« Je voudrais ce soir, en tant que président du Réseau de Résistance du Québécois, vous parler, brièvement, de l’avenir que j’entrevois pour notre organisation, certes, mais également pour le mouvement indépendantiste.
Car je crois profondément et sincèrement -sans nous considérer bien sûr pour plus importants que nous le sommes, nous, les fiers militants du Réseau - que le RRQ a une mission de la plus haute importance à accomplir dans le contexte politique actuel.
Celle de réviser de fond en comble la stratégie indépendantiste. C’est donc pour cela que je dis que l’avenir du RRQ sera aussi, en partie, celui du mouvement indépendantiste. Si nous échouons dans le travail qui nous incombe, je ne vois malheureusement pas comment le mouvement indépendantiste pourra un jour triompher. Ça peut sembler pompeux, de prime abord, mais c’est quand même comme ça que je vois les choses.» Extrait du discours de Patrick Bourgeois prononcé le 28 mars dernier.
En tout cas, le petit nouveau a l’indépendance à cœur! Aurait-il plus de cœur au ventre que nous tous ensemble? Celui-là même qui a fait reculer le fédéral avec ses intentions «malveillantes» de vouloir reconstituer la bataille des plaines d'Abraham. Et celui-là même qu’a honni la chef du PQ, Pauline Marois ...!
Si cela n’est ni un canular ni une farce plate, voici rien de moins qu’un projet de Constitution québécoise. Mettons, que c'est un début.
NOUS N'AVONS PLUS PEUR
Compatriotes,
Un Gouvernement provisoire du pays du Québec s'est formé, dans l'attente d'élections au suffrage universel direct.
Le Gouvernement provisoire assurera la direction de notre peuple vers son indépendance politique, territoriale, idéologique et économique.
Le Gouvernement provisoire vous communique d'abord la Constitution fondatrice de notre pays.
***
CONSTITUTION FONDATRICE
du PAYS du
QUÉBEC
1. Le Québec est un pays indépendant, souverain et autonome, gouverné par ses citoyennes et citoyens démocratiquement représentés par leur Assemblée Nationale ou directement consultés par référendum.
2. Toutes les personnes résidant de façon permanente sur le territoire québécois, ainsi que toutes celles qui y sont nées, en acquièrent la citoyenneté au moment de l'adoption par l'Assemblée nationale du Québec de la présente Constitution.
3. Tous les hommes et les femmes sont égaux en droits et en devoirs.
4. La Charte des droits et libertés de la personne du Québec est enchâssée dans la présente Constitution.
5. Toutes les ressources naturelles du Québec, y compris l'eau et les ressources énergétiques de l’air, de la matière, des courants, des marées, du soleil, de la lumière et de la géothermie, appartiennent au peuple et sont inaliénables.
6. Les propriétés et juridictions du gouvernement canadien sur les sols, sous-sols, airs et eaux du Québec deviennent propriétés et juridictions du gouvernement du Québec, ce qui inclut le Saint-Laurent et ses affluents et les bassins des baies de James et des Chaleurs.
7. Les langues officielles sont le français ainsi que les langues autochtones sur les terres des Premières Nations.
Lois
8. Tous les traités, lois et règlements valides sur le territoire du Québec au moment de l'adoption de la présente Constitution restent en vigueur à moins que l'Assemblée Nationale ne les modifie ou les abroge.
9. Les tribunaux du Québec continuent à siéger; la Cour Suprême du Canada et les lois canadiennes n'ont plus aucune autorité sur le Gouvernement, les lois, les tribunaux et les personnes du Québec.
Gouvernement
10. L'Assemblée Nationale élue constitue le premier gouvernement légitime du Québec indépendant. Son mandat est de cinq (5) ans.
11. L'Assemblée Nationale nomme immédiatement, pour un mandat de 5 ans, un président fondateur qui veille au respect de la Constitution, promulgue les lois et nomme les ambassadeurs. Elle lui confère tous les pouvoirs précédemment exercés au Québec par le gouverneur général du Canada. En cas de vacance au poste de président fondateur, ses fonctions sont provisoirement assumées par le premier ministre et un nouveau président est nommé dans les trente (30) jours par l'Assemblée Nationale, pour la durée restante du mandat. À la fin de la période initiale de cinq (5) ans, les présidents seront élus au suffrage universel.
12. Dans la première année suivant la promulgation de la présente Constitution, l'Assemblée Nationale convoque une assemblée qui rédige la Constitution permanente du Québec, conformément à la volonté populaire. Cette Constitution permanente, approuvée par l'Assemblée Nationale, puis par un référendum, est promulguée par le Président. En cas de désaccord référendaire, un nouveau projet de Constitution permanente sera élaboré pour être soumise à un nouveau référendum.
Services publics
13. Tous les impôts et taxes antérieurement versés au Gouvernement fédéral sont désormais payés au Gouvernement du Québec.
14. Les citoyens québécois travaillant pour le Gouvernement canadien, y compris les membres de l'armée canadienne, deviennent des employés du Québec et s'ajoutent à ceux de la fonction publique en activité.
15. Tous les services jusqu'ici assumés au Québec par le Gouvernement canadien sont pris en charge par le Gouvernement québécois.
16. Toutes les allocations et pensions antérieurement remises aux citoyens québécois par le Gouvernement canadien sont versées par le Gouvernement québécois.
Validité
17. La présente Constitution est en vigueur jusqu'à la promulgation d'une Constitution permanente du Québec.
***
Compatriotes, diffusez largement ce communiqué à tous les citoyennes et citoyens du pays,
Le Gouvernement provisoire du Québec info@gouvprovisoireduQuebec.org
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell
mardi 31 mars 2009
samedi 28 mars 2009
Quelques «glaneries» sur la crise
«Les chantres du libre-échange continuent à dire que tout va bien, mais on voit bien que la réalité est tout autre», dit l'économiste Jean-Luc Gréau, auteur de La Trahison des économistes (Gallimard). «On assiste aujourd'hui au développement d'un protectionnisme sauvage. Personne n'a rien vu venir et ça risque de ne pas s'arrêter là.»
Pour Emmanuel Todd, le retour d'un certain protectionnisme serait loin de signifier la fin de la mondialisation. «La mondialisation, ce n'est pas seulement le commerce. Les capitaux et la main-d'oeuvre vont continuer de circuler, les idées aussi. Les gens ne vont pas cesser de voyager et on ne va pas abolir Internet.»
Fiou … !
Selon l'historien Harold James …
D'une certaine façon, la situation actuelle est plus dramatique que dans les années 1930. Le chaos financier est plus grand et l'ampleur des pertes des banques sur les marchés financiers est certainement aussi importante que dans les années 1930.
Je crois que nous allons dans cette direction. Les blocs régionaux seront certainement beaucoup plus forts. Mais le pouvoir appartient encore aux États nationaux. Le monde sera moins stable parce que les gens vont se méfier les uns des autres. La mondialisation est un pendule. Il vient juste de changer de direction.
***
Pour Emmanuel Todd, le retour d'un certain protectionnisme serait loin de signifier la fin de la mondialisation. «La mondialisation, ce n'est pas seulement le commerce. Les capitaux et la main-d'oeuvre vont continuer de circuler, les idées aussi. Les gens ne vont pas cesser de voyager et on ne va pas abolir Internet.»
Fiou … !
Selon l'historien Harold James …
D'une certaine façon, la situation actuelle est plus dramatique que dans les années 1930. Le chaos financier est plus grand et l'ampleur des pertes des banques sur les marchés financiers est certainement aussi importante que dans les années 1930.
Je crois que nous allons dans cette direction. Les blocs régionaux seront certainement beaucoup plus forts. Mais le pouvoir appartient encore aux États nationaux. Le monde sera moins stable parce que les gens vont se méfier les uns des autres. La mondialisation est un pendule. Il vient juste de changer de direction.
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samedi 14 mars 2009
Le choix de Jean
«Quelle mouche a piqué le conseil de la Caisse? Le gouvernement de Jean Charest est-il tombé sur la tête? Pense-t-il vraiment restaurer la crédibilité de la Caisse en plaçant Michael Sabia aux commandes? Chose certaine, s'il voulait faire diversion à la comparution forcée de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, en commission parlementaire, chapeau! C'est réussi.» Sophie Cousineau, La Presse, 14 mars 2009
Pour s’extirper d’un bourbier politique intenable, Jean Charest est satisfait du choix de Michael Sabia, à la tête de la Caisse de dépôt et placement. Un Ontarien dont on ne doute pas de sa valeur personnelle, mais tout de même un Ontarien de souche, pour qui il est normal de transférer une entreprise d’une province à l’autre. On ne peut pas lui en vouloir, «C’est dans sa culture … canadian…» a dit justement Bernard Landry.
Les coïncidences se suivent toutefois à un rythme ahurissant. Si on y pense, Paul Desmarais aussi a cette culture-là. La culture canadian qui autant en emporte le vent achemine vers d’autres horizons les profits faits, ici même, sur notre territoire. On ne peut pas lui en vouloir à lui non plus, «C’est dans sa culture … canadian…» dirait encore Bernard Landry.
Mais que se passe-t-il avec le choix de Jean? Parce que c’est lui, ou celui qui tient le volant derrière lui, qui a suggéré ou fait carrément ce choix du nouveau pdg de Caisse. Allons-nous assister éventuellement au transfert en pièces détachées ou dans son ensemble, de notre bas de laine vers un endroit plus canadian qu’ici?
Sophie Cousineau a bien raison. Le gouvernement majoritaire de Jean lui a fait perdre la tête. Ou plutôt l’avait-il déjà perdu avant les élections du 8 décembre dernier? Maintenant reste à savoir les raisons de tout ça. Est-ce pour affaiblir économiquement tellement le Québec, qu’on finira par en perdre complètement de vue l’idée de devenir souverains, qu’on ne s’y prendrait pas autrement?
Pour s’extirper d’un bourbier politique intenable, Jean Charest est satisfait du choix de Michael Sabia, à la tête de la Caisse de dépôt et placement. Un Ontarien dont on ne doute pas de sa valeur personnelle, mais tout de même un Ontarien de souche, pour qui il est normal de transférer une entreprise d’une province à l’autre. On ne peut pas lui en vouloir, «C’est dans sa culture … canadian…» a dit justement Bernard Landry.
Les coïncidences se suivent toutefois à un rythme ahurissant. Si on y pense, Paul Desmarais aussi a cette culture-là. La culture canadian qui autant en emporte le vent achemine vers d’autres horizons les profits faits, ici même, sur notre territoire. On ne peut pas lui en vouloir à lui non plus, «C’est dans sa culture … canadian…» dirait encore Bernard Landry.
Mais que se passe-t-il avec le choix de Jean? Parce que c’est lui, ou celui qui tient le volant derrière lui, qui a suggéré ou fait carrément ce choix du nouveau pdg de Caisse. Allons-nous assister éventuellement au transfert en pièces détachées ou dans son ensemble, de notre bas de laine vers un endroit plus canadian qu’ici?
Sophie Cousineau a bien raison. Le gouvernement majoritaire de Jean lui a fait perdre la tête. Ou plutôt l’avait-il déjà perdu avant les élections du 8 décembre dernier? Maintenant reste à savoir les raisons de tout ça. Est-ce pour affaiblir économiquement tellement le Québec, qu’on finira par en perdre complètement de vue l’idée de devenir souverains, qu’on ne s’y prendrait pas autrement?
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