« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


samedi 30 octobre 2010

Les mots roses qui tuent

L’automne 2010 est morose au pays du Québec. Pas étonnant, les discours qu’on martèle de tous bords tous côtés sont remplis de mots roses.

«Ce discours, il ressemble à ceci: il y a une "grande lassitude" envers les deux partis; la population est "cynique" et "indifférente"; on croule sous l'"immobilisme"; un "énorme vide" reste à combler par la droite; nos finances sont "dans le rouge" et on fonce droit sur un "mur"!», pour citer ici Josée Legault.

Mais madame Legault aurait-elle oublié «les vraies affaires» qu'on ressort chaque fois qu'on veut pousser la vraie affaire de la question nationale sous le tapis. Au fait, s'il est un autre mot rose que je ne peux plus entendre, c'est bien celui-là.

Ce sera bientôt l’Halloween. Pour les petits et grands Québécois qui se meurent d'ennui, la peur est leur seule porte de sortie.

Donc, droit devant, à droite toute!

Et qu'au Jour de l'An des Sorcières, leur bal soit joyeux!

***

Point à la ligne

Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, le premier ministre Jean Charest a affirmé que les Québécois ne veulent pas d'un autre référendum, 15 ans après celui d'octobre 1995. Qu'on leur a volé, aurait-il fallu qu'il précise.

Qu'il ait raison ou non sur ce point-là, à mon sens, à mes yeux et à mes oreilles, Jean Charest n’a plus la crédibilité pour parler au nom des Québécois francophones.

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