« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 23 juillet 2015

Maire de Lachine: Un homme et son passé ... trouble

    
 
Au conseil municipal de Montréal
 
 
« Il y a des milliers de Montréalais qui savent ce qui s'est passé lors des attaques terroristes du 911 à New York et du 7/7 à Londres et s'il y a une attaque dans le métro de Montréal, nous n'allons pas vous croire lorsque vous essaierez de nous dire que les responsables sont Al-Qaeda ou l'Iran. »   Ken Fernandez, président de l'aile québécoise du Parti Action Canadienne.

En 2004, Claude Dauphin alors président du conseil d'administration de la Société de Transport de Montréal (STM), aurait participé à l'élaboration d'un important contrat de surveillance électronique pour le métro de Montréal lequel fut accordé à la compagnie israélienne Verint Systems dont le président est un ex-militaire israélien. Vérint appartenait à 51% à la compagnie Converse Infosystems dont le président Jacob Alexander, ex-agent du MOSSAD, entretiendrait des liens avec la CIA et le MI6.

Verint aurait reçu par la STM le mandat d'installer dans le métro de Montréal, entrées des stations, quais et tunnels, un système de surveillance vidéo high tech comprenant 1200 caméras vidéos oeuvrant en temps réel, des logiciels et disques durs pour le traitement informatique  des images. Il fut démontré que Verint est la même compagnie qui a installé un système similaire dans le métro de Londres, et que lors de l'attaque terroriste du 7/7, curieusement, le système de surveillance par caméras de Verint était défectueux.

Le 19 mars 2007, devant le Conseil municipal de Montréal, Claude Dauphin ne se rappelait pas avoir accordé un tel contrat à Verint et, pourtant bilingue, ne comprenait pas les questions qui lui étaient adressées en anglais. Le 28 mai 2007, devant le même Conseil municipal et le maire Gérald Tremblay, le nouveau président de la société de transport Claude Trudel admettait que la STM avait accordé le dit contrat à Verint Systems dans le cadre d'un projet pilote.

Waking Up in Montreal_Prevent A False Flag Attack / Réveil à Montréal_Stop Attaque Sous Faux Drapeau

Jean-Paul Massi
 
Source: Le Devoir - commentaire

lundi 6 juillet 2015

Quand la Grèce maîtrise mieux les règles du FMI que le FMI lui-même



C'est un mystère que le FMI n'a pas réussi à percer: dans sa tentative désespérée d'éviter un défaut de paiement, la Grèce a su dénicher dans les textes du Fonds des clauses dont l'institution elle-même avait oublié l'existence.

Ces astuces de dernière minute n'ont pas empêché la Grèce de faire défaut mardi sur sa dette vis-à-vis du Fonds mais elles montrent qu'Athènes scrute avec soin une institution qu'elle honnit et accuse de "comportements criminels".

Le premier coup d'éclat grec s'est noué début juin: à court de liquidités, Athènes doit alors rembourser quelque 300 millions d'euros et entretient le flou sur sa volonté et sa capacité à le faire.
A la veille de la date-limite, fixée au 5 juin, la directrice générale du FMI Christine Lagarde se dit pourtant "confiante" que la Grèce va payer en temps et en heure.

Mais quelques instants plus tard, coup de théâtre: la Grèce fait jouer une clause lui permettant de regrouper les quatre paiements attendus en juin et d'obtenir un sursis jusqu'à la fin du mois, sans même que le FMI n'ait à donner son feu vert.

L'effet de surprise est total. De hauts responsables du Fonds confessent en privé n'avoir jamais entendu parler de cet obscur mécanisme qui n'a été utilisé qu'une seule fois, au milieu des années 1980 par la Zambie, pour réduire les coûts des transactions.

Un scénario à peu près similaire s'est rejoué mardi. La Grèce n'a alors plus que quelques heures pour rembourser 1,5 milliard d'euros au FMI, qui répète inlassablement qu'aucun délai de paiement n'est envisageable. Mi-juin, Mme Lagarde avait elle-même clamé qu'il n'y aurait "pas de période de grâce".

La Grèce ne l'entend pas de cette oreille et, à quelques heures de la fin du délai, fait à nouveau preuve de sa fine connaissance des règles du Fonds: Athènes va ainsi faire jouer une clause de la charte fondatrice du FMI -la provision G, section 7, article 5- qui permet à un pays de demander le report d'un remboursement pour échapper à "une épreuve exceptionnelle".

Là encore, la demande grecque prend par surprise les hautes sphères du FMI. Cette clause totalement méconnue n'a été utilisée qu'à deux reprises dans l'histoire du FMI, les deux fois en 1982, par le Nicaragua et le Guyana.

La requête n'a pour l'heure pas été approuvée par le FMI mais elle pourrait ouvrir une possible boîte de Pandore en révélant aux pays emprunteurs qu'un report est légalement envisageable.

D'où la Grèce tire-t-elle cette connaissance quasi-encyclopédique ? De ses conseillers de la banque Lazard ? De son représentant à l'institution ? Nul ne semble le savoir à Washington.

Mais la question ne cesse d'intriguer alors qu'une nouvelle échéance, et pourquoi pas un nouveau tour de passe-passe, approche: Athènes doit rembourser 455 millions d'euros au FMI d'ici au 13 juillet.

Source: La Libre.be
22 juillet 2015