« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 14 juin 2011

Question de bien comprendre la CRISE péquiste

La mutinerie, une répétition de 1984
Le bras de fer « mutinerie » contre Mme Marois, par M. Parizeau, le mutin en chef, est une répétition de celle de 1984, quand M. Jacques Parizeau avait quitté le gouvernement pour protester contre la stratégie du «beau risque» adoptée par le chef René Lévesque.

Le 19 novembre 1984, dans une lettre adressée aux militants du Parti québécois, René Lévesque souligne que la souveraineté ne doit être l'enjeu de la prochaine élection «ni en totalité, ni en partie». La souveraineté devrait, selon René Lévesque, rester la suprême police d'assurance du peuple. Cette décision provoque une vague de mécontentement et de démissions. Plusieurs ministres et députés quittent le parti, dont Jacques Parizeau, Camille Laurin et Louise Harel.

Le 20 juin 1985, faisant face à trop d'opposition au sein de son propre parti, René Lévesque remet sa démission comme président du Parti québécois. Il quitte sa charge de Premier ministre le 3 octobre. M. Lévesque, que M. Parizeau donne maintenant comme modèle ou exemple à suivre, au groupe de « jeunes » députés du PQ, ne s’est jamais remis complètement de cette mutinerie.

Est-ce que Mme Marois pourra s’en remettre ?

Les « jeunes » députés du PQ suggéraient que M. Parizeau devienne leur mentor, il vient de les rabrouer solidement. Les mutins, purs séparatistes, vont tenter de continuer de déstabiliser Mme Matois ou devraient former un nouveau parti séparatiste.
Gilles Bousquet
Inscrit au Devoir
mardi 14 juin 2011 07h22

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Ce sera, il n'y a aucun doute,  le test ultime pour madame Marois.  Si elle est une vraie une chef, oui,   elle s'en remettra. 

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