« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


samedi 28 mars 2009

Quelques «glaneries» sur la crise

«Les chantres du libre-échange continuent à dire que tout va bien, mais on voit bien que la réalité est tout autre», dit l'économiste Jean-Luc Gréau, auteur de La Trahison des économistes (Gallimard). «On assiste aujourd'hui au développement d'un protectionnisme sauvage. Personne n'a rien vu venir et ça risque de ne pas s'arrêter là

Pour Emmanuel Todd, le retour d'un certain protectionnisme serait loin de signifier la fin de la mondialisation. «La mondialisation, ce n'est pas seulement le commerce. Les capitaux et la main-d'oeuvre vont continuer de circuler, les idées aussi. Les gens ne vont pas cesser de voyager et on ne va pas abolir Internet

Fiou … !

Selon l'historien Harold James …

D'une certaine façon, la situation actuelle est plus dramatique que dans les années 1930. Le chaos financier est plus grand et l'ampleur des pertes des banques sur les marchés financiers est certainement aussi importante que dans les années 1930.

Je crois que nous allons dans cette direction. Les blocs régionaux seront certainement beaucoup plus forts. Mais le pouvoir appartient encore aux États nationaux. Le monde sera moins stable parce que les gens vont se méfier les uns des autres. La mondialisation est un pendule. Il vient juste de changer de direction.

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