« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mercredi 20 mai 2015

Un homme de gauche

Andrée Ferretti
lundi 11 mai

Contrairement à l’opinion générale, pour ne pas dire unanime, je pense que Pierre-Karl Péladeau est un homme de gauche. Je lui donne mon appui également pour cette raison, même si je pense que l’indépendance est devenue si nécessaire et urgente, que sa réalisation constitue l’objectif primordial à atteindre, indépendamment de toutes autres considérations.

Aujourd’hui, être de gauche, c’est essentiellement résister à la mondialisation du capitalisme sauvage qui envahit la planète en détruisant sur son passage les fondements de l’État national au sein duquel naît, se développe et s’épanouit chaque culture nationale ; au sein duquel naissent, fleurissent et prospèrent les entreprises nationales à vocations sociales et économiques.

Être de gauche, aujourd’hui, c’est d’être capable de repérer la logique du développement actuel des sociétés, d’en déceler les enjeux fondamentaux et d’élaborer des stratégies capables de la mettre en échec.

L’une d’elles, parmi les plus efficaces, consiste à protéger les entreprises nationales de développement économique contre l’emprise des grands consortiums multinationaux.
En défendant les intérêts de Québécor, Pierre-Karl Péladeau participe objectivement aux efforts actuellement déployés dans le monde contre les visées des entreprises oligopoles qui ne peuvent fonctionner avec profit que dans un monde uniformisé. Elles se bâtissent en imposant partout et en même temps les mêmes besoins, en inculquant les mêmes goûts, en développant les mêmes compétences, en répandant les mêmes idées et en promouvant les mêmes valeurs. Il s’agit pour elles de détruire le potentiel productif de chaque société qui tient à l’originalité de sa culture, à sa manière spécifique d’attribuer utilité et signification aux objets.

En protégeant les intérêts de Québécor, Pierre-Karl Péladeau élève à l’échelle de la société québécoise une barrière à la mondialisation dont l’objectif ultime est la destruction des États nationaux. Dans sa lutte pour protéger son entreprise, il a en effet rencontré un ennemi qui visait beaucoup plus gros que l’appropriation de celle-ci, qui visait rien de moins que la destruction de l’État québécois, en le mettant entre les mains du gouvernement libertarien des Couillard, Coiteux, Leitao et cie.

Pierre-Karl Péladeau a alors décidé de se porter au secours de la nation québécoise, sa nation qu’il aime depuis avant même sa naissance, cet amour faisant partie de ses gènes.

Être de gauche aujourd’hui, c’est avant tout s’engager par amour dans la lutte pour l’indépendance du Québec, afin de donner naissance à un pays souverain qui se joint à ceux toujours plus nombreux qui s’opposent à l’uniformisation létale de la mondialisation, pour réussir à changer l’actuel mauvais cours du monde.

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