« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 26 avril 2012

Crise étudiante: Refus global du gouvernement Charest


«Mais déjà ce qu’on peut dire, c’est que le peuple du Québec n’est pas endormi, pas plus que ne l’est sa jeunesse. Ils ont peut-être les matraques les plus dures, ils ont peut-être les armures les plus épaisses, ils ont peut-être les grands journaux, ils ont peut-être les portefeuilles les plus épais, mais nous avons le souffle le plus long. Nous avons le courage des opprimés, nous avons la force de la multitude, mais surtout, nous avons raison.»   Gabriel Nadeau-Dubois - 7 avril 2012 - (Celui justement que la majorité des gens ne peut plus sentir à l'heure où l'on se parle.)  

Oui, je crois que la plupart des recteurs et des membres des conseils d’administration des institutions universitaires du Québec ont été nommés par  Jean Charest, depuis 2003.

Oui, je crois que Jean Charest a refusé depuis le début de discuter d'un redressement de leur gestion avec les étudiants, qui eux, y tiennent mordicus. Pourquoi? Parce que d'un tel redressement les étudiants y voient une économie qui aurait suffi à financer cette hausse des frais de scolarité que le gouvernement veut leur imposer. 

Oui, je crois que Jean Charest a refusé net de rencontrer les chefs des syndicats étudiants afin de gagner du temps pour son agenda électoral.

Oui, je crois que Jean Charest a stratégiquement divisé les fédérations étudiantes.

Oui, je crois que Jean Charest a lâché dans la mêlée des agents publics et privés perturbateurs afin d’infiltrer les manifestations étudiantes.

Oui, je crois que Jean Charest voulait provoquer sciemment la peur, pour ne pas dire la terreur dans la population,  par les violences auxquelles on a assisté, cette semaine.

Oui, je crois que Jean Charest  a stratégiquement parié depuis le début sur la création du  climat de violence qui a mené au chaos qu’on a connu, ces derniers jours, afin de se faire du capital politique, en vue de prochaines élections. Corruption, oblige!  

Conclusion:  Une simple négociation qui aurait réparti sur sept ans cette hausse des frais de scolarité, (admettons qu'elle soit une augmentation nécessaire),  mais assortie d’une supervision éclairée des recteurs universitaires, il y a 10 semaines,  aurait épargné bien du trouble.  Au lieu de cela, par son refus global, le gouvernement compte bien sur la démonisation des étudiants instillée dans la tête des gens par les médias aux ordres, pour gagner les prochaines élections.

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Vidéo - Merci Lolo


Hitler en a marre d'entendre parler de la grève étudiante et s'insurge contre les étudiants qui résistent à la hausse des droits de scolarité.  Cette parodie sur les manifestations étudiantes du printemps 2012 est bien partie pour faire le tour du web...  Pas besoin d'être un «Vert» pour aimer la vidéo, c'est aussi un beau clin d'oeil à la situation actuelle.


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Malgré quelques fautes dans le texte de cette vidéo, cela n'empêche pas qu'elle nous aide à chasser un peu le noir qu'on broie depuis des semaines ... May
 
Mise à jour de mon message du 22 avril dernier

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