« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mercredi 5 septembre 2012

L’amère victoire ou la mère Victoire


« Les péquistes doivent leur retour au pouvoir pour beaucoup à leur chef ». 
Bernard Descôteaux, éditorialiste, Le Devoir   



Et ce n'est qu'un début!

Une victoire assombrie par un triste événement qui a fait une malheureuse victime, vous aurait empêché, madame Marois,  de savourer votre victoire, hier soir.  Hélas! Si on n'avait pas cherché à s'en prendre directement à votre personne, cela m'aurait rappelé un événement tout aussi tragique qui avait jeté de l'ombre sur René Lévesque, dès  les premiers mois de son gouvernement, en 1976, si ma mémoire est bonne. 

Bien que cette victoire ait été qualifiée dès ce matin de trop « mitigée », « moyenne », « tiède », etc.,  vous venez de porter à bout de bras votre parti au pouvoir suite à une longue et dure campagne que vous n’avez même pas déclenchée vous-même, et on parle déjà de vous remplacer? Comme si la triste parade de vos prédécesseurs avait fait mieux que vous ... !

Un petit pas sur la Lune n’a-t-il pas été un grand pas pour l’Humanité? 

Allez! Ne vous laissez pas distraire ni par les sanglots de ces fausses pleureuses que sont les Insatisfaits, les Envieux, les Machistes et les Pressés, ni par les Déprimés chroniques de la cause,  et encore moins par vos adversaires increvables aussi méprisants, hypocrites ou condescendants soient-ils. 

Je reprends (presque) dans son intégralité,  les mots qu'une dame de Gatineau écrivait ce matin dans Le Devoir, à l'intention de Pauline Marois, et que je cite : « Depuis la 2e opposition officielle, vous en avez abattu de la besogne, avec coeur, application et intelligence. Je suis sûre que vous saurez relever les nouveaux défis qui se présentent à vous. Je suis fière pour toutes les femmes du Québec... Il était temps ! La prochaine fois, je pense (et moi, je crois) que vous obtiendrez la majorité. »

Félicitations, Madame la Première Ministre ! 

 
« On ne gagne pas pour rien

Ce pessimisme prévisible ne sera évidemment pas d'un grand support pour madame Marois et son parti au gouvernement.

Mais cette femme n'est pas nous, elle n'est pas celle qui a remporté cette incroyable bagarre pour rien, elle a des qualités que la plupart n'ont pas.

Ne projetons pas sur elle nos propres faiblesses...

Elle n'est pas chef pour rien et elle a prouvé qu'elle avait des ressources hors du commun, dont l'étendue est difficile à concevoir puisqu'on n'est pas elle.

Si on était moins chagrins, on pourrait avoir confiance qu'elle et son parti nous étonnent, même sans notre concours. »   


Bien dit madame Marcotte! 
 


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