« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 20 octobre 2011

La «patente à gosses»! Comment la traduire?

À part mon vieil  équipement de golf  dépareillé - genre mickey mouse - je n'ai rien trouvé d'autre que ce véhicule de camping pour illustrer concrètement une patente à gosses ...
Cela pour vous dire que je n’en finis plus d’avoir la strap à terre avec ce diable de Charest. Un vrai sac à malice cet homme de sac et de corde, qui s’est mis dans la tête d’avoir notre peau. 

Depuis longtemps qu’il met la main dedans, il nous appris avec le temps qu'il avait plus d’un tour dans son sac. Avec celui qu’il nous a sorti hier soir, il a voulu nous faire croire que l’affaire était dans le sac. Vous auriez compris que je parle de cette commission d’enquête sur ... quoi donc? Je ne m'en souviens plus! 

Ah! oui, la patente à gosses. C'est Antoine Robitaille du Devoir qui s'y est intéressé. Merci, M. Antoine. 

Sauf qu’il faut le faire comprendre maintenant aux médias anglophones qui ont peiné il y a deux semaines à traduire une expression vulgairissime du ministre Norm MacMillan, «grosse criss», lancée à l'adéquiste Sylvie Roy. 

Moi: À retenir tout de suite : Entre nous, les femmes, au moins, elle, a des couilles ... Et elle n’est pas la seule. Mais, on parlera de ça une autre fois.


Bon, mais le péquiste Stéphane Bergeron, lui, il a suscité sans doute quelque mots et maux de tête avec l'expression qu'il vient d'utiliser: «patente à gosses». C'est la manière dont il décrit ce que le gouvernement Charest a annoncé hier soir, soit une genre-sorte-de-commission-d'enquête-non-ou-à-moitié-publique.

Et vous, lecteur, lectrices qui connaissez bien l'anglais et le «français québécois», comment traduiriez-vous en anglais «patente à gosses»?

Pour vous aider, voyez comment Lionel Meney, dans son Dictionnaire québécois-français (Guérin, p. 1264), définit l'expression en question : «Se dit de quelque chose dont on se demande à quoi ça sert; de quelque chose de mal fait, d'inefficace. Un drôle de bidule; un truc à la noix, un machin à la mords-moi le nœud; usine à gaz.»

Au moment d'écrire ces lignes, un collègue du Soleil, Simon Boivin, fait irruption dans les bureaux de Mots et Maux™ et demande si le «gosse» de «patente à gosses» fait référence à l'expression argotique signifiant «enfant» ou la version du joual désignant le «testicule».

Mots et Maux™ lui répond avoir l'impression que le sens dans lequel Stéphane Bergeron utilise le terme est clairement le second. Commentaire de Boivin : «Alors M. Charest pourra dire que ce qu'il a annoncé a des couilles!» Et je vois, lecteur, lectrices la réflexion qui te vient à l'esprit: «Le Soleil brille, vraiment.»


Si les commentaires des lecteurs, lectrices vous intéressent Le Devoir

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