« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


lundi 16 mai 2011

Le pressentiment de Dominique Strauss-Kahn

Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn avait évoqué fin avril, devant des journalistes de Libération, l'hypothèse d'une machination autour d'un viol pouvant être montée contre lui, relate le quotidien lundi. Racontant un déjeuner avec DSK le 28 avril à Paris, Libération écrit : "DSK se met à imaginer une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500 000 ou un million d'euros pour inventer une telle histoire."

Dominique Strauss-Kahn a été arrêté pendant le week-end à New York pour une accusation de tentative de viol sur une femme de chambre d'un hôtel de Manhattan. Interrogé en avril par les journalistes sur les handicaps d'une éventuelle candidature en 2012, il avait répondu à Libé : "le fric, les femmes et ma judéité", affirme le quotidien de gauche. "Oui, j'aime les femmes... et alors ? (...) Depuis des années, on parle de photos de partouzes géantes, mais je n'ai jamais rien vu sortir... Alors qu'ils les montrent !" avait-il ajouté, selon Libération.

Économiste brillant, homme politique aux talents reconnus, Dominique Strauss-Kahn est précédé depuis des années d'une réputation sulfureuse concernant ses relations avec les femmes. Avant d'être accusé d'agression sexuelle aux États-Unis, DSK avait fait l'objet, ces dernières semaines, d'attaques d'une partie de la presse française sur son train de vie et son aisance matérielle.

Le Point.fr - Publié le 16/05/2011 à 11:37 - Modifié le 16/05/2011 à 11:49

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Manipulation ou récidive?

En France, certains n'hésitent pas à évoquer ouvertement une manipulation politique alors que d'autres rappellent la réputation de libertin de l'ancien ministre des Finances et évoquent même une récidive. La journaliste et romancière Tristane Banon avait déjà affirmé publiquement avoir été agressée en 2002 par l'ancien ministre. Mais elle n'avait jamais porté plainte. Par l'intermédiaire de son avocat, David Koubbi, elle a déclaré ne pas être «très surprise de ce qui se passe aux États-Unis».

«Je pense vraisemblablement qu'on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu'il y est tombé», a déclaré une ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, la très catholique Christine Boutin. «Tout le monde sait que Dominique Strauss-Kahn est un libertin, qui se distingue de bien d'autres par une propension à ne pas le cacher, affirmait le socialiste Gilles Savary sur son blogue. Il est aisé de piéger une personnalité aussi peu résistante aux attraits de la gent féminine».

Extrait du Devoir , 16 mai 2011

Le WEB s'emballe ...

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