« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


lundi 3 décembre 2012

Attentat au Métropolis (1): Marois croit que le tireur voulait la tuer

Pauline Marois victime d'un attentat politique?



La Presse Canadienne
3 décembre 
Québec

 
La première ministre du Québec, Pauline Marois, croit que l’homme qui a ouvert le feu au Métropolis le soir de son élection voulait la tuer.

La chef péquiste a fait cette déclaration dans le cadre de l’émission Tout le monde en parle diffusée à Radio-Canada dimanche soir.
Mme Marois a confié, durant son entretien avec l’animateur Guy A. Lepage, qu’elle n’avait pas immédiatement compris ce qui s’était passé lors de l’incident survenu le 4 septembre dernier.

Elle a affirmé que c’était seulement après être rentrée chez elle à la fin de la soirée et avoir discuté des événements avec sa famille qu’elle avait envisagé que l’objectif du tireur avait peut-être été de l’assassiner.

Pauline Marois a indiqué qu’elle considérait que le motif du suspect était en partie politique.

À ce sujet, elle a fait référence à la vidéo de l’arrestation du présumé tireur, Richard Henry Bain, diffusée à la télévision dans laquelle ont l’entend crier « les Anglais se réveillent ».

Bain est accusé d’avoir tiré sur deux personnes et d’avoir tué le technicien Denis Blanchette.

Les coups de feu ont eu lieu derrière la scène du Métropolis où la nouvelle première ministre prononçait son discours de victoire devant les troupes péquistes. Un feu a également été allumé à l’arrière de la salle de spectacles.

Via Le Devoir


*** 

Pratiquement plus personne n'en parlait ... La façon universelle de faire tomber un sujet devenu tabou,  dans oubli. 

Quelle race de monde a-t-on fait de nous pour réagir de cette façon? Alors qu'au lendemain de cet attentat contre une première ministre de gouvernement d'une province canadienne (enfin encore jusqu'à nouvel ordre), au moins cent mille Québécois auraient dû se rassembler dans la rue? Et réfléchir en silence sur l'impact symbolique de cet événement.  

Merci, madame Marois, d'avoir appelé (enfin) un chat un chat.  Et vous avez raison. Il faut comprendre l'Amérindien en NOUS. Et aussi, bien sûr,  le Nous magané en l'Amérindien.

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