L'Amérique, et son système de justice tout particulièrement, vient de montrer au monde, (tout spécialement à la France,) que personne n'est au-dessus des lois, de la loi, surtout en matière de crime contre la personne, surtout en matière de criminalité sexuelle, lorsque sont en cause des femmes, des enfants ou toute personne vulnérable.
La «Special Victim Unit» évoquée dans la célèbre série télévisée de NBC Law and Order vient de montrer au monde qu'elle existe bel et bien et qu'elle a le bras long. Que dire, aussi, de ces procureurs indépendants, les DA's, lesquels doivent se faire réélire périodiquement pour conserver leur statut? Nous sommes loin de nos fonctionnaires, procureurs de la Couronne, qui n'ont plus rien à prouver.
Malgré les critiques, la justice américaine fonctionne à vitesse grand V: il suffit d'observer le changement d'attitude des conducteurs québécois sur les routes de l'État de New York, une fois traversés le poste frontière de Lacolle. On croirait à un dédoublement de personnalité, à une schizophrénie autoprotectrice. La crainte des sanctions est toujours aussi efficace, et ce, depuis l'Antiquité!
J'ose espérer que DSK et la diplomatie française auront compris le message: les femmes, d'aussi humbles conditions soient-elles, ont des droits. Quant à la défense du «coup monté», messieurs les diplomates, frères du machisme français, vous repasserez. Personne ne vous croit!
Source Le Devoir: Me Claude Laferrière - Avocat et chargé de cours en droit de la sécurité nationale, Université de Montréal - Le 17 mai 2011 19 mai 2011
Bien que depuis 25 ans, les Américains soient sensibilisés à l'importance à accorder à la victime, on ne peut s'empêcher d'être étonnés du fait qu'il existe une énorme contradiction entre leur justice au bras long, et la main de leur peuple, toujours prête à tirer sur la gachette.
Mais tant mieux si cette justice-là a plus de sympathie envers les femmes (et toute autre personne vulnérable) qu'en d'autres endroits de la planète. Que personne dans ce pays-là ne soit au-dessus des lois, voilà toujours bien une chose dont on peut se réjouir en tant que moitié de l'humanité.
***
Et ici, au Canada
Au lendemain de la formation de son nouveau cabinet par le très Majoritaire premier ministre, Stephen Harper, le Sénat canadien est-il un repaire de pépères et de jeunes mémères ou un refuge pour recycler les éjectés, terme poli pour dire les déchets de la démocratie?
DSK face à son destin judiciaire
La «Special Victim Unit» évoquée dans la célèbre série télévisée de NBC Law and Order vient de montrer au monde qu'elle existe bel et bien et qu'elle a le bras long. Que dire, aussi, de ces procureurs indépendants, les DA's, lesquels doivent se faire réélire périodiquement pour conserver leur statut? Nous sommes loin de nos fonctionnaires, procureurs de la Couronne, qui n'ont plus rien à prouver.
Malgré les critiques, la justice américaine fonctionne à vitesse grand V: il suffit d'observer le changement d'attitude des conducteurs québécois sur les routes de l'État de New York, une fois traversés le poste frontière de Lacolle. On croirait à un dédoublement de personnalité, à une schizophrénie autoprotectrice. La crainte des sanctions est toujours aussi efficace, et ce, depuis l'Antiquité!
J'ose espérer que DSK et la diplomatie française auront compris le message: les femmes, d'aussi humbles conditions soient-elles, ont des droits. Quant à la défense du «coup monté», messieurs les diplomates, frères du machisme français, vous repasserez. Personne ne vous croit!
Source Le Devoir: Me Claude Laferrière - Avocat et chargé de cours en droit de la sécurité nationale, Université de Montréal - Le 17 mai 2011 19 mai 2011
Bien que depuis 25 ans, les Américains soient sensibilisés à l'importance à accorder à la victime, on ne peut s'empêcher d'être étonnés du fait qu'il existe une énorme contradiction entre leur justice au bras long, et la main de leur peuple, toujours prête à tirer sur la gachette.
Mais tant mieux si cette justice-là a plus de sympathie envers les femmes (et toute autre personne vulnérable) qu'en d'autres endroits de la planète. Que personne dans ce pays-là ne soit au-dessus des lois, voilà toujours bien une chose dont on peut se réjouir en tant que moitié de l'humanité.
***
Et ici, au Canada
Au lendemain de la formation de son nouveau cabinet par le très Majoritaire premier ministre, Stephen Harper, le Sénat canadien est-il un repaire de pépères et de jeunes mémères ou un refuge pour recycler les éjectés, terme poli pour dire les déchets de la démocratie?
DSK face à son destin judiciaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire