On n'en finit plus de s'interroger à savoir ce qui a bien pu pousser le souverainiste le plus pressé que le PQ ait connu, François Legault, à quitter son parti pour devenir fondateur d'un parti ni fé-dé-ra-lis-te ni sou-ve-rai-nis-te. Mais ça, c'est une autre histoire.
Puis comme par hasard, aussitôt la CAQ devenue
parti politique, voilà que mon candidat de comté, Daniel Ratthé, s'est empressé d'en faire
partie. Dans une tourmente sans précédent dans son parti, Pauline
Marois n'a pas manqué l'occasion d'expulser le transfuge subito presto du PQ en lui reprochant, et avec raison, d’avoir «renié ses convictions»
par pur «opportunisme électoral».
Certes, ne comptez pas sur moi pour voter le 4 septembre prochain pour ce transfuge aux dents carnassières (cela dit en toute subjectivité que j'assume, bien sûr). Bien qu'il n'est ni le premier ni le dernier à transfuger et défroquer pour ainsi dire, je considère qu’il a non seulement renié son parti, ce qui est déjà gros à mes yeux, mais il m’a aussi reniée en tant d’électrice responsable qui avait voté pour lui le croyant sincère dans ses convictions. Pour faire un méchant jeu de mots, ce politicien a donc raté ici l'occasion de gagner mon vote à cette prochaine élection.
Par bonheur, ce politicien sans trop d'envergure fait face aujourd'hui, toujours dans mon comté, à Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités. Bernard Généreux avait été l’invité d’Anne-Marie Dussault au 24h en 60 min, pour exprimer son point de vue afin d'appuyer les propos tenus par la mairesse de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, relativement à la corruption dans le domaine de la construction.
Chantal Rouleau |
C’est à ce moment-là que j’ai appris à connaître Bernard Généreux pour ses prises de positions. Ce pourquoi j'ai été agréablement surprise et satisfaite d'apprendre qu'il serait candidat pour le PQ dans mon comté.
Le hasard fait bien les choses. Plus tôt aujourd'hui, je plaçais sur ce blogue un comte-rendu d'Amélie Dionne publié dans L'Aut'Journal invitant les régions à se débarrasser du fédéral. Ce qui m'amène en ce moment à encore davantage appuyer ce candidat qui s'est engagé à accroître le poids des régions.
On verra bien.
On verra bien.
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