Même si l'impact de ce genre de manipulation se faisait surtout sentir sur le plan international, l'économiste en chef de la Banque TD, Craig Alexander, a affirmé que les Canadiens pouvaient être touchés directement et indirectement. Le « Libor n'est pas le principal facteur pour déterminer le coût de financement des banques canadiennes, mais il peut influencer les institutions financières canadiennes, les gouvernements et les grandes compagnies canadiennes qui font des affaires sur les marchés financiers internationaux », a-t-il expliqué.
Le Libor! Le mot est sonore en caltor. On ne fait que commencer à le dire, à l'entendre et à le répandre. Le problème, c'est qu'en fait, il n'y en a pas de problème. En tout cas, pas pour l'instant. Quand on pense au Libor, on jongle avec des milliards, voire des milliards de milliards de dollars. Ce n'est pas grave si on n'arrive pas à les faire entrer tous dans notre imaginaire. La réalité et/ou la fiction finira bien par les digérer pour nous, et en faire de petites boulettes qu'on recevra en petits paquets. Et qui rallongeront nos taxes, réduiront nos revenus, nos retraites, que sais-je.
Bref cela me ramène directement à la page 278 du livre de Richard Le Hir, Desmarais La dépossession tranquille. Pourquoi la page 278? Parce que c'est là que l'auteur explique pourquoi l'Oncle Paul tient tant à mettre la main sur le Mouvement Desjardins pour en faire une banque canadienne. Il en rêverait depuis longtemps.
Je vous passe toutes les préliminaires explicatives aux pages précédentes. Or, pour faire une histoire courte, c'est simplement parce qu'une banque lui offrirait des perspectives de revenus plus stables (enfin, c'est ce qu'il croit) que des compagnies d'assurances ou des maisons de placement dont les revenus sont liés à la performance des marchés financiers.
Mais que fera-t-il d'une banque alias le Mouvement Desjardins si le Libor s'en mêlait et le réveillait au beau milieu de son rêve? Imprimer de l'argent à son tour comme le font les grandes de ce monde? Ou encore s'emplir les poches et vider les nôtres?
Pour nous mettre en garde, soyons vigilants et gardons un oeil ouvert sur les rêves (de nous déposséder) de l'Oncle Paul.
Face aux scandales des banques d'affaires ! Citoyens, Exigeons une vraie réforme bancaire avec la loi des séparations des banques !
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