« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mercredi 7 juillet 2010

Odeurs de scandales ici et ailleurs

Plus, il fait chaud, plus je raffole des scandales. Je m’en délecte. Partout où il y en a, on détournera le regard du citoyen embrumé. Embrumé parce très affaissé par la canicule, ou parti en vacances et ne voulant plus rien savoir, ou se targue d'être un parfait individualiste égoïste qui se suffit à lui-même.

Vive les scandales au coeur de juillet!

À Ottawa - Le ministre Paradis a admis que Rahim Jaffer lui avait téléphoné sur son portable le 27 août 2009 pour lui parler de son projet d’installation de panneaux solaires sur les toits d’édifices fédéraux. (Avec son air de croque-mort), le ministre des Ressources naturelles, Christian Paradis, se retrouve sur la sellette alors que la commissaire fédérale à l’éthique ouvre un dossier sur lui en lien avec Rahim Jaffer. (Avec un nom comme Christian Paradis, il n'est pas surprenant que) le ministre ait déclare qu’il n’a rien fait de mal. En plus d'être ministre des Ressources naturelles, il est d'abord député conservateur de Mégantic-L'Érable, Québec.

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À Paris, France - Nicolas Sarkozy n'a jamais encore affiché un tel air de tristesse. Des accusations sur un possible financement illicite de sa campagne en 2007 ont aggravé hier la crise dans laquelle se débat le pouvoir en France depuis près de trois semaines, la pire depuis le début du mandat du président français.

Mis en cause pour ses liens avec l’une des premières fortunes de France, Liliane Bettencourt, le ministre du Travail, Éric Woerth, s’est retrouvé cette fois accusé d’avoir reçu 150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy.


Et la riche héritière

Madame Liliane Bettencourt est la célèbre héritière de la multinationale L'Oréal qui fabrique des cosmétiques de toutes sortes depuis des décennies. À voir son visage à peine ridé, «à part quelques rides au front ...», comme le dit si bien la chanson, on aimerait savoir laquelle de ses crèmes miraculeuses, madame Bettencourt utilise bien. À moins qu'elle aussi, veut, veut pas, elle ait eu secrètement recours à son plasticien.

Les fameuses crèmes anti-rides dans lesquelles des millions de femmes sur la planète ont mis toute leur confiance, sont reconnues et vendues pour procurer un air d'éternelle jeunesse. Et ce sont avec les profits des milliards de ces petits pots de crème que madame Bettecourt a beurré la droite française de Nicolas Sarkozy, aux présidentielles, en 2007.

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Le mot de la fin

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