Extrait d’une chronique de Christian Rioux, dans Le Devoir, ce matin :
«La bataille épique qui vient de s'achever par la victoire de Martine Aubry contre Ségolène Royal n'a pas fini de faire parler. Difficile pour une fois d'accuser l'un des protagonistes de machisme puisque la lutte opposait deux femmes. Deux femmes qui se sont montrées pour l'instant plus habiles et plus féroces que tous leurs concurrents masculins. On savait depuis un an et demi que le règlement de compte approchait.
Plébiscitée par les militants, Ségolène Royal avait mené la campagne présidentielle sans le soutien des barons du parti. Les Strauss-Kahn, Fabius, Jospin, Emmanuelli, Rocard et autres «éléphants» qui se partagent le PS depuis un quart de siècle avaient passé leur temps à lui tirer dans les pattes.
Scandale: Ségolène ne parlait pas, ne pensait pas et ne s'habillait même pas comme une socialiste. L'intruse osait aussi remettre en question quelques dogmes comme l'alliance du PS avec l'extrême gauche et la semaine de 35 heures. »
«La bataille épique qui vient de s'achever par la victoire de Martine Aubry contre Ségolène Royal n'a pas fini de faire parler. Difficile pour une fois d'accuser l'un des protagonistes de machisme puisque la lutte opposait deux femmes. Deux femmes qui se sont montrées pour l'instant plus habiles et plus féroces que tous leurs concurrents masculins. On savait depuis un an et demi que le règlement de compte approchait.
Plébiscitée par les militants, Ségolène Royal avait mené la campagne présidentielle sans le soutien des barons du parti. Les Strauss-Kahn, Fabius, Jospin, Emmanuelli, Rocard et autres «éléphants» qui se partagent le PS depuis un quart de siècle avaient passé leur temps à lui tirer dans les pattes.
Scandale: Ségolène ne parlait pas, ne pensait pas et ne s'habillait même pas comme une socialiste. L'intruse osait aussi remettre en question quelques dogmes comme l'alliance du PS avec l'extrême gauche et la semaine de 35 heures. »
Etc.
Dire qu’en ce début de campagne électorale, ici, au Québec, on a fait aussi damner la chef du PQ à l’intérieur de son parti, en cherchant à la déstabiliser sous prétexte qu’elle était «snob» (qui voudrait dire Sans NOBblesse, soit dit en passant …), et en critiquant sa manière de s’habiller et de penser autrement, quant à sa façon de promouvoir ses idées et ses convictions.
Me semblait bien qu’il aurait été invraisemblable, que le Parti québécois soit le seul (au monde …) à posséder le monopole des «chicanes» et des crêpages de chignon! Mais, Dieu sait, à quel point ses vrais adversaires ont remué ciel et terre pour nous le faire croire … !