« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


samedi 10 décembre 2011

Entre doutes et certitudes

Nouvelles certitudes

À l’heure actuelle, le Québec est drôlement servi en partis politiques :
L’Action démocratique du Québec (ADQ) de droite et fédéraliste;
Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition Avenir du Québec (CAQ) tous deux de centre-droite et fédéralistes;
Le Parti québécois. (PQ) de centre gauche et semi-souverainiste;
L’Option nationale (ON) de centre-gauche et indépendantiste-souverainiste;
Québec Solidaire-NPD de gauche et souverainiste-fédéraliste (bicéphale et hybride). 
Parti indépendantiste  (PI) de centre gauche et nationaliste 

Si je comprends bien, on compte alors quatre (4) partis plus ou moins fédéralistes, trois (3) partis plus ou moins souverainistes et deux (2) seuls foncièrement indépendantistes. 

J'aimerais faire une petite mise au point au sujet de l'âge de certains partis qu'on se plaît à traiter de  "vieux" partis. D'abord, le PLQ né en 1867 n'a plus grand croûtes à manger. 

Quant au Nouveau Parti Démocratique (NPD) n'a de nouveau que le changement qu'il a inspiré sous la gouverne de son chef, Jack.  Fondé en 1961, ce parti a alors maintenant ... 51 ans. 

Mais enfin, allez savoir pour pourquoi on aime tant qualifier le Parti Québécois de "vieux" parti alors qu'il n'a été fondé qu'en 1968. Ce qui en fait tout de même un jeune parti (plus jeune que le NPD, en tout cas) avec se 44 ans bien sonnés. 


 
Madame Marois

On ne peut la blâmer pour tout, mais une ombre la suit depuis longtemps  et il est difficile de cerner de quel côté du soleil, il faut s'y prendre pour la comprendre. Parfois, on a l’impression qu’elle dit une chose sortant de son hémisphère gauche et d’autres fois, de son hémisphère droit. De Jean Chrétien, on aurait dit qu'il parlait des deux côtés de la bouche, lui.

Ma question qui tue : pourquoi ne s’en prend-elle jamais à Paul Desmarais? De mémoire, il me semble qu’à maintes reprises elle aurait pu le faire, notamment lorsqu’on accusait Jean Charest de se laisser influencer par Power Corporation. Ce qui laisse un goût amer, pour ne pas dire un arrière-goût de suspicion sur la relation entre elle et l’homme tout puissant qui dirige les destinées du Québec,  via son présent Premier ministre de gouvernement.

Il est loin d’être évident que madame Marois soit en position de faire l’indépendance du Québec au moment opportun. Son aile la plus indépendantiste ne lui pardonne pas cette mollesse. Encore-là, elle n’est pas sans savoir qu’il sera difficile, sinon voire impossible même d’y songer, étant donné la situation extrêmement volatile des nations encore souveraines dans le monde actuel, mais pour combien de temps?

Doutes

Bien qu’on le souhaite, y aspire et l’espère de tous nos voeux les plus chers, il est difficile de croire qu'on puisse encore avoir une chance de devenir indépendants, puis souverains, alors qu’en ce moment  le rouleau-compresseur de l’Élite ou Nouvel ordre mondial semble plus déterminé que jamais à écraser les États-nations sous les dettes, et partant de là, dissoudre leur souveraineté au profit de celles des banques?

À mon humble avis, il faut soit porter des lunettes roses ou ne pas en porter du tout, pour croire encore possible et réalisable ce grand projet de devenir un pays dans le concert des nations, alors que l'avenir de chacune d’entre elles est présentement de moins en moins certain. 

Dommage, mais compte tenu de toutes nos peurs, nous sommes quelques décennies en retard; il est clair qu'il aurait fallu y penser bien avant, de sorte qu'on ait pu au moins en jouir pendant un certain temps ...

Espérance!

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