« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 3 mai 2011

Le scénario

J’en avais imaginé plusieurs, mais celui-là, non ! On se serait cru un soir de novembre 1980 ... Mais, on a aussi envie de dire : Le Bloc est mort ! Vive le Québec libre !

Ce matin, après une longue soirée passée à dépouiller les votes spéciaux de ma circonscription, (de tous ceux et celles qui prévoyaient s'absenter durant les jours de vote officiel), c’est là que je découvre l’ampleur de la situation. Je n’ose pas dire hécatombe, ni catastrophe, ni désastre, ni naufrage, de peur de montrer un pessimisme qui ne m’habite pas du tout.

Au contraire! Ne lire que le déroulement des événements d'hier, ou encore les commentaires désespérants de plusieurs, bien qu’il faille les comprendre, je ne pavoise pas non plus comme ceux et celles qui auraient été emportés par la vague orange, mais j’essaie d’y voir le bon côté des choses.

Ce qui arrive devait arriver tôt ou tard. Et cette fois-ci, il est bien possible que ce soit pour le meilleur de l'avenir... du Québec. J’aime beaucoup lire M. Richard Le Hir. Et c’est vers lui que je me tourne ce matin pour y voir clair. Je donnerai ici quelques extraits de sa réflexion encore toute chaude sur le vote d’hier soir.


«Surreprésentés dans un parti d’opposition national canadien qui n’a aucune expérience du rôle qu’il s’apprête à jouer et qui n’y est absolument pas préparé, les Québécois vont rapidement découvrir que leur influence politique n’a non seulement pas augmenté avec leur appui massif au NPD, mais qu’elle a en fait diminué. Désenchantement rapide garanti.

En privilégiant aussi massivement le NPD, les Québécois se sont trouvés à favoriser l’élection d’un gouvernement majoritaire Conservateur dont les valeurs sont aux antipodes des leurs et qui leur fait peur.

Les résultats des élections mettent en relief comme elle ne l’a jamais été toute l’ampleur du fossé qui sépare les Québécois et les Canadiens sur le plan des valeurs et de leur vision respective de l’avenir du Canada.

L’ampleur de ce fossé laisse présager une crise prochaine dont il n’est même pas certain qu’elle sera provoquée par le Québec.
»


Et enfin, ce n'est pas vrai, comme le prétend Justin Trudeau (qui prend ses rêves pour des réalités, le pauvre!), que les Québécois sont devenus pour autant fédéralistes comme par magie.

Je m'arrête là pour aujourd'hui.





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