Dommage que Pierre Falardeau ait été si mauvais prophète dans son pays. Heureusement qu'il a su au moins lire la carte de notre réalité lorsqu'il a dit: «On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part».
Un fait demeure, qui n'avance pas recule. Où pour être plus précis, qui n'avance pas, régresse. Et c'est justement ce qui se passe au Québec depuis un très long moment.
Mais depuis quelque temps, (l'été dernier, mettons), de plus en plus de Québécois, jeunes, vieux, hommes, femmes, gens ordinaires, gens instruits, étudiants, retraités, etc. se lèvent pour se dire à eux-mêmes et aussi aux autres nous-mêmes, que nous avons été, en 1995, certes ébranlés au point d'avoir été jetés par terre, mais pas au point d'avoir été mis en terre ...!
«La majorité des Québécois sont agacés, frustrés et humiliés. Mais nous vivons notre mal chacun de notre côté, chacun pour soi. Il me semble qu’un certain engourdissement nous transforme peu à peu en spectateurs de notre régression. Plutôt que d’entendre monter la colère ou la révolte, nous voyons notre propre léthargie se muter en fatalisme.» disait dernièrement, l'ancien chef de la FTQ, Fernand Daoust, dans un discours prononcé devant les invités de L’Action nationale, le 30 octobre dernier.
À la manifestation pour le français et la loi 101, nous étions une soixantaine. À celle de mardi, contre la visite des altesses royales britanniques, on (exclut la personne qui parle) était environ 250. Et j'espère, qu'à la prochaine action nous serons encore davantage.
Serions-nous en train d'émerger peu à peu de notre torpeur ...? En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux plus souffrir la honte que j'ai d'être «spectatrice de notre régression».
Un fait demeure, qui n'avance pas recule. Où pour être plus précis, qui n'avance pas, régresse. Et c'est justement ce qui se passe au Québec depuis un très long moment.
Mais depuis quelque temps, (l'été dernier, mettons), de plus en plus de Québécois, jeunes, vieux, hommes, femmes, gens ordinaires, gens instruits, étudiants, retraités, etc. se lèvent pour se dire à eux-mêmes et aussi aux autres nous-mêmes, que nous avons été, en 1995, certes ébranlés au point d'avoir été jetés par terre, mais pas au point d'avoir été mis en terre ...!
«La majorité des Québécois sont agacés, frustrés et humiliés. Mais nous vivons notre mal chacun de notre côté, chacun pour soi. Il me semble qu’un certain engourdissement nous transforme peu à peu en spectateurs de notre régression. Plutôt que d’entendre monter la colère ou la révolte, nous voyons notre propre léthargie se muter en fatalisme.» disait dernièrement, l'ancien chef de la FTQ, Fernand Daoust, dans un discours prononcé devant les invités de L’Action nationale, le 30 octobre dernier.
À la manifestation pour le français et la loi 101, nous étions une soixantaine. À celle de mardi, contre la visite des altesses royales britanniques, on (exclut la personne qui parle) était environ 250. Et j'espère, qu'à la prochaine action nous serons encore davantage.
Serions-nous en train d'émerger peu à peu de notre torpeur ...? En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux plus souffrir la honte que j'ai d'être «spectatrice de notre régression».