« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 28 décembre 2010

Le choix des Canadiens

C'est comme Le choix du Président. Aussi sérieux que ça, yes, sir! Les Canadiens me surprendront toujours. «Deux palmarès différents ont accordé ces derniers jours à Russell Williams, officier déchu et meurtrier, le titre de personnalité qui a le plus marqué l'actualité au Canada en 2010. Un choix révélateur d'une société qui préfère ses peurs à ses espoirs.», écrit Josée Boileau, dans Le Devoir d'aujourd'hui.

N’y a-t-il pas une année passée où ils avaient choisi le célèbre et très «coloré» chroniqueur sportif, Don Cherry? Une grande gueule payée au gros salaire et applaudie à tout rompre pour insulter tantôt les joueurs de hockey francophones, tantôt la race québécoise au grand complet.

Le Canada est bien une société qui préfère ses peurs à ses espoirs. Mais quelles peurs? Peurs de qui? Peurs de quoi?

Peur de nous?

Allons, réfléchissons!

jeudi 9 décembre 2010

Le dernier lapin du fédéral

«Fraude dans la construction au Québec - Revenu Canada crée une unité spéciale » pouvions-nous lire ce matin dans Le Devoir. La question qui tue raide mort: mais que faisait donc, pour l'amour du Ciel, depuis des mois Revenu Québec? Et la sous-question qui vient avec l'autre: où se cachait-il donc? Imaginez à quel point tous les fédéralistes, canadiens-anglais et québécois, sont satisfaits de voir, qu'enfin le Canada prend ses reponsabilités vis-à-vis du Québec.

Pour toute la fédérasterie canadienne, il est clair que le Québec est incapble de s'arranger tout seul. La preuve, elle est là. Il faut que le fédéral s'en mêle pour venir régler un problème dont le gouvernement du Québec n'arrivait pas régler lui-même. On peut comprendre le comportement du gouvernement de Jean Charest qui ne voulait pas aller au fond des choses. Devant toutes ses difficultés, il attendait et bien sûr, savait qu'on viendrait le sortir de l'embarras.

L'anguille qui frétille sous roche dépasse tellement de sa roche, qu'il est clair que ce plan a été mis en place pour contrer toutes velléités d'indépendance qui commençaient à déranger sérieusement la belle sérénité (lire: paix d'esprit) des Canadiens.

Alors on a dû inventer une stratégie qui n'en a pas l'air d'une afin de montrer aux Québécois (lire: leur mettre sous le nez) qu'ils ne peuvent rien faire par eux-mêmes et que par conséquent, ils ne peuvent pas se passer du Canada.

La dernière stratégie du fédéral

mercredi 8 décembre 2010

L'arbre qui cache la forêt

Drôle de vision que celle de Jean Charest concernant les problèmes environnementaux. J’ai du mal à comprendre qu’on ait donné son nom à une forêt perdue d’Australie afin de l’honorer pour ses «réalisations» environnementales.

Grand parleur, petit faiseur, pendant qu’il se pavane à Cancun, au Mexique, pour redorer son image amochée dans son propre patelin, il n’a jamais eu l’idée de venir constater de visu les dégâts causés par les grandes marées d’automne, à plusieurs endroits le long des côtes du Bas-Saint-Laurent, de la Côte Nord et de la Gaspésie, cette semaine.

Voici le cri du coeur lancé depuis un certain temps par ceux-là qui vivent dans la crainte de voir disparaître, non seulement leurs belles plages et leur vue impressionnante sur la mer et ses couchers de soleil, mais aussi des villages et des habitations principales qui risquent de disparaître dans les flots déchaînés.

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Un gouvernement complaisant … pour les plus nantis.

Le gouvernement du Québec a demandé aux villes touchées par l’érosion côtière de faire une analyse permettant de déterminer quel scénario pour contrer l’érosion des berges est le plus profitable pour la société. Cette étude est préalable à toute forme d’aide gouvernementale.

Le maire sortant de Sept-Îles, M. Ghislain Lévesque, avait mentionné à propos des plages Monaghan et Ferguson : «… Vous avez des immobilisations, des infrastructures, des résidences qui valent au total 4 millions de dollars. [...] Est-ce qu'on va investir 15 millions pour protéger 4 millions d'infrastructures? …».

D’après cette étude financée en partie par notre gouvernement, le coût d’un déménagement planifié pour ces deux plages est estimé à 5,9 millions sur une période de 20 ans. Par contre, selon la même étude, il coûterait 15 millions pour l’ensablement. L’étude recommande le scénario du « déménagement planifié » pour ces deux plages.

Le secteur des plus nantis à Sept-Îles n’aime pas ce scénario. La province offre de financer 25 % du projet de l’ensablement ce qui permettrait au plus nantis de demeurer dans leur secteur. Un problème existe toujours. Le financement, ce n’est pas assez !

Le gouvernement du Québec décide dans un élan de générosité d’offrir de contribuer à 75 % du financement pour l’ensablement (Page 3 du Journal le Nord-Côtier le 10 février 2010) malgré que la facture de l'érosion des berges du Saint-Laurent sera salée. Cette offre a même été refusée par les conseillers municipaux à Sept-Îles.

Est-que la province de Québec devrait financer 100 % de l’ensablement pour ainsi permettre aux résidents du secteur des plus nantis à Sept-Îles d’éviter le déménagement planifié ?

Une citation de John F. Kennedy: « If a free society cannot help the many who are poor, it cannot save the few who are rich.» *

La ville a déjà participé à un enrochement de sept propriétés de la plage Ferguson pour « vérifier » si l’enrochement pourrait protéger ces propriétés comme l’enrochement de certains de leurs voisins. Selon mes sources officieuses, le Québec aurait aussi participé financièrement à cet "essai" durant le moratoire prévenant aux autres propriétaires d’enrocher leur propriété.

Mon opinion sur les recommandations de cette étude a été publiée dans un journal local et sur CyberPresse.ca (Le Soleil).

Mot de la Fin :
« La vie de château, il n’y a rien de trop beau ! Pourvu que cela dure, merci monsieur Charest ! »

Serge Marchand
www.SergeMarchand.com

* Traduction : Si une société ne peut pas aider la plupart de ceux qui sont pauvres, on ne peut pas sauver ceux qui sont riches.

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On aura beau se moquer de lui et lui trouver tous les défauts de la terre, Lucien Bouchard, alors qu’il était premier ministre du Québec, a quitté la Californie où il était en voyage avec sa femme et ses enfants, pour accourir au secours des sinistrés du grand Déluge du Saguenay, en 1996.

Ne serait-ce que pour ce geste, les Québécois qui se souviennent lui réservent un grand respect. Je doute que les Québécois d'aujourd'hui éprouvent le même sentiment pour leur premier ministre actuel.

N'est-il pas, à juste titre, l'arbre qui cache la forêt qui porte son nom?

samedi 4 décembre 2010

Une vue de l'esprit

Suivant le discours des libéraux de Jean Charest, en commençant par lui-même, la corruption et tout ce qui vient avec, collusion et financement suspect (de leur parti), bref tout ça n’existe que dans la mesure où l’opposition en parle. Sinon, cela n’existerait pas.

vendredi 3 décembre 2010

Des poids et des mesures

(Québec) Le PLQ n'a pas l'intention d'aider son ex-candidat David Grégoire à payer ses frais d'avocat dans la poursuite de 200 000$ en diffamation intentée par Luigi Salvatore. «On ne peut pas décider qu'un citoyen, parce qu'il a été associé à un parti, que ce soit le nôtre ou un autre, aura plus de droits», a affirmé hier le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.

Le ministre ajoute : « Ce n'est pas une question d'être pour ou être contre (M. Grégoire). C'est que les citoyens ont tous les mêmes droits. Alors, après ça, on va aider qui? (...) L'État devra payer les avocats de tout le monde? On ne peut pas prendre un cas comme ça pour en faire une petite ligne politique.» (Source: Cyberpresse)

Mais qui va payer pour la Commission Bastarache?