« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


lundi 8 novembre 2010

L'insignifiance des institutions de contrôle

Hier soir, j’ai vu l’émission Enquêtes Comme il fallait s’y attendre, il y avait de quoi se mettre en colère. Je n’ai pu m’empêcher d’y voir toute la profondeur, la largeur, la hauteur et l’épaisseur du puits immonde dans lequel grouille, très à l'aise, notre petit monde municipal.

«Ce qui ressort de cette série déprimante de portraits municipaux, c'est l'insignifiance des institutions de contrôle. Le Directeur général des élections manque toujours de preuve, le ministère des Affaires municipales est mou et tout continue comme avant. «Tout le monde» sait comment ça fonctionne... rien n'arrive.», écrit Yves Boisvert, exaspéré, dans Cyberpresse, ce matin.

Rien n’arrive? Alors, là on peut dire sans se tromper :

Allégeance libérale = corruption
Corruption = allégeance libérale

On dirait qu’un virus indélogeable paralyse toutes nos institutions de contrôle.

Avant aujourd’hui, il y avait bien Montréal et Boisbriand, mais là s'ajoutent d’autres noms de villes, comme Mascouche, St-Jérôme, Terrebonne, Ste-Julienne, Lachute, Laval ... Toutes des villes dans la grande périphérie de Montréal.

Depuis plus d’un an, de nombreux Québécois ont d’abord fait des mains: ils ont signé quantités de pétitions et ont écrit un nombre incalculable de chroniques, de commentaires, d’articles, de messages dans leurs blogs, etc.

Puis, certains ont aussi fait des pieds en marchant dans les rues de Montréal pour montrer leur colère à l’égard de ce fléau et le refus inquiétant du gouvernement libéral de Jean J. Charest d’instituer une vaste enquête publique contre la collusion et la corruption dans la construction. Rien du tout n'est arrivé, là aussi. Que des cataplasmes!

Mais allons-nous sortir un jour de ce bourbier?

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