« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 12 novembre 2009

Qui n'avance pas recule

Dommage que Pierre Falardeau ait été si mauvais prophète dans son pays. Heureusement qu'il a su au moins lire la carte de notre réalité lorsqu'il a dit: «On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part».

Un fait demeure, qui n'avance pas recule. Où pour être plus précis, qui n'avance pas, régresse. Et c'est justement ce qui se passe au Québec depuis un très long moment.

Mais depuis quelque temps, (l'été dernier, mettons), de plus en plus de Québécois, jeunes, vieux, hommes, femmes, gens ordinaires, gens instruits, étudiants, retraités, etc. se lèvent pour se dire à eux-mêmes et aussi aux autres nous-mêmes, que nous avons été, en 1995, certes ébranlés au point d'avoir été jetés par terre, mais pas au point d'avoir été mis en terre ...!

«La majorité des Québécois sont agacés, frustrés et humiliés. Mais nous vivons notre mal chacun de notre côté, chacun pour soi. Il me semble qu’un certain engourdissement nous transforme peu à peu en spectateurs de notre régression. Plutôt que d’entendre monter la colère ou la révolte, nous voyons notre propre léthargie se muter en fatalisme.» disait dernièrement, l'ancien chef de la FTQ, Fernand Daoust, dans un discours prononcé devant les invités de L’Action nationale, le 30 octobre dernier.

À la manifestation pour le français et la loi 101, nous étions une soixantaine. À celle de mardi, contre la visite des altesses royales britanniques, on (exclut la personne qui parle) était environ 250. Et j'espère, qu'à la prochaine action nous serons encore davantage.

Serions-nous en train d'émerger peu à peu de notre torpeur ...? En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux plus souffrir la honte que j'ai d'être «spectatrice de notre régression».

dimanche 24 mai 2009

Le mot nouveau

«Avant de quitter la Caisse en mai 2008, Henri-Paul Rousseau a peut-être senti la soupe chaude. Les déposants de la Caisse ne voulaient rien entendre des produits sophistiqués qu'essayait de leur fourguer la Caisse. Ainsi, lors d'une rencontre avec les représentants de la Régie des rentes du Québec (RRQ) au début de 2008, Susan Kudzman, vice-présidente responsable des relations avec les déposants, a tenté de convaincre le déposant des avantages d'un produit complexe auquel personne ne comprenait rien, rapporte une source. Mal lui en prit: elle fut reçue avec une volée de bois vert. Les représentants de la RRQ n'en revenaient tout simplement pas que la Caisse continue de leur vanter de tels produits après la déconfiture des PCAA.»

Je n'y comprends guère dans la catastrophe des pertes de la Caisse de dépôt. Je ne sais peut-être pas bien lire les chiffres, mais je sais lire les mots.

Un mot a attiré mon attention dans cet extrait d'un article du Devoir d'hier, le 23 mai. Ce mot utilisé par Robert Dutrisac ne sera pas tombé dans l'oreille d'une sourde.

Bien que derrière tous les maux de cette lourde saga, se cachent bien des mots dits en demi-vérités, ce mot-là aura eu au moins le mérite de me secouer l'ignorance.

C'est pas rien de réaliser qu'à cet égard, les brillantEs expertEs de la Caisse auraient vainement tenté de fourrer* les représentants de la RRQ (la Régie des rentes du Québec, d'où proviennent nos menus revenus de fins de mois), en leur vantant les avantages de ces vilains produits toxiques qui empoisonnent l'atmosphère ...

L’aurait-on échappé belle ? Parce que cela aurait pu être pire encore ... ? On ne peut donc faire autrement que d'être ébahis d'admiration et surtout reconnaissants envers nos représentants de la RRQ qui gèrent nos avoirs ... et nos êtres!

Maintenant, la question qui tue. Après toute cette affaire, pourquoi la Régie des rentes du Québec ne pourrait-elle pas transférer ou placer nos rentes dans une autre Caisse? Qui sait, Teacher's serait peut-être intéressée de gérer ce pactole ... !!! Une blague!

Fourguer : synonyme de fourrer

mardi 31 mars 2009

Culottés, les «sans culottes» du Québec ...

« Je voudrais ce soir, en tant que président du Réseau de Résistance du Québécois, vous parler, brièvement, de l’avenir que j’entrevois pour notre organisation, certes, mais également pour le mouvement indépendantiste.

Car je crois profondément et sincèrement -sans nous considérer bien sûr pour plus importants que nous le sommes, nous, les fiers militants du Réseau - que le RRQ a une mission de la plus haute importance à accomplir dans le contexte politique actuel.

Celle de réviser de fond en comble la stratégie indépendantiste. C’est donc pour cela que je dis que l’avenir du RRQ sera aussi, en partie, celui du mouvement indépendantiste. Si nous échouons dans le travail qui nous incombe, je ne vois malheureusement pas comment le mouvement indépendantiste pourra un jour triompher. Ça peut sembler pompeux, de prime abord, mais c’est quand même comme ça que je vois les choses.» Extrait du discours de Patrick Bourgeois prononcé le 28 mars dernier.

En tout cas, le petit nouveau a l’indépendance à cœur! Aurait-il plus de cœur au ventre que nous tous ensemble? Celui-là même qui a fait reculer le fédéral avec ses intentions «malveillantes» de vouloir reconstituer la bataille des plaines d'Abraham. Et celui-là même qu’a honni la chef du PQ, Pauline Marois ...!

Si cela n’est ni un canular ni une farce plate, voici rien de moins qu’un projet de Constitution québécoise. Mettons, que c'est un début.




NOUS N'AVONS PLUS PEUR

Compatriotes,

Un Gouvernement provisoire du pays du Québec s'est formé, dans l'attente d'élections au suffrage universel direct.

Le Gouvernement provisoire assurera la direction de notre peuple vers son indépendance politique, territoriale, idéologique et économique.

Le Gouvernement provisoire vous communique d'abord la Constitution fondatrice de notre pays.

***

CONSTITUTION FONDATRICE

du PAYS du

QUÉBEC

1. Le Québec est un pays indépendant, souverain et autonome, gouverné par ses citoyennes et citoyens démocratiquement représentés par leur Assemblée Nationale ou directement consultés par référendum.

2. Toutes les personnes résidant de façon permanente sur le territoire québécois, ainsi que toutes celles qui y sont nées, en acquièrent la citoyenneté au moment de l'adoption par l'Assemblée nationale du Québec de la présente Constitution.

3. Tous les hommes et les femmes sont égaux en droits et en devoirs.

4. La Charte des droits et libertés de la personne du Québec est enchâssée dans la présente Constitution.

5. Toutes les ressources naturelles du Québec, y compris l'eau et les ressources énergétiques de l’air, de la matière, des courants, des marées, du soleil, de la lumière et de la géothermie, appartiennent au peuple et sont inaliénables.

6. Les propriétés et juridictions du gouvernement canadien sur les sols, sous-sols, airs et eaux du Québec deviennent propriétés et juridictions du gouvernement du Québec, ce qui inclut le Saint-Laurent et ses affluents et les bassins des baies de James et des Chaleurs.

7. Les langues officielles sont le français ainsi que les langues autochtones sur les terres des Premières Nations.

Lois

8. Tous les traités, lois et règlements valides sur le territoire du Québec au moment de l'adoption de la présente Constitution restent en vigueur à moins que l'Assemblée Nationale ne les modifie ou les abroge.

9. Les tribunaux du Québec continuent à siéger; la Cour Suprême du Canada et les lois canadiennes n'ont plus aucune autorité sur le Gouvernement, les lois, les tribunaux et les personnes du Québec.


Gouvernement

10. L'Assemblée Nationale élue constitue le premier gouvernement légitime du Québec indépendant. Son mandat est de cinq (5) ans.

11. L'Assemblée Nationale nomme immédiatement, pour un mandat de 5 ans, un président fondateur qui veille au respect de la Constitution, promulgue les lois et nomme les ambassadeurs. Elle lui confère tous les pouvoirs précédemment exercés au Québec par le gouverneur général du Canada. En cas de vacance au poste de président fondateur, ses fonctions sont provisoirement assumées par le premier ministre et un nouveau président est nommé dans les trente (30) jours par l'Assemblée Nationale, pour la durée restante du mandat. À la fin de la période initiale de cinq (5) ans, les présidents seront élus au suffrage universel.

12. Dans la première année suivant la promulgation de la présente Constitution, l'Assemblée Nationale convoque une assemblée qui rédige la Constitution permanente du Québec, conformément à la volonté populaire. Cette Constitution permanente, approuvée par l'Assemblée Nationale, puis par un référendum, est promulguée par le Président. En cas de désaccord référendaire, un nouveau projet de Constitution permanente sera élaboré pour être soumise à un nouveau référendum.


Services publics

13. Tous les impôts et taxes antérieurement versés au Gouvernement fédéral sont désormais payés au Gouvernement du Québec.

14. Les citoyens québécois travaillant pour le Gouvernement canadien, y compris les membres de l'armée canadienne, deviennent des employés du Québec et s'ajoutent à ceux de la fonction publique en activité.

15. Tous les services jusqu'ici assumés au Québec par le Gouvernement canadien sont pris en charge par le Gouvernement québécois.

16. Toutes les allocations et pensions antérieurement remises aux citoyens québécois par le Gouvernement canadien sont versées par le Gouvernement québécois.

Validité

17. La présente Constitution est en vigueur jusqu'à la promulgation d'une Constitution permanente du Québec.

***

Compatriotes, diffusez largement ce communiqué à tous les citoyennes et citoyens du pays,

Le Gouvernement provisoire du Québec
info@gouvprovisoireduQuebec.org

samedi 28 mars 2009

Quelques «glaneries» sur la crise

«Les chantres du libre-échange continuent à dire que tout va bien, mais on voit bien que la réalité est tout autre», dit l'économiste Jean-Luc Gréau, auteur de La Trahison des économistes (Gallimard). «On assiste aujourd'hui au développement d'un protectionnisme sauvage. Personne n'a rien vu venir et ça risque de ne pas s'arrêter là

Pour Emmanuel Todd, le retour d'un certain protectionnisme serait loin de signifier la fin de la mondialisation. «La mondialisation, ce n'est pas seulement le commerce. Les capitaux et la main-d'oeuvre vont continuer de circuler, les idées aussi. Les gens ne vont pas cesser de voyager et on ne va pas abolir Internet

Fiou … !

Selon l'historien Harold James …

D'une certaine façon, la situation actuelle est plus dramatique que dans les années 1930. Le chaos financier est plus grand et l'ampleur des pertes des banques sur les marchés financiers est certainement aussi importante que dans les années 1930.

Je crois que nous allons dans cette direction. Les blocs régionaux seront certainement beaucoup plus forts. Mais le pouvoir appartient encore aux États nationaux. Le monde sera moins stable parce que les gens vont se méfier les uns des autres. La mondialisation est un pendule. Il vient juste de changer de direction.

***

samedi 14 mars 2009

Le choix de Jean

«Quelle mouche a piqué le conseil de la Caisse? Le gouvernement de Jean Charest est-il tombé sur la tête? Pense-t-il vraiment restaurer la crédibilité de la Caisse en plaçant Michael Sabia aux commandes? Chose certaine, s'il voulait faire diversion à la comparution forcée de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, en commission parlementaire, chapeau! C'est réussi.» Sophie Cousineau, La Presse, 14 mars 2009

Pour s’extirper d’un bourbier politique intenable, Jean Charest est satisfait du choix de Michael Sabia, à la tête de la Caisse de dépôt et placement. Un Ontarien dont on ne doute pas de sa valeur personnelle, mais tout de même un Ontarien de souche, pour qui il est normal de transférer une entreprise d’une province à l’autre. On ne peut pas lui en vouloir, «C’est dans sa culture … canadian…» a dit justement Bernard Landry.

Les coïncidences se suivent toutefois à un rythme ahurissant. Si on y pense, Paul Desmarais aussi a cette culture-là. La culture canadian qui autant en emporte le vent achemine vers d’autres horizons les profits faits, ici même, sur notre territoire. On ne peut pas lui en vouloir à lui non plus, «C’est dans sa culture … canadian…» dirait encore Bernard Landry.

Mais que se passe-t-il avec le choix de Jean? Parce que c’est lui, ou celui qui tient le volant derrière lui, qui a suggéré ou fait carrément ce choix du nouveau pdg de Caisse. Allons-nous assister éventuellement au transfert en pièces détachées ou dans son ensemble, de notre bas de laine vers un endroit plus canadian qu’ici?

Sophie Cousineau a bien raison. Le gouvernement majoritaire de Jean lui a fait perdre la tête. Ou plutôt l’avait-il déjà perdu avant les élections du 8 décembre dernier? Maintenant reste à savoir les raisons de tout ça. Est-ce pour affaiblir économiquement tellement le Québec, qu’on finira par en perdre complètement de vue l’idée de devenir souverains, qu’on ne s’y prendrait pas autrement?

samedi 21 février 2009

Bla bla bla en ré majeur sur le thème d'Obama

Introduction

Suite à un diaporama décrivant la dérive actuelle des pétrodollars américains, cette semaine, ma petite sœur Lolo s’est soudainement laissée prendre par l’intérêt évident du sujet abordé. Puis, laborieusement, elle s’est mise en tête d’en connaître davantage.

Ici, je ne fais pas erreur en disant qu’elle ne sera satisfaite qu’après avoir déterré la VÉRITÉ, TOUTE la VÉRITÉ. Coûte que coûte ... !«C'est-tu vraiment vrai de vrai? », nous a-t-elle questionné, Lora et moi.

Alors donc, c’est comme ça qu’a commencé le bla-bla-bla sur Internet, comme dirait mon garagiste. (Vous vous rappelez celui-là même qui, justement, m’avait vendu une nouvelle batterie de voiture, en janvier dernier …) Bref, pour vous dire tout de suite, qu’on n’est pas obligés de tout croire ce bla bla-là. Sauf que …

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Sauf que

On n'est pas sorties du bois!

Lora t’a dit que j’étais la spécialiste en politique ... Un peu, mais pas tant que ça. La politique américaine n'est pas mon fort. Mais, cela dit, ce que raconte ce pps n’est peut être pas très loin de la vérité.

Il est déjà connu depuis le début, que le pétrole était la raison et la cause première de la guerre en Irak. Là, on comprend mieux pourquoi, il fallait se débarrasser de Sadam Hussein à tout prix. Et de Hugo Chavez et du fou d'Iran. (Son nom m'échappera toujours, celui-là ...)

D'ailleurs, j'ai entendu dire que si le pétrole était tombé si bas ces derniers mois, c'était une manigance des Américains en concertation avec leurs émirats pour empêcher Chavez de faire des profits. Pour le PUNIR de se faire payer en d'autres monnaies au lieu d'accepter sagement les pétrodollars US pour son pétrole? J'imagine que dès qu'on jugera l'avoir assez puni, (en le mettant à genoux, si possible), les prix remonteront. Alors, ce que dit le pps semble se rapprocher de la réalité.

Ce qui est effrayant dans tout ça, c'est que certains Américains sont capables de TOUT. C`'est rien pour eux de se trouver des raisons pour déclarer la guerre aux autres. Ils sont même capables de planifier des «11 septembre» sur leur propre territoire, afin de convaincre leurs concitoyens qu'il faut absolument déclarer ces guerres dans l'intérêt de l'Amérique.

Si le terrorisme n'existait pas, ils l'inventeraient. Leur meilleure tactique, c'est la peur.

Tout ça, s'est fait sous le règne de George W. Bush surtout. Est-ce que ce sera mieux avec Obama??? L'avenir le dira. Mais, l'Amérique sera toujours l'Amérique. Au fond, ils ne méritent que la fin de leur empire. Mais le pire, c'est qu'ils nous entraînent avec eux au fond du gouffre, ?!%$!

Bon, d’accord.
Comme tu vois, mes connaissances sont assez superficielles.

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Gros grain de sel

En effet, mes connaissances sont très limitées. Et il faut, bien sûr, les prendre pour ce qu’elles valent. Avec un grain de sel … Le bla-bla s’emballe et les liens Internet fusent de toutes parts. Je ne vous les donne même pas. Ah! tiens, je change d’idée. J'en placerai au moins deux à la toute fin.

Lolo riposte aussitôt. «Depuis hier soir que je regarde les vidéos sur ce blogue. Je croyais que les Américains ne parlaient presque jamais du 11 septembre, à part le livre que j'avais lu sur l'évènement... Mais non. Il y a même des professeurs d'université qui le font étudier à leurs élèves

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Ça se corse

Lolo: Bon, depuis sept heures, ce soir, que je m'amuse à regarder sur Internet... Tu ne peux pas savoir ce qu'on peut trouver (mets-en ...!)! Plein de choses qui nous transportent au fil d'une histoire pour en arriver à une autre ... Je comprends un peu maintenant quand nous parlons de vaguer sur Internet, mais parfois les vagues sont pas mal grosses.

Moi: On dit «naviguer» sur Internet, pas vaguer. Mais la vague peut être grosse de temps en temps. Ouin ... Méchant pétard en bas, à ma droite! (Une pin-up étendue sur une plage qu'elle a piquée sur son Incredimail ...)

Lolo: Si tu es un peu curieuse, je te conseille d'aller voir sur le site de Daily Motion et recherche les vidéos que M. Webster G. Tarpley a faites sur B. Obama. Vraiment, très très intéressant.

Moi: Je ne connaissais pas ce journaliste. Si j'ai bien compris, on le conteste, pour ne pas dire on cherche à le contredire, en France, sur sa théorie du complot du 11-Septembre. Quant à sa théorie sur l'autre visage d'Obama, c'est difficile à croire. J'ai de difficulté à croire que les USA vont provoquer sciemment la Chine ou la Russie, sachant très bien que ces deux-là ne se laisseront pas faire et riposteront aussitôt. En monnaie nucléarisée ... faut s'entendre! Mais, il n'y a rien d'impossible dans tout ce magma de stratégie planétaire. On n'arrête pas de le dire; les Américains sont capables de tout pour dominer le monde. Même jusqu'à risquer de provoquer une guerre nucléaire ... C'est terrible lorsqu'on y pense. Et Obama serait la marionnette de ce fou de la manigance (Brzezinski) ...? Ayoye! Je vais en cauchemarder toute la nuit...

Lolo : Le visage d'Obama d'une autre couleur. C'est drôle, car ce soir en écoutant les nouvelles, je me demandais s'il ne pouvait pas avoir un coté sombre à son image.

Moi : C'est fou, non? Plus on s'informe de toutes ces choses, plus on veut comprendre, à tout le moins se poser des questions sur ce qu'il se passe dans le monde actuellement. Et chercher des réponses.

Lolo : En tout cas, mes connaissances sont un peu plus grandes qu'hier soir, à la même heure, sur les États Unis. Bonne nuit! Je retourne sur le Net encore une petite demi-heure pour rechercher M. Brzezinski.

Moi : À retenir sur cet inquiétant personnage: Sa théorie se base sur l'idée que l'amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l'hégémonie (domination) américaine. Toute puissance concurrente est considérée comme une menace pour la stabilité mondiale. (Wikipidia) Comme tu vois, cela nous ramène au problème des pétrodollars US. Les Américains vont écraser (et toutes les manières sont bonnes) tous les pays qui menacent leur système de petrodollars US

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Je t'aime

J'écoutais avec une petite oreille les nouvelles américaines et je ne parle pas très bien l'anglais, mais il faisait mention du Pakistan. État très proche de la Chine, d'après M. Webster Tarplay. J'ai fait écouter la vidéo de Webster à Jos pour qu'il puisse décrocher un peu de son idolâtrie Obamesse, et c'est lui-même qui m'a fait remarquer la mention du Pakistan, aux nouvelles américaines.

En tout cas, on a pas fini de voir des choses assez suspectes sur notre merveilleux Obama qui est presque consacré comme le Messie. Merci pour les références de tes sites assez impressionnants. J'ai navigué un petit peu ... Je ne me suis pas aventurée trop loin dans la mer car je ne connais pas assez la météo, et je ne veux pas me noyer. Je suis contente d'avoir trouvé le nom de ces fameux hommes gris. ''ILLUMINATI''

C'est pas croyable tout ce que l'on peut trouver sur Internet. Si j'avais fait mes recherches à la biblio, cela m'aurait pris des jours.

Tu es la seule avec qui je peux partager et discuter de ces choses un peu insolites, et je t'en remercie. Je t'aime.

Merci
Lolo

suite ... .
Message vs image

Ça sent la fin. Enfin voilà ma réponse:

Je n'ai pas trop cauchemardé finalement. Mais en me levant tantôt j'ai remis la casette de Webster Tarpley. Sans la voix. J'ai plutôt lu ce qu'il disait. (Essaie ça lorsque c'est possible. C'est plus facile de se concentrer sur le MESSAGE que sur l'IMAGE ... En tout cas, pour moi, c'est beaucoup plus facile de saisir ce qu'il dit.)

Bon. Je n'arrive pas à croire tout ça. Selon lui, Obama ne serait qu’un démagogue de gauche qui promet le changement et l’espérance? Une marionnette du capitalisme …?

Oui, oui, je sais. Il n'est pas président de l'Amérique pour rien. S'il est là, c'est qu'il y a une RAISON derrière ça. Mais ... n'empêche. En tout cas, je vais me renseigner encore et encore parce que pour le moment, je penche beaucoup du côté du scepticisme.

D'abord, c'est qui ce Webster Tarpley? De quel bord est-il? Ne lui a-t-on pas donné le mandat obscur de détruire la belle image d'Obama ...??? Pour des raisons obscures aussi. À nos yeux, évidemment! En tout cas, je doute de son impartialité.

Pour l'instant, retiens bien ceci: Obama a mis la jeunesse de son bord, surtout par son site Internet. Poutine a fait la même chose juste avant lui ...!!! Une bonne stratégie de marketting? Est-ce ça aussi faire preuve de démagogie???

Démagogie: politique par laquelle on flatte les masses pour gagner et exploiter leur adhésion. Remarque que c'est à peu près ce qu'il se passe dans le cas d'Obama, non?

Questions! Questions! Questions!

À suivre.
Peut-être

L'entrevue de Webster G. Tarpley - 1re partie

lundi 16 février 2009

vendredi 13 février 2009

Une seule paire de mains

Le Devoir
«Où est celui qui réclamait qu'on lui laisse le volant
il n'y a pas si longtemps
et qui jurait que les choses iraient bien mieux
s'il n'y avait qu'un seul conducteur
(Lise Payette, Le Devoir)

vendredi 6 février 2009

Une Française répond à madame Payette

Madame,

Vous verrez peut être dans les articles à ce sujet ces jours derniers des commentaires de ma part et vous saurez que en tant que Française, j'ai eu moi même honte des déclarations que Sarkozy a osé prononcer, même si je n'étais pas devant mon téléviseur pour les écouter en direct. Je vous comprends, et je suis vraiment navrée de l'énormité que notre Président a osé dire sur votre si Belle Province.

Malheureusement, ce n'est pas la première fois qu'il entache la fonction qu'il occupe par des propos fort mal venus, ou outrageants dans la bouche d'un homme ayant quand même sous la main la force de frappe nucléaire de notre pays. Ses propos à Dakar m'ont fait honte, ses propos à un citoyen qui refusait de lui serrer la main au salon de l'agriculture m'ont fait honte, son attitude ces dernières semaines en France me font honte ...

En effet, avant la grande manifestation qui a réuni plus de 2 millions de Français dans les rues le 29 janvier dernier, il a cru bon de faire le tour d'un nombre conséquent de communes dont le maire était UMP ( ça va de soi ) pour présenter ses voeux à différents corporatismes. À l'hôpital, à l'enseignement, à la culture, etc...

Il n'a pas supporté que partout, les professionnels ne l'aient attendus en manifestant leur mécontentement devant ses choix politiques et économiques pour gérer la crise mondiale qui nous touche. Et au bout de deux visites, il a cru bon de se déplacer comme si les manifestants l'avaient menacé de mort, et si ses jours étaient en danger.

En effet dans ma propre ville, il s'est déplacé avec plus de 1000 policiers qui ont été chargés littéralement de paralyser la ville la journée durant, alors que la visite du chef de l'Etat n'a duré qu'un peu moins de 2 heures, paralysée n'est pas un petit mot: les personnes qui étaient sorties de chez elles à pied n'avaient plus le droit de se déplacer même à pied sur tout le centre ville, c'est à dire que ces personnes ont dû attendre que les services de police rétablissent une circulation normale pour simplement rentrer chez eux. Même les services médicaux de soins à domicile pour les personnes âgées n'ont pu assurer leurs soins, il leur a été interdit de se déplacer.

Il a mobilisé ce jour là, plus de 30 agents des Renseignements Généraux, refusé de traverser le centre ville pour se rendre à l'hôtel de ville à pied, fait placer des tireurs d'élites sur tous les toits ... mais pire encore: cette paralysie n'a même pas été décrite par la presse, que ce soit locale ou nationale, comme si le président n'était pas venu! Muselée la presse .... Je l'ai lu dans le presse Helvétique!

Autrement dit, Nicolas III, Tsar de la Nouvelle Gaule Européenne se comporte comme un despote avec son propre peuple. Il ne veut pas entendre les sifflets des manifestants, à Saint Lô, les ayant entendu, il a fait limoger le préfet et le chef de la sécurité qui auraient sans doute dû baïllonner les manifestants.

Alors imaginez avec vous... d'autant que Charest si je ne me trompe a racheté suffisamment de parts de Gaz de France (entreprise nationale que Sarko Empereur a dilapidée pour servir des intérêts particuliers) pour que Nicolas III se croit obligé de lui remettre une Légion qui n'a plus d'honneur que le nom, vu les personnalités auxquelles il les attribue ...

Notre République dont la devise «Liberté Egalité Fraternité» en prend un sale coup, je vous assure. Il aura fallut 8 ans de Bush aux Américains pour élire un Obama. J'espère de tout coeur pour nous et aussi pour la chaleur des relations franco-québécoises qu'il ne nous faudra pas plus de 5 ans de Sarko. Parce que quelques soient les résultats des échéances électorales, le petit Sarko n'aura jamais la noblesse du Grand De Gaule de se retirer devant la voix des urnes, il a été élu pour 5 ans, son ambition démesurée ne lâchera pas notre pays avant de s'en être mis plein les poches, il a toujours dit qu'il avait de l'ambition personnelle, sur ce point là au moins, il ne se contredira pas.

Je vous renouvelle en tant que citoyenne française mon soutien dans l'affront que votre peuple a reçu, je vous renouvelle ma sympathie dans l'espérance d'une indépendance choisie et désirée, je vous offre toute mon amitié de maudite cousine française, même si, comme Napoléon, Sarkozy ( décidément ils ont des points communs, et pas les plus flatteurs) ont choisi de vous abandonner. Vos "quelques arpents de neige" sont superbes, et leurs habitants m'ont toujours reçue chaleureusement, car j'ai eu la chance de les côtoyer pendant près de 15 ans. Alors , je me souviens ...

Guillot Sophie (guillot.sophie@neuf.fr)

mardi 3 février 2009

Pour être à la hauteur

Le Devoir

Nicolas Sarkozy,
le président français le plus canadian
que la France ait connu,
a besoin d'un peu d'aide
ici,
de la part de son meilleur ami
pour être à la hauteur de sa tâche.

À lire ici l'opinion d'un Journalier de Montréal en lock-out

Sarkozy, le Québec et vous ...

jeudi 29 janvier 2009

Le Grand Changement

Ce qu’on veut faire de nous semble sur la bonne voie
De jour en jour, de semaine en semaine,
De mois en mois, d’année en année,
Le Grand Changement s’imprègne et s’insère
S’étale et s’enchâsse, s’imbrique et s’implante
S’incruste, s’introduit et s’emboîte
Centimètre par centimètre, millimètre par millimètre.
Un tout petit peu à la fois. Insidieusement.

Ce n’est pas une fête, c’est la conquête
Et c'est triste et profondément tragique,
Mais à la hauteur de toute attente
Et contre toute attente et surtout contre notre gré
Avec patience et détermination nous sommes
À l'instar des âmes mortes de toutes nos guerres
De jour en jour, de semaine en semaine
De mois en mois et d’année en année
Un tout petit peu plus de nouveau conquis
Pour la seconde fois, pour la centième fois
Pour la millième fois encore et toujours.

Ce qu’on veut faire de nous semble sur la bonne voie
De jour en jour, de semaine en semaine,
De mois en mois, d’année en année,
Le Grand Changement s’imprègne
À la manière de l’autre Grand Dérangement
Comme si on nous entrait dans la gorge
De force et par la force de leur volonté
Non pas un couteau, non pas un marteau
Mais plutôt un sanglot. De trop.

Ce qu’on veut faire de nous semble sur la bonne voie
De père en fils, de mère en filles, y compris les vieux
De génération en génération, de saison en saison
Le Grand Changement s’insinue en nous
À la manière d'un grand bouleversement
Mine de rien sans rien dire ou si peu
Étouffés, ébahis et encore une fois conquis
À l’ombre des mutations et des capitulations
À l'épreuve du feu et des coups de grâce
Muets et transis à force de muer de force
En devenant exactement ce qu’on veut faire de nous.

Des assimilés canadianisés!

mercredi 28 janvier 2009

Réflexion


Quelle superbe!

Chez l'homme ?
Ou cette caricature ...?
Ou bien, les deux à la fois?
Bravo, Garnotte!
(Le Devoir)

jeudi 22 janvier 2009

Obama et les autres

Si Obama s’est inspiré de son prédécesseur Abraham Lincoln concernant sa décision d’inclure des opposants passés dans son cabinet en nommant au poste de Secrétaire d’État sa principale rivale, Hillary Clinton, se serait-il aussi largement inspiré des stratégies électorales de l’actuel président de la république française, Nicolas Sarkozy ?

C’est ce que tente de nous expliquer une professeure à l'École d'études politiques, à l’Université d'Ottawa, Catherine Côté, en établissant le parallèle entre les stratégies des deux présidents. Entre autre exemples de proximité, elle cite d'abord celui des thèmes axés sur la même volonté de changement et, évidemment, celui des stratégies de communication qu’ils ont mises à profit pendant et après leur campagne.

En s’appuyant sur de solides slogans, tels que «Ensemble tout devient possible», pour le Français, et «Yes, we can», pour l’Américain, les deux présidents ont su se servir d’Internet de brillante façon, notamment par le biais des sites Sarkozy.fr et BarackObama.com pour développer leur stratégie du changement.

Mais ce qui frappe le plus, c’est l'étonnante proximité thématique dans le dernier grand discours effectué par les deux hommes à la veille de l'élection, soit celui du discours au palais Omnisport de Bercy, huit jours avant le second tour pour Sarkozy, et l'«infomercial» d'Obama diffusé à la télévision américaine à six jours du vote.

Pour mieux comprendre cette étrange proximité, il est intéressant de lire le dernier paragraphe de l'analyse de Catherine Côté.

mercredi 21 janvier 2009

Obama a dit ...

L’émotion était palpable. Des sanglots étaient retenus. Des larmes coulaient. Les sourires fusaient de toutes parts. Le moment était historique. Magique. Mémorable. Jusqu’à hier, jour de l’investiture du premier président noir des États-Unis, Barack H. Obama, ils étaient des millions à retenir leur souffle.

Au début, Obama disait «Yes, we can» ; désormais, il dit :«Yes, we will do». Mais jusqu’où cette erre d’aller poussera-t-elle le nouveau président et son administration? N'en fera-t-il que la moitié ou même le quart de ce qu’il avance, parfois avec lyrisme, ce génie du verbe aura déjà fait beaucoup en mettant dans le cœur de ses compatriotes l’espoir de jours meilleurs.

Il leur a dit …

«En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l'espoir à la peur, la volonté d'agir en commun au conflit et à la discorde

«Nous avons des devoirs envers nous-mêmes et envers le monde»

«Nous dompterons le Soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et faire tourner nos usines

«Une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis»

Et au reste du monde, il a dit aussi …

«Sachez que l'Amérique est l'amie de chaque pays»

«À ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre ou à blâmer l'Occident pour les maux de leur société, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire

Et quoi encore?

Depuis hier, le monde entier respire un autre air. Et surtout, croit vivre une nouvelle ère qui commence.

samedi 17 janvier 2009

Le fer dans la plaie

On n’en veut pas à la ville de Québec de s’inventer des célébrations dignes de son histoire et de son prestige, et à juste titre, à la hauteur de ses ambitions. Mais célébrer le 250e anniversaire de la défaite des Français sur les plaines d'Abraham, à Québec, n’a rien de réjouissant pour nous, les Québécois.

La Commission des champs de bataille nationaux, un organe du gouvernement fédéral qui gère les plaines d'Abraham, organisera cet été à Québec de nombreuses festivités pour commémorer la fameuse bataille de 1759 entre les généraux Louis-Joseph de Montcalm et James Wolfe.

À mon avis, à moins d’ignorer tristement notre histoire, ou ce qui serait plus juste de s’en foutre royalement, ou enfin, d’être des masochistes purs et durs, je ne vois pas autre chose là-dedans qu’un truc pour amuser les Américains et … César et les Romains. Personne ne s’étonnera de voir apparaître bientôt sur le marché, The Battle of the Plains of Abraham, en version originale d’un nouveau jeu Wii.

Mais soyons sérieux. C’est un fait, la ville de Québec ne s’appartient pas. Et par le fait même ne nous appartient pas. Depuis la Conquête, elle a été et est toujours la propriété d’un gouvernement étranger qui cherche par tous les moyens, à s’approprier le droit et le pouvoir de gérer selon son bon vouloir l’intendance de ses biens et les symboles qui s’y rattachent.

Qu’y frotte s’y pique! Mais, on se demande bien pourquoi le premier ministre du Québec, Jean Charest, cherche déjà à se dissocier de ces fêtes ? Est-ce le froid extrême qui sévit actuellement entre lui et son homologue canadien qui le ferait se rapprocher de la chaleur intense du cœur des Québécois … ?

Une histoire à suivre ...

vendredi 16 janvier 2009

Peter Ustinov a dit ...

« Le terrorisme, c'est la guerre des pauvres contre les riches; la guerre, c'est le terrorisme des pays riches contre les pauvres. »

vendredi 9 janvier 2009

Paul Desmarais: le souverain

On n’en veut pas à Paul Desmarais d’avoir amassé sa fortune, bien que 5 milliards de dollars, ce n’est pas rien quand même. Mais comment se fait-il que Paul Desmarais, un Franco-Ontarien, ait choisi de vivre en souverain au Québec tout en y créant un État (lire ici : entité) appelé Power Corporation, qu’il a patiemment implanté à l’intérieur même de l’État du Québec? Et ensuite d’avoir tout fait pour empêcher les Québécois qui l’ont aidé à bâtir son empire de devenir souverains à leur tour …?

Tasse-toi, pauvre petit peuple du Québec …! Des émotifs! Des socialistes! Des syndicalistes! Des séparatistes! Certes, la démocratie aura été, est encore et sera toujours un embarras pour un tel souverain, qui veut à tout prix imposer sa vision - fédéraliste et libérale - aux autres?

Quand on est Canadien-français minoritaire comme lui, on aura beau vouloir contrôler toutes les entreprises financières, médiatiques (Gesca, Radio-Canada) ou autres de la province, du pays, voire de la planète, ça se voit à l’œil nu qu’on a des instincts, à tout le moins, des réflexes de colonisé difficiles à réprimer.

«Que voulez-vous…? »

Trois projets appréhendés à venir … Qu’on l’appelle le prédateur, la pieuvre ou le fantôme, etc, est-ce encore dans le but de faire profiter au maximum ses nombreuses compagnies d’assurances, qu’il cherche par tous les moyens à promouvoir un système de santé privé parallèle (ou non) au système de santé public du Québec?

Puis sans parler du fameux projet méthanier Rabaska, à Lévis, dans lequel il aurait des intérêts certains, et qu’on devra surveiller d’aussi près qu’on l’a fait avec le Suroît … Et quoi encore? Ah! mais oui, ne lui manque-t-il plus que La Banque Nationale lui tombe entre les mains comme un fruit mûr pour satisfaire ses plus chers désirs pour l’année 2009 … ?

Entre-temps, mon petit doigt me dit … «Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire. » David Rockefeller (Newsweek International, 1er février 1999). Depuis belle lurette que Paul Desmarais a compris la leçon (sic). Et qu’il joue dans la cour des grands de ce monde (re-sic).

Que faire devant l’ambition et la voracité de cet ogre en train de dévorer tout sur son passage et qui ne laisse que des miettes aux autres? La lumière que jette Robin Philpot sur le parcours de la famille Desmarais, sur son enrichissement, ses idées et ses positions politiques permettra-t-elle une analyse froide qui devrait briser la paralysie qui nous afflige? Verrons-nous un jour le bout de ce tunnel obscur?

Quoi qu’en dise ma sœur Lolo, ce bouquin n’est pas un ROMAN. Loin de là. Ni une biographie, d’ailleurs. Mais lorsque l’essai politique de Robin Philpot, Derrière l’État Desmarais : POWER est paru en librairie, à la fin de novembre dernier, j’ai voulu savoir si on allait inviter M. Philpot à Tout le Monde en parle (Radio-Canada...!). Comme l’équipe de TLMP n’en finit plus d’y réfléchir, vous comprendrez bien que les restes de dinde refroidis du temps des Fêtes ont eu le temps de passer au petit hachoir depuis.

***

Derrière l’État Desmarais : POWER
Robin Philpot,
Éditions Les Intouchables,
Montréal, 2008
205 p.

«Robin Philpot revient en détail sur le rôle actif de Paul Desmarais dans la "préparation" de leaders politiques, notamment Nicolas Sarkozy. Le président français a affirmé qu'il n'aurait jamais accédé à l'Elysée sans l'aide et les conseils du fondateur de Power Corporation. Celui-ci a d'ailleurs reçu en retour la grand-croix de la Légion d'honneur des mains de Nicolas Sarkozy. Un honneur unique pour un Québécois.» Extrait d'
un article paru dans Bourse Reflex, 2008, jeudi 06 Nov. à 09:30

mercredi 7 janvier 2009

Le conflit israélo-palestinien

Question de mieux nous «démêler» dans cette affaire qui dure depuis 60 ans! Trouvées quelque part, voici les 12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les grands médias occidentaux.

1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».

2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».

4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».

5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

7. Quand on mentionne le mot “Hezbollah”, il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».

8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.

9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève».

10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux ».

Bref, si on comprend bien, dans ce conflit-là, c'est comme pour la tour de Pise; il faut toujours pencher du même bord ...

mardi 6 janvier 2009

Des mythes et des mites

Un monsieur de Gatineau, Hubert Larocque, écrivait ceci dans Le Devoir, ce matin: «Le mythe des États-Unis n'a rien perdu de son pouvoir si l'on en juge par les espoirs que l'on place dans Barack Obama.

Il y a je ne sais quoi de périmé dans l'enthousiasme pour un sauveur dans le monde d'aujourd'hui, complexe, blasé et décadent. Certes, la fabrication du personnage et sa mise en marché politique relèvent d'une science consommée.

Jusqu'ici, aucune faute
* (oupps ...! pas tout à fait juste, M. Larocque ...) dans le discours et la conduite de l'élu. Pourtant, son discours reprend les thèmes et le style des grands moments de Martin Luther King, de J. F. Kennedy et même de Bill Clinton. Son apothéose répond au désir qu'il redonne aux États-Unis leur grandeur militaire, politique et économique.

En aura-t-il les moyens quand il sera prisonnier d'un rôle défini par avance? Les États-Unis sont-ils encore le grand pays auquel on a cru? La texture démographique a changé, l'économie frise l'abîme, l'idéal de liberté sonne comme un mot bien usé et trahi.

C'est que les États-Unis ont perdu le prestige moral qui fait les vraies grandes nations quand ils ont bafoué le droit international, soutenu des régimes oppresseurs et utilisé leur armée à des fins impérialistes.

Le vrai test d'Obama sera sa capacité de réviser la politique américaine envers Israël et la Palestine.»


À moins de rester au ras des mites, si vous voulez mon conseil là-dessus: en s’attendant jamais à rien, on risque moins d’être déçu. Voilà!

* «On n'est pas parfait pour toujours» pour citer Benjamin Button dans son étrange histoire. En passant, un très beau film ...!