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L'effondrement de Wall Street aura causé plus de tort aux États-Unis que l'attaque du 11 septembre 2001, et non moins sapé la confiance des Américains.
Rien n'indique qu’Obama rompra les ponts avec ses commanditaires de Wall Street, qui ont largement financé sa campagne électorale. Goldman Sachs, JP Morgan Chase, Citigroup, Microsoft de Bill Gates sont parmi ses principaux donateurs de la campagne.
Rien n'indique qu’Obama rompra les ponts avec ses commanditaires de Wall Street, qui ont largement financé sa campagne électorale. Goldman Sachs, JP Morgan Chase, Citigroup, Microsoft de Bill Gates sont parmi ses principaux donateurs de la campagne.
Au nombre des individus les plus riches du monde, Warren Buffet* n’a pas fait que soutenir la campagne électorale de Barak Obama, il est membre de son équipe de transition, jouant un rôle clef dans la formation de ses ministères.
À moins d’un bouleversement majeur dans le système des nominations politiques aux postes clefs, un ordre du jour économique alternatif de Barack Obama axé sur la lutte contre la pauvreté et la création d'emplois est grandement improbable. Ce à quoi nous assistons est la continuité. Obama procure un « visage humain » au statu quo. Ce visage humain sert à tromper les Étasuniens sur la nature de l'économie et de l’action politique.
Les réformes économiques néolibérales restent inchangées. L’essentiel de ces réformes, dont le « plan de sauvetage » des plus importantes institutions financières étasuniennes, détruit en fin de compte l'économie réelle, tout en forçant à la faillite des régions entières du secteur manufacturier et de l'économie des services.
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Pas nécessaire d'en rajouter. Comme deux gouttes d'eau dans l'océan des mirages et des mensonges, on a tous compris que l'avenir ressemblera - à peu de choses près - au passé (c'est-à-dire, l'avant Obama) dans lequel nous vivons présentement.
* Warren Buffet = clan Desmarais ??? «Que voulez-vous, c'est comme ça ... », dirait Jean Chrétien.
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