« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


vendredi 29 avril 2011

J'en ai plein le dos des Giovanni Caretto & cie

«De quoi le Québec a-t-il besoin?» se demande ce matin, madame Lise Payette, dans sa chronique hebdomadaire. Eh bien, «d’une colonne vertébrale» répond-t-elle à sa propre question. Et que sa grand-mère Louise avait donc raison de dire: «Ce n’est pas plus fatigant de vivre debout que de vivre à genoux» !

Mais qu’on le veuille ou non, en ces temps troubles et confus d’élections fédérales, plusieurs Québécois en ont plein le dos du fait qu’on les oblige à porter des croix (dans tous les sens du mot).

Croix électorale tracée à la bonne place, soit, mais en plus celles de la corruption, de la collusion, des mensonges, des manipulations, le détroussement de nos biens publics, main basse sur nos ressources naturelles, des promesses oubliées, etc. Tout ça est bien assez pour les faire ployer sous le poids.

Voilà la raison pour laquelle, ils sont plus souvent à genoux que debout. Puis finissent tôt ou tard par ne plus être capables d’en prendre. De Giovanni Caretto ( lire: John James Charest), en 2008, à Stephen Harper, en 2011, les motifs qui les poussent ou les ont poussés leur ont fait suivre le même plan de match.

Les deux ont traversé les quelques 50 jours de campagne électorale, en glissant sur la vague de l’air du temps, en prenant bien soin de ne jamais dire un mot de trop ou encore de se mettre les pieds dans les plats, comme des avions furtifs recouverts de teflon que rien ne dérange ni n’atteint. Ils ont été programmés pour arriver au but, (traduire : à leurs fins) un point c’est tout. À eux, le pouvoir!

C'est long quatre ou cinq ans pour les fatigués d'être à genoux, parce que leur colonne vertébrale souffre toujours encore, aujourd'hui, de colonialisme chronique. Et peine perdue, il semble bien qu'aucun traitement ne semble avoir d'effet sur cette scoliose héréditaire qui nous empêche d'être debout.

Radicalement vôtre,

mercredi 27 avril 2011

Deux messages importants


Pour ceux et celles ...




Qui seraient encore mêlé(es)






lundi 25 avril 2011

Une p'tite chanson avec ça?

C’est la mafia qui nous mène-mène-mène
(sur l'air de :«M’en revenant de la jolie Rochelle

C’est la mafia qui nous mène-mène–mène,
c’est la mafia qui nous met dans l’ trou

Le monde voudrait une commission d’enquête
pour mieux comprendre toutes leurs entourlou-pêtes,
mais la mafia ne veut pas qu’on l’embête

C’est la mafia qui nous mène-mène-mène
C’est la mafia qui nous mène partout


Ti-Jean fuyant «les deux mains su’l volant»,
«L’économie d’abord» pour les ch’napans
qui cotisent ôôô parti depuis longtemps


C’est la mafia qui le mène-mène-mène,
c’est la mafia qui le met dans l’trouble

C’est en nommant des juges fiables et fidèles
Que Jean-fuyant nous trompe à tire d’aile
Et qu’ la mafia a le vent dans les voiles

C’est la mafia qui nous vole-vole-vole
C’est la mafia qui nous vole partout


Des PPP pas payant pour quiconque,
Qui coûtent plus chers en impôt pour tout l’monde
et qui remplit les goussets des amis


c’est la mafia qui nous mène-mène-mène
c’est la mafia qui nous met dans l’trou


Y a des odeurs plutôt nauséabondes,
odeurs d’égoût, parfums bruns de mensonges
et qu’on voudrait imposer à tout l’monde


C’est la mafia qui nous mène-mène-mène
C’est la mafia qui nous met dans l’trou


Des gaz de schiste qui ne sentent pas la rose
Avec des conflits d’intérêts en cause
Ça s’pourrais-tu qu' j’en fasse une overdose?


C’est la mafia qui nous mène-mène-mène
c’est la mafia qui nous mène nulle part


À Ottawa, c'est un peu la même chose
Force est de dire qu'ils défendent la même cause,
«l'économie d'abord» pas pour les pauvres


C'est la mafia qui nous mène-mène-mène
c'est la mafia qui nous coûte trop d' sous

Composée par M. Denis Miron
Le Devoir
Samedi 21 avril 2011

N.B.  À apprendre par coeur, au cas où cela prendrait éventuellement des allures d'hymne national du Québec



samedi 23 avril 2011

À quoi un flirt avec le NPD peut conduire



Et de un,  il faudra composer avec. Même réélu minoritaire, Stephen Harper ne changera pas sa vision des choses d’un iota. Une seule façon de penser est la bonne: la sienne. Comme «Borg» dans Star Trek. Il gouvernera en majoritaire. Point à la ligne. 



Puis de deux, il faudra s’y faire. Si la tendance se maintient, le Bloc québécois perdra des plumes aux mains du NPD. D’abord, en plus du fait que ce n’est pas avec ce parti que allons  nous approcher du  pouvoir, le NPD n’a pas vraiment montrer beaucoup de sympathie à l'égard du Québec,  au cours des dernières décennies.

Je trouve triste que la mémoire de nombreux Québécois soit si courte contrairement à ce qu’affirme leur devise. Personnellement, j'en ai trouvé une autre: « La mémoire est la source de la libération, et l’oubli est la racine de l’exil » Ba’al Shem-Tov

Toujours est-il qu'en 1982, le NPD s’est prononcé pour le rapatriement de la Constitution canadienne au détriment du Québec qui a refusé de la signer par  tous les partis provinciaux québécois confondus.

En 2000, le NPD a aussi signifié son accord au moment d’adopter le projet de loi sur la clarté assurant ainsi une mainmise du Parlement d’Ottawa sur toutes décisions relatives à la sécession d’une province. De toute évidence, la province « de » Québec était la cible visée. Encore une fois au détriment du Québec.

De vieilles histoires, comme a voulu nous le faire croire Michael Ignatieff ? «Nous sommes en 2011 ..., mon cher Duceppe!», a-t-il fait savoir à ce dernier,  le soir du débat. C'est   vrai! 

Mais, voilà des raisons plus contemporaines qui nous montrent, même sous la gouverne de Jack Layton, le bon gars avec qui on voudrait prendre une bière (mais qui cache son rapala dans sa poche), un NPD encore et toujours ambivalent envers le Québec :

«L'attrait soudain qu'exerce le NPD appelle une mise en garde. Il faut se rappeler pourquoi jusqu'ici le NPD n'avait pas réussi à prendre racine au Québec. Si elles sont progressistes, ses politiques ont toujours été excessivement centralisatrices. Le vrai pouvoir ne peut être qu'à Ottawa. A-t-il fondamentalement changé?
On n'a que des réponses partielles, comme lorsque Jack Layton dit être favorable à un fédéralisme asymétrique.
Ou contradictoires, comme lorsqu'il promet un jour verser au Québec la compensation de 2,2 milliards pour l'harmonisation de la TPS et de la TVQ, pour le lendemain lui tourner le dos en donnant sa bénédiction à la garantie de prêt à Terre-Neuve pour le développement hydroélectrique du Bas-Churchill.
Si sympathique puisse être Jack Layton, il faut savoir à quoi un flirt avec le NPD peut conduire. Pour le moment, ses réponses sont beaucoup trop courtes. » Bernard Descôteaux, Le Devoir
Vote par anticipation
15h59 - Je viens de voter par anticipation dans ma circonscription, M. Layton. Et soyez assuré que, moi, malgré mon âge (et votre  sourire charmeur),  il y a des choses pour lesquelles ma mémoire ne flanche pas.

Mise à jour: 23 avril 6h41
D'abord, il ne faut pas croire les sondages CROP (Gesca).  On vous enligne toujours directement, mais subtilement vers le fédéralisme à son meilleur. À éviter de prendre au sérieux.

Toutefois, selon le sondeur Jean-Marc Léger, «Le taux de votation des électeurs néodémocrates est faible, 52 % des gens qui pensent voter pour le NPD disent qu'ils peuvent encore changer d'avis »

Enfin, outre la circonscription nordique d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et celle de Gatineau,  la montée du NPD risque davantage de gruger les appuis du Bloc québécois pour faire passer libéraux et conservateurs. Jean-Marc Léger note encore que si le transfert de votes vers le NPD s'est d'abord effectué au détriment du Parti libéral, c'est maintenant le Bloc québécois qui écope.

À lire Jean-François Lisée dans l'Actualité ICI





Mise à jour 24 avril :  «Un vote pour le Nouveau Parti Démocratique est un vote pour le silence sur notre condition de nation minoritaire. »  André Savard - NPD - un mauvais choix

lundi 18 avril 2011

L'approche Marois

Pauline Marois a obtenu un vote de confiance historique. Ses qualités personnelles et sa longue expérience du Parti, le traumatisme du congrès de 2005 et ses suites malheureuses, la volonté de serrer les rangs pour renverser un régime libéral moribond peuvent expliquer en partie ce résultat spectaculaire. Mais il y plus.

Dès son arrivée à la tête du Parti québécois en 2007, Pauline Marois a donné le ton en présentant un important projet de loi (no 195) qui prévoyait l’élaboration d’une constitution québécoise, l’avènement d’une citoyenneté québécoise et un meilleur enseignement du français et de notre histoire. À la plus grande satisfaction de ses militants et d’une grande partie de la population, Pauline Marois a gardé le cap et défendu son projet de loi, malgré les soupçons de xénophobie qui pesaient sur elle et son équipe.

On a beaucoup écrit que ce virage identitaire était opportuniste ou donnait à voir une radicalisation du Parti québécois. Faux !

Sur les questions identitaires, la chef péquiste a été constante et cohérente. La proposition principale soumise aux délégués contenait toutes les idées du projet de loi 195. En plus de se rallier à la proposition de Pierre Curzi sur l’application de la loi 101 dans les cégeps, Pauline Marois a vivement critiqué l’esprit du rapport Bouchard-Taylor qui accusait la majorité historique de manquer d’ouverture à l’égard des nouveaux arrivants.

Quant à l’argument de la radicalisation identitaire, il ne tient pas non plus. Sous Pauline Marois, le Parti québécois est simplement revenu à la normale. La radicalisation, elle s’était produite avant, durant la parenthèse boisclairienne. Le souverainisme amnésique de ce PQ-là, insensible à la crise des accommodements raisonnables, au service de toutes les causes dites « progressistes », avait éloigné une frange significative de l’électorat nationaliste en 2007.

Le pari de Pauline Marois semble être le suivant ? : ce n’est pas en fixant à l’avance la date du prochain référendum qu’on servira le mieux la souveraineté, mais en prenant de front la question identitaire. La souveraineté est toujours à l’ordre du jour, mais ne sert plus d’alibi à ceux qui voudraient remettre à plus tard l’abolition des écoles passerelles ou le renforcement de la loi 101. Qualifiée de « gouvernance souverainiste », cette nouvelle approche a été préférée par les militants à celle des « conditions gagnantes » ou des « 1000 dodos » avant le Grand soir.



samedi 16 avril 2011

Mafia Inc: un tsunami ou un tinamis ...


 ... qu’il faut à tout prix balayer sous le tapis de la pénombre



Lorsque j’ai lu Mafia Inc., et pris plaisir à le faire, jamais je ne croyais passer à travers une telle brique. C’était tellement touffu que je me serais crue dans une savane amazonienne. Ce que j’en retiens est bien peu de choses toutefois. Mais heureusement que Richard Le Hir sur Vigile.net a, lui, retenu davantage que moi.  Pour ça et combien d’autres apocios, on peut comprendre pourquoi Giovanni Caretto (lire: John James Charest) poursuit par personne interposée le site alternatif Vigile.net pour 500 000 $, à l'heure où je vous parle.  

«Mafia Inc nous livre à cet égard quelques clés intéressantes en revenant sur les rumeurs de liens entre le riche industriel du fromage, Lino Saputo, et la mafia, alimentés par des enquêtes du FBI sur le parrain New-Yorkais Joe Bonnanno au début des années 1970, et sur la présence de Lino Saputo aux funérailles du mafioso Joe LoPresti, abattu dans des circonstances mystérieuses. La Presse avait également fait allusion à des articles parus dans des magazines d’information influents en Italie qui faisaient état d’écoutes électroniques du clan Rizzuto où un membre de ce clan évoquait les liens de celui-ci avec Saputo.

Suite à la parution de l’article dans La Presse, Saputo avait intenté une poursuite en libelle diffamatoire contre La Presse, poursuite qui s’est réglée « à l’amiable » près de deux ans plus tard, à des conditions que les parties ont gardé confidentielles. On ne sait donc pas ce qui a été gagné ou perdu dans cette affaire, et par qui. Ce qu’on sait en revanche, c’est que les intérêts Saputo étaient représentés par Me Lucien Bouchard qui siégeait également alors au conseil d’administration de la société Saputo.

Et là, l’affaire se complique. La mort de Nick Rizzuto cette semaine m’a rappelé que le nom de celui-ci avait été également associé à celui de Paul Desmarais dans le prétendu complot autour des événements du 11 septembre. Tous les Vigiles (et j'en suis une) ont eu vent de cette affaire dans un article de Sylvain Racine intitulé « Et voilà pourquoi Gesca veut garder le silence sur le 11 septembre 2001.»

L’article s’accompagne d’un lien vers un documentaire vidéo qui allègue l’existence aux États-Unis d’un complot dans lequel aurait trempé le clan Rizzuto pour cacher la véritable nature des faits survenus le 11 septembre. Il y a également un autre lien vers le dossier d’une poursuite entreprise aux États-Unis dans le cadre de ces mêmes faits contre toute une pléiade de gens bien connus chez nous parmi lesquels on retrouve Paul Desmarais Sr et les anciens premiers ministres Paul Martin, Brian Mulroney, Frank McKenna et les anciens ministres Alfonso Gagliano et Pierre Pettigrew, entre autres.»

Est-ce que tout cela est vrai ou faux? La question demeure et la réponse se fait tantôt évasive, tantôt massacrante dans le cas de Vigile.net. En tout cas, tant et aussi longtemps qu'on refusera l'enquête publique appelée sur tous les tons et par une majorité de citoyens québécois, Jean Charest poursuivra des gens et|ou des sites afin de faire taire ceux-là qui  cherchent la vérité.

Entre-temps, c'est incroyable tout ce qu'on peut découvrir d'intéressant, pour ne pas dire, de croustillant, comme dirait une amie,  en lisant les sites alternatifs sur le Net. Dire qu'il y a plein de gens sceptiques qui nous entourent et qui ne croient pas une miette de ce qu'on peut lire sur ces sites. «Tu sais, nous disent-ils, faut pas toujours se fier à ce qu'il y a sur Internet.» Mon garagiste, est un de ceux-là! 

Source Vigile.net

samedi 9 avril 2011

En vert et contre tout

Un train d'enfer tiré par G. Laraque (lapsus à éviter: Laflaque)
Caricature: Garnotte,  Le Devoir
Je ne suis pas contre les Verts, au contraire. Je ne suis pas contre les femmes, non plus, ni contre les Noirs. Enfin, je ne suis surtout pas contre la démocratie. Alors que faire avec la gentille, la charmante, la colorée Eliszabeth May, lors des traditionnels débats des chefs, à qui on a refusé la présence sous prétexte qu'elle s'y était prise trop tard ...?

Qu'on l'entende s'exprimer dans sa langue est une obligation démocratique incontournable. Et pourquoi ne pas la traduire simultanément cette fois-là,  de sorte qu'on sache à quoi s'en tenir avec ses idées vertes.  Mais qu'on l'évacue du débat des chefs en français, de grâce!  Sa photo pourrait suffire. 


Toutefois, si on met un peu de sérieux à lire et chercher à comprendre son agenda, on se rend compte qu'elle mérite sa place, veux veux pas,  aux côtés des cheufs ... La chef du Parti Vert du Canada, Elizabeth May, a présenté son programme en matière de santé et a proposé une assurance-médicament universelle, vendredi. 

« Pour chaque docteur au Canada, il y a 2,5 vendeurs de médicaments », a dénoncé Mme May, proposant aussi entre autre que les provinces se mettent ensemble pour acheter des médicaments en vrac afin de réduire les coûts.

Dans Rue Frontenac ICI