Enfin, un bonne nouvelle!
En vertu de la Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale, entrée en vigueur l'année dernière, les municipalités locales et régionales de comté devaient adopter, avant vendredi, un code d'éthique applicable aux élus municipaux.
Selon le président de la Fédération des municipalités du Québec (FMQ), Bernard Généreux, c'est mission accomplie.
« La très grande majorité des municipalités ont adopté leur code. En ce qui nous concerne, [la FMQ] devait former 6400 élus d'ici juin prochain, en ce moment il y a plus de 5500 élus qui ont été formés, ça suit le rythme prévu », affirme-t-il.
Cette semaine, l'avocat et conseiller en éthique et gouvernance, qui a lui-même formé des élus, écrivait pourtant une lettre ouverte dans le quotidien La Presse soutenant que « seulement 10 % [des municipalités] possédaient [un code d'éthique] jusqu'à tout récemment ».
Il dénonce également la technocratisation de l'éthique et soutient que plusieurs élus ne sont pas favorables à cette initiative.
« Malheureusement, face à une date butoir relativement serrée, les villes n'ont pas eu l'opportunité de mettre en place une véritable démarche, se contentant d'adopter pour la grande majorité des “copier-coller” rédigés par une poignée de firmes d'avocats qui ont le quasi-monopole du secteur municipal », écrivait-il.
Le président de la FMQ n'est cependant pas de cet avis.
« C'est exagéré de dire ça, le processus est engagé à peu près partout à ma connaissance, on va y arriver », rassure-t-il en rappelant que les cours d'éthique ont créé un nouveau marché « très compétitif » de formateurs.
« Je ne sais pas si M. Riendeau est entrepreneur en éthique... », ajoute-t-il.
Le code des élus doit porter sur l'indépendance de jugement de ces derniers à l'égard des intérêts personnels, du favoritisme, de la malversation, des abus de confiance ou autres inconduites, des dons et autres avantages, de l'utilisation des ressources de la municipalité et de l'après-mandat.