Monsieur le Président Macron, ce que vous préparez, encouragé par des ministres dont certains sentent les égouts, flatté par un parterre de courtisans atteints de stupidité politique, c’est un carnage.
Le 8 novembre dernier, avant la première manifestation des Gilets Jaunes (17 novembre), je vous adressais par le biais de Dreuz-Info une lettre ouverte. J’y écrivais, entre autres : «Entendez-vous, dans nos campagnes, le bruit des multiples moutons enragés ? Oh oui, vous l’entendez, mais vous n’en avez cure ! Vous croyez encore et toujours pouvoir tout contrôler alors que tout vous échappe, et – on le voit- la panique commence à s’emparer de l’Elysée.»
Gouverner, c’est prévoir. Vous n’avez rien prévu, malgré les avertissements multiples de ceux qui vibrent avec la France, donc l’entendent. Je suis une de ces Françaises retraitées, de celles que vous méprisez, pourtant je vois bien plus loin que vous.
Ce que vous préparez, encouragé par des ministres dont certains sentent les égouts, flatté par un parterre de courtisans atteints de stupidité politique, c’est un carnage.
Un carnage ! Ne le voyez-vous pas venir ?
Oh, certes vous n’êtes pas le seul responsable. Vous êtes l’héritier d’une oligarchie qui s’est constituée au fil des siècles avec l’appui de la franc-maçonnerie, et qui s’est emparée sans vergogne de la France. Vous en êtes le produit final, le summum de l’arrogance insensée.
Vous et vos commanditaires vous n’avez rien compris. La France a été vendue mais elle n’était pas à vendre ! Vous allez être jeté au bas de votre piédestal. Vous croyez encore que vous échapperez, mais vous n’échapperez pas. La rage à laquelle vous assistez, et dont vous ne comprenez pas la cause, n’est encore qu’une étincelle face à l’incendie qui va tout dévaster. C’est vous qui l’avez attisé, il vous reviendra.
Le dramatique, le terrible, c’est que plus personne maintenant ne peut maîtriser les évènements, vous encore moins que quiconque, même en mobilisant la police, les CRS, l’armée, vos chars, vos mitrailleuses, et même en appelant à l’aide des pays étrangers.
Je suis vraiment en colère contre vous, Monsieur Macron, parce que vous n’avez pas su comprendre à temps qu’il vous fallait démissionner, pour éviter que le sang coule. Des centaines de milliers de Français, pourtant, le criaient dans les rues et sur les ronds-points : «Macron, démission !». Désormais c’est trop tard. Vous avez utilisé toutes vos cartouches, elles n’ont pas fait mouche. Votre lettre aux Français ? Un pétard mouillé. Cela prendra peut-être des semaines, des mois, voire des années, mais la France va être entièrement retournée. Carnage ! C’est le mot qui me hante depuis hier. Le sang des Français va couler, mais il retombera sur vous. Quant à la clique qui vous soutient, il n’en restera rien ! Plus vous tardez à obtempérer, plus les masques tombent, plus les Français discernent le monstre qui se cache derrière l’Élysée, par qui ils ont été spoliés, dupés, trompés, trahis, depuis des décennies. Le temps se rapproche où ils découvriront, épouvantés, le vrai visage de Bercy, et celui de l’Europe qu’on les a forcés à accepter alors qu’ils n’en voulaient pas.
Cet avertissement serait le cri d’un désespoir absolu, si je n’avais la conviction, depuis bien des années où j’ai senti venir ce cataclysme, qu’à la suite de cela, même sur des décombres, il en renaîtra la France de mes ancêtres, la France de ma jeunesse, enfin débarrassée des cancrelats scélérats et méprisables qui ont rendu la France malade à en mourir, en s’aidant, pour mieux la tuer, de l’invasion de cancrelats venus d’ailleurs, porteurs d’une peste morale létale.
Oui, Monsieur Macron, je vous le dis, vous avez manqué le but, vous et toute votre clique. Vous n’aurez pas MA France.
Isa Normand
Source: Dreuz-info