L’automne dernier, nous étions une soixantaine à manifester dans le vieux-Montréal contre l’avocat Brent Tyler qui avait défendu en Cour Suprême la cause des gens fortunés qui tenaient absolument à envoyer leurs enfants à l’école anglaise, en passant par des écoles passerelles. J’étais de ceux et celles qui y voyaient là une autre attaque de front à la loi 101.
Puis, l’hiver passé, une grosse manifestation où environ 200 personnes courageuses, dont Amir Khadir, Louise Beaudouin et Louise Harel, ont marché par un froid de canard dans les rues de Montréal jusqu’aux bureaux du PM John James Charest, afin de manifester leur indignation à l’endroit de la corruption et des nombreux scandales qu’on commençait à peine de découvrir par les médias interposés?
Sans oublier cette manifestation monstre de 600 personnes, un soir d’hiver, celle-là aussi sur le sujet périlleux de la langue française, à laquelle Pierre Curzi et combien d'autres nous ont secoué la couenne de l'émotion. Bon.
«Après tous les assauts juridiques subis par la loi 101 et qui l’ont passablement affaiblie, le Québec se trouvait déjà à genoux. Aujourd’hui (7 septembre 2010), la ministre St-Pierre trouve que c’est encore trop et ne nous propose rien de moins que de vivre à plat ventre… histoire de ne plus déranger personne.» Source: Blogue de l'auteur - Réjean Parent, Président de la Centrale des syndicats du Québec, 7 septembre 2010
Tout ça pour dire que 600 + 200 + 60 personnes n’ont pas provoqué beaucoup de sourcillement ni de vacillement ou quoi que ce soit qui aurait pu ébranler les colonnes du temple gouvernemental, à Québec. Rien de tout cela, mais ai-je besoin de dire qu’on se sent bien seul dans ces moments-là.
Autre pays, autres moeurs! Hier, en France, à Paris, à Lyon et à Marseille, entre autres, des manifestations monstres ont permis de voir à quel point les Français, on parle ici d’un million à deux millions et demi de personnes, ont du coeur au ventre quand il s’agit de faire connaître leur mécontentement, pour ne pas dire leur écoeurement total, face au gouvernement, au président de la République et à ses agissements. Cette fois-ci, c’était pour contester la dernière loi sur les retraites que le gouvernement Sarkozy veut désormais absolument leur imposer. Mais après le gros scandale de l'été, Sarkozy a-t-il la crédibilité nécessaire pour faire accepter cette réforme aux Français?
Manifester, ça défrustre. Et les Français n'ont pas mis longtemps à s'organiser. Pas surprenant, ils ont les syndicats et de nombreux autres mouvements sociaux et populaires qui mènent ces manifestations à terme. Alors qu'ici, au cas où vous l'auriez oublié, les syndicats (enfin les plus importants) sont aussi corrompus que le gouvernement et bien sûr, surtout de connivence avec lui.
En tout cas, on le sait maintenant, Jean Charest et Nicolas Sarkozy vivent à leur manière des moments difficiles depuis quelque temps.
Les deux ont beau dire qu’ils gardent le cap mais, aux prises avec des scandales, des magouilles, et autres problèmes sans précédent, il suffirait qu’un secret se dévoile, qu'une malversation se révèle, que le gouvernement tombe ou le peuple se révolte.
Mais un seul, pour l’instant, (a la chance ou le bonheur, c'est selon...!!!) qu’un malheur lui tombe dessus au bon moment, avec la mort de l'un de ses ministres, par exemple. Ouf! Et vite la diversion s'inscrit à l'agenda de toute une population!
Puis, l’hiver passé, une grosse manifestation où environ 200 personnes courageuses, dont Amir Khadir, Louise Beaudouin et Louise Harel, ont marché par un froid de canard dans les rues de Montréal jusqu’aux bureaux du PM John James Charest, afin de manifester leur indignation à l’endroit de la corruption et des nombreux scandales qu’on commençait à peine de découvrir par les médias interposés?
Sans oublier cette manifestation monstre de 600 personnes, un soir d’hiver, celle-là aussi sur le sujet périlleux de la langue française, à laquelle Pierre Curzi et combien d'autres nous ont secoué la couenne de l'émotion. Bon.
«Après tous les assauts juridiques subis par la loi 101 et qui l’ont passablement affaiblie, le Québec se trouvait déjà à genoux. Aujourd’hui (7 septembre 2010), la ministre St-Pierre trouve que c’est encore trop et ne nous propose rien de moins que de vivre à plat ventre… histoire de ne plus déranger personne.» Source: Blogue de l'auteur - Réjean Parent, Président de la Centrale des syndicats du Québec, 7 septembre 2010
Tout ça pour dire que 600 + 200 + 60 personnes n’ont pas provoqué beaucoup de sourcillement ni de vacillement ou quoi que ce soit qui aurait pu ébranler les colonnes du temple gouvernemental, à Québec. Rien de tout cela, mais ai-je besoin de dire qu’on se sent bien seul dans ces moments-là.
Autre pays, autres moeurs! Hier, en France, à Paris, à Lyon et à Marseille, entre autres, des manifestations monstres ont permis de voir à quel point les Français, on parle ici d’un million à deux millions et demi de personnes, ont du coeur au ventre quand il s’agit de faire connaître leur mécontentement, pour ne pas dire leur écoeurement total, face au gouvernement, au président de la République et à ses agissements. Cette fois-ci, c’était pour contester la dernière loi sur les retraites que le gouvernement Sarkozy veut désormais absolument leur imposer. Mais après le gros scandale de l'été, Sarkozy a-t-il la crédibilité nécessaire pour faire accepter cette réforme aux Français?
Manifester, ça défrustre. Et les Français n'ont pas mis longtemps à s'organiser. Pas surprenant, ils ont les syndicats et de nombreux autres mouvements sociaux et populaires qui mènent ces manifestations à terme. Alors qu'ici, au cas où vous l'auriez oublié, les syndicats (enfin les plus importants) sont aussi corrompus que le gouvernement et bien sûr, surtout de connivence avec lui.
En tout cas, on le sait maintenant, Jean Charest et Nicolas Sarkozy vivent à leur manière des moments difficiles depuis quelque temps.
Les deux ont beau dire qu’ils gardent le cap mais, aux prises avec des scandales, des magouilles, et autres problèmes sans précédent, il suffirait qu’un secret se dévoile, qu'une malversation se révèle, que le gouvernement tombe ou le peuple se révolte.
Mais un seul, pour l’instant, (a la chance ou le bonheur, c'est selon...!!!) qu’un malheur lui tombe dessus au bon moment, avec la mort de l'un de ses ministres, par exemple. Ouf! Et vite la diversion s'inscrit à l'agenda de toute une population!
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