Pourquoi le Canada va-t-il si loin dans son implication agressive en Ukraine ...? (Voir à la fin *)On peut toujours qualifier l'extrait qui suit de pure conspiration. Mais lorsque notre pays, le Canada, s'est engagé dans cette dangereuse aventure, et que notre Premier ministre, Stephen Harper, le fidèle zélateur et complice de Barak Obama, on ne peut s'empêcher de s'interroger à savoir jusqu'où notre PM canadien est prêt pour plaire à son maître dans le but d'obtenir le OK pour le développement du projet Keystone en territoire américain. Mais, dans quoi le Canada s'est-il embarqué pour vendre son pétrole??? Je pose la question. May
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Mais si seulement il n'y avait que ça
En Ukraine, le classique coup d'état doux prôné par le modèle des "révolutions de couleur" de l'Albert Einstein Institution de Gene Sharp n'a pas été utilisé, dans ce cas, ils ont eu recours à l'application de différents instruments pour mener à bien le coup d'État. Ceci va de l'utilisation de la protestation sociale pacifique jusqu'aux méthodes ouvertement radicales, dans lesquelles prévalent des formes de violence extrême avec à leur tête des groupes néonazis,des extrémistes nationalistes et des mercenaires francs-tireurs.
Des évolutions et variantes du modèle de Gene Sharp ont été observées en Egypte, Lybie, Syrie. Là, il a eu un recours, ouvertement, à des djihadistes islamistes comme complément central. Dans l'actuel complot en Ukraine à cause de son importance géostratégique se sont synchronisés, actualisés et ont été exécutés neuf mécanismes.
D'une part nous avons un modèle de « coup d'état doux » avec toute sa panoplie. Les mass médias corporatistes de l' « Occident » accusant du pire et démonisant jusqu'au paroxysme le gouvernement de Yakounovitch, la Russie et en particulier Poutine (Note : l'auteur n'affirme pas ici que Yakounovitch ou Poutine sont des saints, il analyse le déroulement d'événements de rivalité inter capitalistes) ; les ONG ont agit à fond pour veiller sur les "droits humains" et "les libertés civiles et démocratiques".
En plus de cela, la multinationale Cargill vise le contrôle de la production des aliments renforçant la position commerciale de la corporation par plus de 200 millions de dollars d'investissements dans les actions de UkrLandFarming (Financial Times, janvier 2014).
Les demandes sociales et politiques sont réduites au silence. De ceci les médias ne parlent pas parce que ceci n'entre pas dans le cadre de la désinformation corporative. La protestation citoyenne est criminalisée et sévèrement pénalisée. Le démantèlement de l'état de bien-être avance à marche forcée et à coup de décrets. Tout le domaine public et de bien commun sont pillés.
Les législations nationales de l'auto proclamé Occident sont ajustées à un modèle néofasciste qui est en préparation pour être appliqué à ses citoyens. C'est pour cela que les USA/Obama, le gouvernement du Canada et les gouvernements d'Europe se sont montrés aussi pressés d'affirmer et de ratifier que le gouvernement néonazi fantoche à Kiev constitué après le coup d'état serait un « gouvernement légitime ».
Mais si seulement il n'y avait que ça
En Ukraine, le classique coup d'état doux prôné par le modèle des "révolutions de couleur" de l'Albert Einstein Institution de Gene Sharp n'a pas été utilisé, dans ce cas, ils ont eu recours à l'application de différents instruments pour mener à bien le coup d'État. Ceci va de l'utilisation de la protestation sociale pacifique jusqu'aux méthodes ouvertement radicales, dans lesquelles prévalent des formes de violence extrême avec à leur tête des groupes néonazis,des extrémistes nationalistes et des mercenaires francs-tireurs.
Des évolutions et variantes du modèle de Gene Sharp ont été observées en Egypte, Lybie, Syrie. Là, il a eu un recours, ouvertement, à des djihadistes islamistes comme complément central. Dans l'actuel complot en Ukraine à cause de son importance géostratégique se sont synchronisés, actualisés et ont été exécutés neuf mécanismes.
D'une part nous avons un modèle de « coup d'état doux » avec toute sa panoplie. Les mass médias corporatistes de l' « Occident » accusant du pire et démonisant jusqu'au paroxysme le gouvernement de Yakounovitch, la Russie et en particulier Poutine (Note : l'auteur n'affirme pas ici que Yakounovitch ou Poutine sont des saints, il analyse le déroulement d'événements de rivalité inter capitalistes) ; les ONG ont agit à fond pour veiller sur les "droits humains" et "les libertés civiles et démocratiques".
En plus de cela, la multinationale Cargill vise le contrôle de la production des aliments renforçant la position commerciale de la corporation par plus de 200 millions de dollars d'investissements dans les actions de UkrLandFarming (Financial Times, janvier 2014).
Les demandes sociales et politiques sont réduites au silence. De ceci les médias ne parlent pas parce que ceci n'entre pas dans le cadre de la désinformation corporative. La protestation citoyenne est criminalisée et sévèrement pénalisée. Le démantèlement de l'état de bien-être avance à marche forcée et à coup de décrets. Tout le domaine public et de bien commun sont pillés.
Les législations nationales de l'auto proclamé Occident sont ajustées à un modèle néofasciste qui est en préparation pour être appliqué à ses citoyens. C'est pour cela que les USA/Obama, le gouvernement du Canada et les gouvernements d'Europe se sont montrés aussi pressés d'affirmer et de ratifier que le gouvernement néonazi fantoche à Kiev constitué après le coup d'état serait un « gouvernement légitime ».
Bien sûr que tous savaient que leurs pupilles/marionnettes chargées du coup d'état étaient membres de groupes néonazis et d'extrême-droite. Le montant économique transmis, ce n'est pas des clopinettes, mais ce n'est pas non plus un don gratuit. Face à l'ampleur des objectifs occidentaux, on peut imaginer que ce sont des montants bien supérieurs qui ont été transmis.
En plus nous avons constaté alors que les ambassades, parlements et institutions des USA, Union Européenne, Canada, OTAN, OSCE ont eu une nouvelle mission diplomatique qui consista à participer ouvertement et en masse aux révoltes de la place Maidán de Kiev, étreignant les néonazis de Svoboda partisans de Stepan Bandera et ceux de Pravy Sektor.
D'autre part, ceci a été accompagné par la participation de multinationales comme Chevron dirigées dans le sens de l'appropriation du gaz de schiste de la région orientale de l'Ukraine - dans toute analyse en relation avec l'Ukraine, il est fondamental de prendre en compte le rôle joué par les multinationales dans la crise-.
La signature d'un accord de 10 milliards de dollars pour la production conjointe de gaz de schiste entre le gouvernement Ukrainien et Chevron est prise depuis Washington comme un pas en direction de l'indépendance énergétique d'avec la Russie et se trouve dans la tradition qui consiste à placer les intérêts des corporations transnationales sous le parapluie et le prétexte de la sécurité nationale des USA. A ce sujet, l'International Business Times affirme que l'accord de Chevron avec l'Ukraine fut appuyé par les USA comme partie de sa stratégie de sécurité nationale pour aider à réduire la dépendance énergétique de l'Europe et de Kiev vis-à-vis de la Russie.
Cette entreprise ukrainienne qui possède 500 mille hectares de terre est la huitième cultivatrice de terre la plus grande du monde et le second plus grand producteur d'œufs. Cargill possède également en Ukraine des intérêts dans des usines de traitement et des terminaux d'exportation dans la Mer Noire. Elle a forcément besoin d'un port pour augmenter son degré de contrôle du marché.
Il ne faut pas perdre de vue l'importance mondiale agricole de l'Ukraine et de la tranche de terre de grande fertilité qui englobe la plus grande partie des dites "terres noires » ou chernozem, au centre et à l'ouest du pays.
Et pour compléter le tableau, Monsanto, l'entreprise de semences transgéniques la plus grande du monde, a aussi conquis de l'espace en Ukraine, où elle contrôle 40% du marché des semences. Un jeu commercial de contrôle agricole qui cherche à soustraire à la Chine des espaces dans le marché ukrainien. Lequel peut s'inscrire dans le cadre de la guerre pour les terres fertiles et l'alimentation qui se déchaîne à l'échelle mondiale.
Le tableau se complète par les mesures que le gouvernement néonazi fantoche de Kiev a commencé à prendre pour préparer le pays « afin qu'il affronte les douloureuses mais nécessaires réformes sociales et économiques" imposées par la médecine du FMI. Une des premières exigences du FMI fut que les subsides de gaz aux ménages soient réduits de 50%.
Une autre exigence douloureuse du FMI inclus les diminutions des pensions, de l'emploi de l'état et la privatisation des actifs et propriétés du gouvernement (traduction : que les corporations occidentales puissent acheter à des prix dérisoires les biens publics) ainsi que d'autres réductions dans les programmes de défense sociale de l'Ukraine ( Voix de la Russie Ukraine's economic crisis: Who benefits? Who pays?).
Le laboratoire néonazi/néofasciste de Kiev n'est pas un simple fait conjoncturel de l'Ukraine ou destiné à des citoyens de troisième ou quatrième zone. Ceci est le modèle que les USA, l'UE, le Canada et les pays auto proclamés de l' « Occident » sont en train d'adapter et d'affiner pour l'implanter dans leurs propres pays. La perte et la restriction continuées des libertés civiles, politiques et sociales et des droits démocratiques avancent à pas de géants.
Le contrôle et l'interception de toutes les sources d'information et de contrôle de tous les citoyens, malgré que ce soit une des plus aberrantes attaques à la liberté, n'est rien d'autre que la peur affichée de cette ploutocratie et ses serviteurs.
Cette expérimentation mise en scène à Kiev est en soi un laboratoire néonazi/néofasciste qu'ils espèrent transposer, affiné, dans leurs propres nations. Un exemple flagrant de ce qui pourrait se produire dans l'avenir immédiat est la destitution du journaliste finlandais Jari Saravuo (voirhttp://rawnata.blogspot.se, Känd finsk programledare Jari Sarasvuo fick sparken; y en Helsingin Sanomat www.hs.fi/ ) et de la fermeture de son programme pour qu'il ait interviewé le professeur de l'Université d'Helsinki, Joan Beckman qui exigeait la libération de l'Europe de la junte fasciste ukrainienne et accusait le Ministre des Affaires Étrangères de Finlande de soutenir des nazis.
Que personne ne s'y trompe. Qui pourrait croire que les USA, l'Union Européenne, le Canada, l'OTAN remettraient 5 milliards de dollars à des groupes ukrainiens sans savoir qui ils sont (somme confirmée par la Secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland), Sans savoir qui sont ceux qui composent ces groupes, et encore moins qui sont leurs leaders ?
Les infrastructures et les niveaux de coordination entre les intéressés dans le chaos et le complot contre le gouvernement de Yakounovitch ainsi que le contrôle de l'Ukraine pourraient receler des aspects bien plus obscurs que ce que n'importe quel esprit pourrait imaginer. Ce soutien de l'USA/UE/OTAN est un jeu politique téméraire, mais la crise multidimensionnelle qu'ils traversent les conduit inévitablement à des comportements aventureux.
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