doivent se parler souvent au téléphone ces deux ? Peut-être même font-ils régulièrement des conférences à trois avec leur ami commun, Paul Desmarais premier ?

Pour quiconque suit les actualités quotidiennes de ces deux politiciens, tel je le fais, la réponse positive à ces questions ne peut apparaître que probable. Cela cachant de plus en plus mal que le pseudo-tandem qu'ils forment soit plutôt, et en réalité, un véritable triporteur financier trans-atlantique...»


***

May West
Abonnée
Commenaires au Devoir
lundi 16 août 2010 11h03

Monsieur Côté,

Bienvenue à bord, cher monsieur! Merci d'avoir pris la peine de traverser l'Atlantique pour venir nous dire que, vous aussi, vous avez vu le formidable parallèle qui apparaît de façon si évidente entre les déboires de Sarkozy et ceux de notre pm, Jean Charest, qu'il est impossible de ne pas s’en apercevoir.

Deux triporteurs et magouilleurs? Et pourquoi pas aussi, un voyou? À part ça, je n’ai rien de plus à rajouter. Vous avez tout dit. Oh! bravo, à vous, de vous tenir aussi bien informé. Et de garder l'oeil ouvert sur ce qu'il se passe ici.

Sur le même sujet: La raison du silence


***

Yves Côté
Abonné
Commentaires au
Devoir
mardi 17 août 2010 02h42

L'espoir, c'est eux... Merci.

«Vive les Québécois libres et fins observateurs... l'espoir c'est eux. Merci à Monsieur Rodrigue Guimont qui nous montre sans détour que Jean Charest fait partie du sélect club politique des rolexés, faisant passer le groupe de précédemment français, à dorénavant canadien-français... Si vous ne me comprenez pas, faites "Sarkozy rolex Segala" sur votre moteur de recherche et vous en saisirez immédiatement tout.

Merci pour la gentillesse de May West, que je pourrais sans doute, et sans la froisser, je crois, appeler Marianne ?



Et merci au Devoir et à ses artisans pour leurs efforts constants à rester libres. Qu'ils restent tous vigilants, les adversaires de la liberté se font de plus en plus impatients. »

À lire aussi: Ici

mercredi 11 août 2010

Normal

Manon Cornellier, du Devoir, s’interroge aujourd’hui sur la pertinence du Bloc à Ottawa après 20 ans de présence sur la scène fédérale. Je suis du même avis que monsieur Steve Fortin qui a commenté cet article. Si ce n'était de la présence du Bloc à Ottawa, je ne voterais tout simplement pas au Fédéral. Combien sommes-nous au juste à penser ainsi? Je l'ignore.

Il est bien prouvé (et éprouvé) que pour la plupart des députés fédéralistes québécois, dès qu'ils arrivent à Ottawa, les intérêts des Québécois ne comptent plus beaucoup pour eux. C'est bien connu, peu importe le parti, ils n'en ont plus que pour les valeurs et les intérêts canadiens. C'est bien normal, ils sont FÉDÉRALISTES.

Et je cite la journaliste : «C'est à ces derniers (partis fédéralistes) de faire leurs preuves au Québec. La réussite du Bloc est le reflet de leur propre échec et d'une certaine impasse politique au Québec qu'ils n'arrivent pas à dénouer. La raison d'être du Bloc se trouve là. »

À l'instar de nombreux de mes compatriotes québécois, justement depuis Meech j'ai perdu espoir de ce côté-là. Le Canada anglais n'accordera pas de statut particulier au Québec, si ce n'est que symboliquement parlant.

Alors puisqu’on n'arrive pas à dénouer l'impasse que seule l'indépendance du Québec parviendrait à faire, que cela plaise ou non aux fédéralistes québécois, le Bloc est là pour rester. Et il s'ensuit que je trouve normal évidemment que mes impôts servent à payer les salaires et les pensions de nos valeureux députés bloquistes.

mercredi 4 août 2010

L'entité

Rien qu’à voir, on voit bien qu’une entité quelconque cherche à créer des crises financières, à provoquer des dépressions économiques, et même ira jusqu’à déclencher des guerres dans l’ultime but de contrôler le monde. Le nom de cette entité m’échappe.

Qui l'eût cru? Je n'aurais pas pensé qu'une guerre contre l'Iran pourrait déstabiliser la Russie. Qui d'autre que cet immense et puissant pays porte ombrage aux Maîtres du Monde actuels?

Fabulations que tout ça, j'espère.

mercredi 28 juillet 2010

La grenouille qui se prend pour le boeuf

Je n’ai pas suivi l’affaire de près dans laquelle le gouvernement conservateur de Stephen Harper a décidé que le formulaire long du recensement de 2011 ne sera plus obligatoire. Mais depuis, il s’entête toujours à refuser ce questionnaire long qu’on trouvait très utile dans divers milieux pour différentes raisons. L'affaire a fait beaucoup de bruit en provoquant la démission fracassante du patron de Statistique Canada, Munir Sheikh.

Pourquoi cet entêtement de la part du gouvernement? La journaliste Manon Cornellier en a donné un aperçu: «Ce dont le gouvernement ne veut plus, ce sont ces données précises, détaillées et surtout crédibles qui viennent contredire trop souvent ses politiques ou qui ont le défaut de braquer les projecteurs sur des problèmes qu'il préférerait ignorer. »

Pour une affaire qui ne m’intéressait pas, cette explication fort simple me suffit pour comprendre que ce gouvernement cherche par tous les moyens à obtenir une majorité, là, où il la croit possible.

Misant sur les valeurs conservatrices, avortement, peine de mort, mariage gay, éducation sexuelle à l’école , religion, etc., il cible alors les nombreux immigrants établis dans un Ontario multiethnique aux dépens d'un Québec francophone.

Enfin, une autre tactique utilisé par ce gouvernement minoritaire (qui se croit majoritaire), afin de répandre son idéologie obscure et bornée à la grandeur du système politique canadien et de sa fonction publique, en particulier, cette affaire est un autre exemple de ce vers quoi il nous entraîne. Une nouvelle noirceur?

mardi 27 juillet 2010

L'affaire BWS nous remet sur la piste

Il ne faut pas croire parce que c’est l’été, la saison des vacances, des grandes chaleurs et des belles journées, que les gens cessent de penser, de réfléchir, de s’informer, de s’étonner et de se scandaliser.

Si en haut lieu, on misait sur l’alanguissement général, afin de passer à autre chose et tourner la page sur ce qu’il se passe depuis plus d’un an et demi dans les officines du gouvernement de Jean Charest et de son parti, eh bien, on a frappé un joli noeud. L’affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy en France nous a remis et nous retient sur la piste de notre propre situation, notre propre corruption, nos propres scandales.

Chaque jour, dans L’Express, Le Monde, Le Courrier international, Le Nouvel Observateur, Le Devoir, www.Vigile.net, etc, (sauf évidemment dans La Presse), l’affaire BWS qui tient la France en haleine depuis plus de six semaines, ne peut faire autrement que de nous remettre le nez dans notre propre merdier, ici.

Et si ça sent mauvais en France actuellement au point d’en appeler à la presque mobilisation nationale, ici, avec les chaleurs qui ont eu cours cet été, il n’est pas grossier de dire que notre merde à nous s’est probablement transformée en fumier depuis. Mais n'est-ce pas avec le fumier qu'on fertilise les plus beaux jardins ... à venir?

«Ce n’est certes qu’une image plaisante, mais elle illustre ce que chacun d’entre nous a instinctivement compris dès le début de ce feuilleton : qu’il mettait à découvert un monde où l’argent était à la fois la mesure de toute chose et, en même temps, avait perdu tout sens de la mesure. Un monde où les millions circulent de la main à la main et par-dessus les frontières, sans autre règle que l’entre soi.», écrivait aujourd'hui Edwy Plenel, journaliste de Médiapart (d'où sont apparues les premières révélations de ce scandale). Cela dit, les Français réussiront-ils ce que nous n’avons pas encore réussi au Québec? C’est-à-dire ébranler les colonnes de ces (deux) régimes corrompus par l'argent et le pouvoir de l'argent?

vendredi 23 juillet 2010

La raison du silence

Si vous cherchez à vous informer au sujet du scandale Woerth-Bettencourt ou Sarkozy-Bettencourt (l’un est le vice-versa de l’autre), ne perdez pas votre temps à consulter le dossier Sarkozy dans Cyberpresse.

Le silence, là, vaut son pesant d’or. Charest/Sarkozy sont moulés de la même pâte, mangent dans la main de nébuleuses semblables et qui sait, obéissent au même maître. Comme deux frères siamois empêtrés dans leurs scandales et qui, par tous les moyens se débattent comme des diables dans l'eau bénite afin de s'en sortir.

D’abord les causes et les effets, puis les rapprochements, les méthodes, les tactiques et les stratégies, bref, les similitudes et les ressemblances avec les manoeuvres du gouvernement libéral québécois de Jean Charest dans sa façon de traiter l’immense scandale de la corruption dans la construction et le financement du PLQ sont tellement frappantes, qu’il ne faut pas se surprendre que La Pravda (La Presse) se soit auto-muselée le clapet, à ce sujet-là, de peur d’influencer son lectorat le plus vulnérable. C’en est choquant!

jeudi 22 juillet 2010

Le monde à l'envers

La différence est de taille. Et l’aveuglement de notre part est certes volontaire à souhait. Alors que les députés du Bloc représentent dignement et courageusement le Québec à Ottawa, nos députés conservateurs québécois, eux et elles, sont NETTEMENT les représentants d'Ottawa au Québec.

Quand a-t-on vu Jean-Pierre Blackburn, Josée Verner, Lawrence Cannon, Steven Blaney, Pierre Paradis et Maxime Bernier défendre des dossiers où il y a unanimité à l'Assemblée Nationale contre des positions du gouvernement Harper?

Ces dossiers-là ne manquent pas: poids de la représentation du Québec à Ottawa ; maintien du registre des armes à feu ; bilinguisme à la Cour suprême ; maintien de la Commission des valeurs mobilières ; achat d'avions d'attaque F-35; et encore tout chaud, le fameux dossier du recensement canadien de 2011?

Mais est-ce, là, le seul réflexe des députés conservateurs québécois? Pas du tout. Les députés et/ou ministres libéraux fédéraux du Québec n’ont-ils pas le même penchant servile lorsqu'ils sont au pouvoir?

Quand on regarde ça froidement et de près, pourquoi faut-il toujours se poser la question à savoir si le Bloc est encore nécessaire, après 20 ans de représentation au fédéral?

«On peut être fédéraliste et se tenir debout» ... Ah! vraiment?

Les inquiétudes d'un ex ministre québécois

mercredi 7 juillet 2010

Odeurs de scandales ici et ailleurs

Plus, il fait chaud, plus je raffole des scandales. Je m’en délecte. Partout où il y en a, on détournera le regard du citoyen embrumé. Embrumé parce très affaissé par la canicule, ou parti en vacances et ne voulant plus rien savoir, ou se targue d'être un parfait individualiste égoïste qui se suffit à lui-même.

Vive les scandales au coeur de juillet!

À Ottawa - Le ministre Paradis a admis que Rahim Jaffer lui avait téléphoné sur son portable le 27 août 2009 pour lui parler de son projet d’installation de panneaux solaires sur les toits d’édifices fédéraux. (Avec son air de croque-mort), le ministre des Ressources naturelles, Christian Paradis, se retrouve sur la sellette alors que la commissaire fédérale à l’éthique ouvre un dossier sur lui en lien avec Rahim Jaffer. (Avec un nom comme Christian Paradis, il n'est pas surprenant que) le ministre ait déclare qu’il n’a rien fait de mal. En plus d'être ministre des Ressources naturelles, il est d'abord député conservateur de Mégantic-L'Érable, Québec.

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À Paris, France - Nicolas Sarkozy n'a jamais encore affiché un tel air de tristesse. Des accusations sur un possible financement illicite de sa campagne en 2007 ont aggravé hier la crise dans laquelle se débat le pouvoir en France depuis près de trois semaines, la pire depuis le début du mandat du président français.

Mis en cause pour ses liens avec l’une des premières fortunes de France, Liliane Bettencourt, le ministre du Travail, Éric Woerth, s’est retrouvé cette fois accusé d’avoir reçu 150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy.


Et la riche héritière

Madame Liliane Bettencourt est la célèbre héritière de la multinationale L'Oréal qui fabrique des cosmétiques de toutes sortes depuis des décennies. À voir son visage à peine ridé, «à part quelques rides au front ...», comme le dit si bien la chanson, on aimerait savoir laquelle de ses crèmes miraculeuses, madame Bettencourt utilise bien. À moins qu'elle aussi, veut, veut pas, elle ait eu secrètement recours à son plasticien.

Les fameuses crèmes anti-rides dans lesquelles des millions de femmes sur la planète ont mis toute leur confiance, sont reconnues et vendues pour procurer un air d'éternelle jeunesse. Et ce sont avec les profits des milliards de ces petits pots de crème que madame Bettecourt a beurré la droite française de Nicolas Sarkozy, aux présidentielles, en 2007.

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Le mot de la fin