Au départ, personne ne voulait de Jean Charest à Québec. Jean Charest lui-même n’était pas intéressé à devenir chef du Parti libéral et premier ministre du Québec. John Charest, de son vrai nom, rêvait de devenir premier ministre du Canada. Mais le Canada anglais en a décidé autrement. Dans les années qui ont suivi le référendum volé de 1995, les groupes économiques qui dictent la politique canadienne en finançant les carrières des politiciens ont jugé qu’il était le seul capable de défendre la feuille d’érable rouge dans le cas d’un nouveau référendum.
Charest ne voulait rien savoir. Les puissances de l’argent pour l’amadouer ont dû lui octroyer un généreux subside secret pour qu’il accepte de prendre la tête du Parti libéral du Québec. Le fait qu’il soit conservateur n’avait aucune importance, pour ceux qui l’achetaient. Il était Canadian ! Libéral, conservateur c’est du pareil au même pour l’élite économique canadienne. Quant aux mafieux, aux magouilleurs et aux opportunistes qui constituent le parti libéral, seul compte le pouvoir et ses possibilités d’enrichissement. S’il faut Charest, on prend Charest. Capiche ?
Ce cloaque qu’est le PLQ, jouit d’un avantage exceptionnel sur toutes les autres formations politiques québécoises. Il est assuré, maintenant et pour toujours, de l’appui inconditionnel des anglos et des allos, et en particulier des Italiens et des juifs. À partir de cette base en pleine expansion, il a de bonnes chances d’obtenir une pluralité suffisante de votes pour gouverner dans la mesure où la majorité francophone divise son allégeance entre plusieurs partis.
Voilà comment nous avons eu Charest.
Dès que Charest a été porté au pouvoir, la mafia italienne qui contrôle des pans entiers de l’industrie et des syndicats de la construction a pris en main la gestion de l’État dans les secteurs les plus profitables pour ses activités. Les secteurs corruptibles intéressants du niveau municipal étaient déjà sous sa férule.
Un ancien de la GRC, qui eut à travailler dans des enquêtes internationales avec la police italienne, m’a dit récemment que la mafia avait autant d’influence au PLQ et dans l’industrie de la construction du Québec que dans les institutions semblables en Sicile.
Certains lancent des appels aux députés, encore honnêtes, du parti libéral pour qu’ils se révoltent contre Jean Charest. Entre les principes, la droiture, l’honnêteté, la fidélité à son serment de député et la concussion et le pouvoir, les élus libéraux ont choisi il y a longtemps. Il n’y a plus de gens sans reproches dans ce parti. Le Parti libéral du Québec a les allures d’une association de malfaiteurs. Ses députés et ses membres sont maintenant au minimum des complices après les faits qui profitent des produits de la criminalité.
Voilà où nous en sommes rendus.
La seule façon maintenant de chasser Charest du pouvoir est de faire appel aux agents et aux officiers intègres des services policiers qui enquêtent sur cet amas d’immondices rouges sur lequel trônent quelques parrains pluri-millionnaires :
Le système de justice est bloqué. Votre intégrité et votre probité sont en cause. Jamais vos enquêtes ne vont aboutir si vous vous en tenez aux règles et aux procédures normales. Si vous avez vraiment à cœur vos responsabilités sociétales, il faut que vous alliez au-delà de la loi.
La seule façon de vous assurer que justice soit faite est de transmettre des informations compromettantes aux médias d’information. L’opprobre populaire. C’est une forme de justice expéditive, mais c’est la seule qu’il nous reste.
Suivez l’exemple de votre courageux collègue qui a coulé le document Duchesneau. Nous avons besoin que cinq, dix, vingt d’entre vous lui emboitent le pas.
Il en dépend de vous de nous débarrasser de Charest et du PLQ.
Normand Lester
mercredi 21 septembre 2011
Vigile.net
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