« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


vendredi 24 mai 2019


15 janvier 2018

Un correspondant canadien paresseux à l'étranger?

 Mais à Tout le monde en parle, il n'y avait pas que des femmes, ce dimanche-là.  Il y avait aussi des hommes évidemment, dont l'un est correspondant depuis quatre ans,  à Washington,  pour Radio-Canada,  la télévision  d'État canadienne. Son nom? Christian Latreille.

Nul doute que ce journaliste  soit  réputé pour être talentueux dans son métier et possède bien sûr les aptitudes pour bien le faire.  J'ai beaucoup de respect  pour lui en tant que  personne fort sympathique.     

Bien qu'on ne soit pas nécessairement du même avis sur le sujet,  je regrette tout de même  de dire qu'il fait preuve d'un peu de paresse. Je m'en explique et m'en excuse du même coup.    En tout cas, il faut de la patience pour l'entendre répéter - mot après mot - les mêmes clichés et les mêmes préjugés,  que la  plus  influente agence de presse francophone existante sur cette planète,  notamment,  l'Agence France-Presse (AFP Canada),  donne en pâture  à ses auditeurs du Québec francophone, en Amérique du Nord. 

D'abord, il est clair  que les propos de monsieur Latreille, qui tombent comme une pluie verglaçante dans les oreilles des Québécois dits avertis,  fassent en sorte que  le bon peuple ne devienne pas perverti par des paroles qui pourraient déranger les quelques  milliardaires de service,  à qui appartiennent ce triste pays. 

Le nôtre.

Peu d'information  n'est sortie de sa bouche sans qu'elle n'aie été une critique négative sur la personne  même du président américain actuel.  Très peu d'information n'a été fournie au public sur les réussites ou les bons coups de ce président, peu importe que ces derniers proviennent de l'intérieur ou de l'étranger.  

Mais oui, monsieur Latreille, il y en a eu des bons coups et des réussites.  ICI   Sauf qu'il faut se donner la peine de les chercher et de fouiller dans le fatras des autres médias officiels mais privés,  qui refusent de les annoncer au public depuis un an.   C'est leur affaire à eux, mais allez savoir pourquoi. Serait-ce  parce que Donald Trump a promis, dans son programme, de nettoyer le marécage de la corruption et de la pédophilie?  

Or ici, au Canada, c'est différent. Le public qui paie des impôts à l'État et bien sûr,  aussi les salaires des correspondants à l'étranger, devrait non pas seulement  n'entendre parler que des aspects négatifs de cette réalité, d'ailleurs souvent inventés par des fanatiques de gauche ou de droite.   

Mais je pense qu'on devrait  s'efforcer un peu plus pour expliquer davantage  l'autre côté de la médaille. Ne serait-ce que d'apporter quelques petites  bonnes nouvelles de temps en temps. C'est pourtant bien peu  demander, non.  

Dans ce contexte-là, j'irais jusqu'à dire  pour faire en sorte que le public québécois puisse en avoir au moins pour son argent. Oh, il y a bien eu  cette petite phrase dite à la toute fin de l'entrevue de monsieur Latreille, et que d'autres ont vivement appuyée. Bravo! Ce pourrait être, là,  un début de commencement. Pour cela, je cite ici monsieur Latreille:  

«   La société  américaine a toujours été divisée. Elle l'était sous George Bush, elle l'était énormément sous Barack Obama et elle l'est encore sous Donald Trump. Depuis toujours, il y a eu des clivages.   Il y a eu la guerre de sécession ...  

Il n'y a pas si longtemps de cela, j'ai lu le bouquin de la vie de  Lincoln, écrit par Doris Kearns Goodwin. Et, monsieur Latreille a raison. Or même à  l'époque de ce  grand président qu'était Abraham Lincoln, les États-Unis étaient tout aussi  divisés que ce l'est aujourd'hui.  Même davantage. En tout cas, pour le moment!   

Or pourquoi plusieurs propos tenus par  monsieur Latreille étaient-il, hier soir,  si souvent chargés de produire encore plus de haine? J'avoue que cela pouvait être qu'une impression de ma part. Mais difficile d'imaginer pire déprime.  Pas surprenant que des auditeurs et des auditrices  attrapent une espèce d'intoxication de haine galopante pour un personnage politique qu'on finit par exécrer.   Une haine qui toutefois remonte avant même son élection. Ça, faut surtout pas l'oublier.  

Oui. Est-ce vrai que nous sommes  descendus bien bas avec Donald Trump?  Jusqu'à nous donner le vertige?      

Mais heureusement qu'il existe des journalistes et/ou des correspondants qui, eux, n'ont pas peur d'apporter un point de vue plus fouillé. À tout le moins que celui de monsieur Latreille qui, selon moi, se serait  contenté de répéter ce que disent les médias aux ordres. 


P.S. Ne m'en voulez pas. Je doute parfois moi-même. Et vous avez raison: Donald Trump n'est pas reposant (difficile à suivre, mais ..., sauf qu'on le dit (en tout cas, certains le disent) beaucoup plus intelligent qu'on ne le croie.   Une chose que je ne fais que commencer à comprendre:  Donald Trump serait-il  le champion de la diversion? 

May West

Blogueuse à ses heures

_________________

 Note: Ce texte a été écrit il y a environ 18 mois.  

lundi 4 février 2019

Venezuela : le Canada rompt avec un consensus historique


Venezuela : le Canada rompt avec un consensus historique

2019/02/04 | Par Guy Roy
 
  

 Messieurs, Madame de la Chambre des Communes,
Je veux attirer votre attention sur le fait que la tradition historique du Canada, depuis l'attribution du Prix Nobel de la Paix à Lester B. Pearson, s'est construite autour d'un large consensus dans ce pays qu'il devait servir de médiateur international plutôt que de s'ingérer dans les affaires intérieures des autres nations comme le gouvernement libéral actuel le fait.
La récente position du Canada sur le Venezuela a été prise sans consultation du Parlement et elle rompt avec ce consensus historique.
La démocratie que l'on prétend défendre demande que ce genre de question soit tranchée par le Parlement ou au minimum qu'il y ait débat à la Chambre sur une telle position du Canada sur la scène internationale.
Je vous prie donc de recevoir mes plus vives protestations pour la position prise par le Canada dans cette crise. Je déplore surtout qu'elle soit le fait du gouvernement libéral seul sans consultation de la Chambre, i.e. des députés qui me représentent dans le comté que j'habite et que je peux démettre en cas de désaccord.
De plus, le récent Conseil de sécurité de l'ONU a refusé la condamnation du régime de Maduro appelée par les États-Unis. Je vous demande de prendre acte de cette décision dans vos relations ultérieures avec le Venezuela et de cesser de soutenir, à la suite des États-Unis, une opposition qui n'a pas la légitimité du président élu du pays.

Source: L'Aut'journal

25

lundi 14 janvier 2019

Politique française: Emmanuel Macron : chronique d’un carnage annoncé

Monsieur le Président Macron, ce que vous préparez, encouragé par des ministres dont certains sentent les égouts, flatté par un parterre de courtisans atteints de stupidité politique, c’est un carnage.

Le 8 novembre dernier, avant la première manifestation des Gilets Jaunes (17 novembre), je vous adressais par le biais de Dreuz-Info une lettre ouverte. J’y écrivais, entre autres : «Entendez-vous, dans nos campagnes, le bruit des multiples moutons enragés ? Oh oui, vous l’entendez, mais vous n’en avez cure ! Vous croyez encore et toujours pouvoir tout contrôler alors que tout vous échappe, et – on le voit- la panique commence à s’emparer de l’Elysée.»
Gouverner, c’est prévoir. Vous n’avez rien prévu, malgré les avertissements multiples de ceux qui vibrent avec la France, donc l’entendent. Je suis une de ces Françaises retraitées, de celles que vous méprisez, pourtant je vois bien plus loin que vous.
Ce que vous préparez, encouragé par des ministres dont certains sentent les égouts, flatté par un parterre de courtisans atteints de stupidité politique, c’est un carnage.

Un carnage ! Ne le voyez-vous pas venir ?

Oh, certes vous n’êtes pas le seul responsable. Vous êtes l’héritier d’une oligarchie qui s’est constituée au fil des siècles avec l’appui de la franc-maçonnerie, et qui s’est emparée sans vergogne de la France. Vous en êtes le produit final, le summum de l’arrogance insensée.
Vous et vos commanditaires vous n’avez rien compris. La France a été vendue mais elle n’était pas à vendre ! Vous allez être jeté au bas de votre piédestal. Vous croyez encore que vous échapperez, mais vous n’échapperez pas. La rage à laquelle vous assistez, et dont vous ne comprenez pas la cause, n’est encore qu’une étincelle face à l’incendie qui va tout dévaster. C’est vous qui l’avez attisé, il vous reviendra.
Le dramatique, le terrible, c’est que plus personne maintenant ne peut maîtriser les évènements, vous encore moins que quiconque, même en mobilisant la police, les CRS, l’armée, vos chars, vos mitrailleuses, et même en appelant à l’aide des pays étrangers.
Je suis vraiment en colère contre vous, Monsieur Macron, parce que vous n’avez pas su comprendre à temps qu’il vous fallait démissionner, pour éviter que le sang coule. Des centaines de milliers de Français, pourtant, le criaient dans les rues et sur les ronds-points : «Macron, démission !». Désormais c’est trop tard. Vous avez utilisé toutes vos cartouches, elles n’ont pas fait mouche. Votre lettre aux Français ? Un pétard mouillé. Cela prendra peut-être des semaines, des mois, voire des années, mais la France va être entièrement retournée. Carnage ! C’est le mot qui me hante depuis hier. Le sang des Français va couler, mais il retombera sur vous. Quant à la clique qui vous soutient, il n’en restera rien ! Plus vous tardez à obtempérer, plus les masques tombent, plus les Français discernent le monstre qui se cache derrière l’Élysée, par qui ils ont été spoliés, dupés, trompés, trahis, depuis des décennies. Le temps se rapproche où ils découvriront, épouvantés, le vrai visage de Bercy, et celui de l’Europe qu’on les a forcés à accepter alors qu’ils n’en voulaient pas.
Cet avertissement serait le cri d’un désespoir absolu, si je n’avais la conviction, depuis bien des années où j’ai senti venir ce cataclysme, qu’à la suite de cela, même sur des décombres, il en renaîtra la France de mes ancêtres, la France de ma jeunesse, enfin débarrassée des cancrelats scélérats et méprisables qui ont rendu la France malade à en mourir, en s’aidant, pour mieux la tuer, de l’invasion de cancrelats venus d’ailleurs, porteurs d’une peste morale létale.
Oui, Monsieur Macron, je vous le dis, vous avez manqué le but, vous et toute votre clique. Vous n’aurez pas MA France.
Isa Normand
Source: Dreuz-info
 

samedi 12 janvier 2019

Politique américaine: La gauche américaine se noie dans sa frustration et sa haine du président (et Trump le sait)

 

Patrick J. Walsh développe un point de vue intéressant sur la situation politique désastreuse dans laquelle se trouve la gauche américaine, que leur victoire à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat a été totalement oblitérée par leur désastre au Sénat, et surtout, le fait que deux juges conservateurs siègent maintenant à la Cour suprême, offrant une majorité de 5 contre 9 aux constitutionnalistes.
Extraits :

Quand Trump dit quelque chose, il le pense vraiment. Et ne recule pas

Depuis 2015, l’ancienne oligarchie médiatique a tenté sans succès d’épingler Donald Trump comme les lilliputiens avaient cloué Gulliver au sol, mais il brise avec mépris chacune de leurs cordes et de leurs flèches. Leurs cordes lilliputiennes n’ont pas réussi à lier ce géant politique.
Quand Trump dit quelque chose, il le pense vraiment. Et ne recule pas.
La plupart des présidents contemporains ont reculé sous la pression des médias qui se sont érigés en une sorte d’Inquisition – le nouveau bureau de l’inquisition laïque ! En reculant, les personnalités politiques deviennent alors les détenus de Media Corporation.
Le président Trump est la voix du peuple américain. La presse est celle d’une élite qui déteste ce mot.
Ils dénigrent le président Trump, disent que c’est un « populiste », un mot dérivé du mot latin « le peuple ».
Avec :
  • une économie en croissance,
  • des réductions d’impôts,
  • plus d’emplois,
  • des salaires plus élevés,
  • de meilleurs accords commerciaux pour le pays,
  • la nomination de juges conservateurs,
  • les négociations de paix avec la Corée du Nord,
  • une nouvelle politique du Moyen-Orient,
  • la promotion de la réforme de l’immigration,
le président Trump peut honnêtement revendiquer qu’il s’occupe bien du peuple américain.
Sa virulence rappelle celle d’un autre président au franc-parler, Harry S. Truman.
  • Truman a également ignoré les sondages d’opinions fabriqués.
  • Au cours de sa campagne de 1948, que la presse prédisait que Truman allait perdre, quelqu’un cria dans la foule à laquelle il s’adressait : « Donnez-leur l’enfer Harry ! »
Le slogan de la campagne de Trump devrait être « Tell it as it is, Trump » – « appelez un chat un chat, Trump » pendant qu’il continue à parler et à tweeter des vérités au peuple américain.

Le Parti Démocrate fonctionne à la va-vite

  • Ils n’énoncent aucune politique pour l’avancement de notre pays.
  • Ils ont substitué l’idéologie à la politique, et les slogans comme moyen d’étouffer toute discussion intelligente.
  • Leur réponse à l’intervention du président Trump en faveur d’un mur humanitaire pour protéger nos frontières était dénuée de toute substance. Elle consistait en de faibles attaques démagogiques et personnelles contre le président.
  • Avoir un programme basé sur des diatribes anti-Trump rend un mauvais service au peuple américain, et ce n’est pas le moyen de remporter une élection.

Les polémiques seules ne suffisent pas

  • Les partis doivent avoir quelque chose de positif à dire, pour critiquer les positions de l’autre parti.
  • Les électeurs savent qu’il n’y a pas de véritable discussion sur les politiques de Trump.
  • Ils entendent seulement de l’hyperbole, de l’hystérie et de l’obstruction.

L’Amérique aime les combattants, et l’équité

Attendez-vous à ce que les gens prennent leur revanche contre les médias

En plus d’aimer les combattants, le peuple américain aime l’équité et la justice. Et les médias grand public ont surjoué leur carte avec de faux reportages. Quiconque n’est pas d’accord avec le consensus qu’ils veulent imposer est qualifié de nazi, de raciste, de personne de faible intelligence ou de fou !
C’est une erreur stratégique.
Ils sont en retard sur leur temps.
Aujourd’hui, les gens disposent d’autres sources d’information en ligne et l’hégémonie oligarchique des médias grand public est en déclin.
Attendez-vous à ce que les gens prennent leur revanche contre les médias et leurs cohortes Démocrates en votant pour le candidat Républicain dans deux ans [pour la présidentielle] et rejettent les Démocrates du Congrès.
Pendant ce temps, les attaques continuelles contre le président renforcent sa popularité.
Contrairement aux médias, le président Trump comprend ce vieil adage politique :
« Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi »
Et Dieu m’est témoin qu’ils sont si obsédés par  lui, qu’ils parlent de Trump du matin au soir.
Source: info

vendredi 1 septembre 2017

Christian Rioux: Carnet de vacances

Les eaux étaient basses cet été sur la rivière Trois-Pistoles. Presque un mois sans pluie. Mais la population ne se plaignait pas. Résignés, les derniers agriculteurs de la région prenaient leur mal en patience. Toutes les cultures étaient au ralenti. Le blé d’Inde est arrivé tardivement sur les étalages. Même qu’on n’a pratiquement pas vu la couleur des bleuets sauvages, souvent brûlés par le soleil. Comme les champignons d’ailleurs. Mais que peut-on contre la nature ? Cette résignation paysanne d’Ancien Régime m’a toujours ému et fasciné. Il y a de la grandeur dans cette façon d’accepter nos limites, mais aussi de se sentir éternels.
 
Cette résignation inscrite au coeur de notre identité est-elle due à notre nordicité ou à la Conquête, qui fut le véritable acte de naissance de notre peuple ? À moins qu’elle vienne de plus loin encore. Toujours est-il qu’il est fascinant de constater à quel point la colère et la révolte n’ont jamais fait partie de l’ADN des Québécois. Voilà plus de deux siècles que toutes les statistiques sur la langue annoncent une minorisation constante du français au Canada. Il y a 250 ans que le scoop est éventé. Peu importent les analyses, toutes plus fines les unes que les autres, les derniers chiffres n’auront fait mentir ni la lente et inéluctable régression du français inscrite au fronton du Canada depuis sa fondation ni l’incommensurable capacité de nos compatriotes à se résoudre à leur destin.
 
Faut-il que nos élites soient habituées à tendre l’autre joue pour qu’une mesure aussi banale et logique que l’application de la loi 101 au cégep — défendue par le dernier représentant de l’esprit de Camille Laurin, le sociologue Guy Rocher — passe à leurs yeux pour la pire des perversions. Nous sommes certainement le seul peuple au monde à subventionner l’assimilation d’une partie de ses compatriotes et de la moitié de ses immigrants à une langue et une culture étrangères. Les Catalans et les Flamands, conscients, eux, de leur fragilité, s’y refusent net. C’est pourquoi ils appliquent un régime strict d’unilinguisme dans leur réseau scolaire. En Belgique, ce régime s’étend même à l’université. Ce qui n’empêche ni les Flamands ni les Catalans d’être cent fois plus bilingues, et multilingues, que les Québécois. Bilingues oui ! Assimilés non !

 
Peut-être le secret de tout cela se trouve-t-il dans cette conversation subrepticement entendue dans l’avion qui me ramenait à Paris. « Le français, c’est bien parce que c’est joli ! » disait un Africain sur un ton satisfait tout en affirmant que le grand mérite de Montréal ne résidait pas dans sa langue et sa culture originales, mais dans le fait qu’on pouvait partout s’y faire servir en anglais. Et ce dernier de conclure : « L’anglais pour étudier, c’est quand même plus sérieux que le français ! » Pour peu, on aurait cru qu’il parlait d’une langue africaine en voie d’extinction.
 
Vous l’aurez compris, vu du Bas-du-Fleuve cet été, le Québec avait surtout l’air fatigué. De cette fatigue culturelle dont Hubert Aquin disait qu’elle nous poussait à « l’excentricité » et à atteindre « le nirvana politique par voie de dissolution ». C’est ce que nous rappelle Yvan Lamonde dans un opuscule brillant et mesuré intitulé Un coin dans la mémoire (Leméac), où il entreprend de diagnostiquer « l’hiver de notre mécontentement ». Le « coin » dont parle ici l’historien est évidemment cet instrument qui sert à fendre le bois mais qui peut aussi diviser les coloniaux que nous sommes demeurés.
 
Se dissoudre, n’est-ce pas aussi dédaigner ses propres combats pour mener ceux des autres, seuls dignes d’intérêt ? Pendant que dans la touffeur de l’été les statistiques sur la langue se noyaient dans un océan de confusion, à Québec, des militants s’amusaient à rejouer l’affrontement de Charlottesville. Une sorte d’opéra bouffe où une poignée de nationalistes excités étaient peints en suprémacistes blancs et des gauchistes bon teint oubliaient que le totalitarisme peut aussi être de gauche. Comme si notre histoire avait été kidnappée par d’autres.
 
Car la mondialisation n’entraîne pas que l’exportation des marchandises, des capitaux et de la main-d’oeuvre. Elle impose aussi son vocabulaire et son imaginaire. Voilà donc des Québécois s’appliquant à mimer de part et d’autre les affrontements raciaux de nos voisins du sud. Comme si nos ancêtres avaient été esclavagistes et qu’ils étaient les héritiers de la guerre de Sécession. Faut-il que la force de ce mimétisme soit grande pour qu’un peuple aussi paisible et accueillant que les Québécois se perçoive comme l’héritier du racisme le plus abject. C’est ça, être colonisé, disait Frantz Fanon. C’est ne plus se voir que dans le prisme d’un autre. Ne plus comprendre ses propres combats et les troquer pour des luttes de substitution totalement fantasmées.
 
Pas étonnant que, dans son livre, Yvan Lamonde appelle les Québécois à « se rapailler » et à accepter ce qu’ils sont afin de se tourner vers un nationalisme plus politique et républicain. « Se rapailler », n’est-ce pas au fond ce à quoi devraient toujours servir les vacances ?

Source: Le Devoir

jeudi 9 mars 2017

La victoire du FN pourrait stimuler un mouvement souverainiste québécois à une époque où les digues du mondialisme se lézardent de part en part.


 
Patrice-Hans Perrier
Écrivain et journaliste québécois
Boulevard Voltaire

Marine Le Pen, malgré les oukases du système, risque de remporter la mise des élections présidentielles. Et la victoire du FN pourrait stimuler un mouvement souverainiste québécois pratiquement exsangue à une époque où les digues du mondialisme se lézardent de part en part.
Marine Le Pen, de passage au Québec, il y a une année de cela, s’était heurtée à une classe politique réfractaire à toute forme de dialogue avec un Front national dépeint sous les oripeaux d’une « extrême droite » fantasmée. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Marine s’est faufilée à travers les mailles du système médiatique pour réussir à prendre la parole sur les ondes des radios québécoises. Les lignes téléphoniques n’ont plus dérougi alors qu’une horde d’auditeurs venait lui témoigner un soutien sans équivoque.
2017 est une année charnière à plus d’un titre. La France pourrait, en effet, mettre en branle un référendum afin de quitter les fourches Caudines d’une Union européenne conçue pour vider les États membres de leur substance régalienne. Prenant la décision de battre monnaie, les patriotes de l’Hexagone pourraient se prévaloir de l’appui d’une Russie qui tente de reprendre le contrôle de sa propre banque centrale.
Tout ce mouvement de troupes laisse entrevoir la possibilité d’une annulation des récents traités de libre-échange transatlantique – véritable camisole de force – alors que les États auront carte blanche pour mettre en branle leurs propres stratégies de développement économique. 
 
D’ores et déjà, la francophonie est hypothéquée dans un contexte où les mondialistes mettent les bouchées doubles afin de dissoudre les fondations de nos cités. La classe politique canadienne – celle du Québec est atone – ne reconnaîtra jamais une Marine Le Pen accédant aux plus hautes fonctions et tentera d’ériger des digues pour que le petit peuple du Québec ne soit pas contaminé par la nouvelle « peste fasciste ».
Dernier bastion de George Soros et de ses affidés, le Canada travaille de concert avec les commissaires d’une Union européenne qui constitue l’horizon inégalé d’un fédéralisme aux ordres du grand capital apatride.
Les canaux politiques étant, stricto sensu, inexistants, une administration frontiste aurait intérêt à utiliser la diplomatie des affaires pour tendre la main à un Québec qui ne sait plus où donner de la tête dans la perspective d’une renégociation des traités qui balisaient l’espace économique nord-américain.
 
C’est ainsi qu’une France ayant retrouvé l’usage de ses prérogatives régaliennes, grâce à sa sortie du carcan européiste, serait libre de tisser des liens d’affaire avec plusieurs entreprises québécoises qui ne demandent pas mieux que de pouvoir trouver de nouveaux débouchés. Le Québec entretient, déjà, des liens privilégiés avec la Bavière et cherche, à travers ses délégations commerciales, à étendre ses réseaux d’affaire.
 
La France affranchie du dernier traité transatlantique (CETA) aurait beau jeu pour déployer un espace économique susceptible d’aider la francophonie à sortir de sa torpeur. La France et le Québec ont trop longtemps usé d’une diplomatie de pacotille alors que plusieurs groupes français, telle la Régie Renault, allaient s’installer en Ontario.
Consciente de la donne, Marine Le Pen a déjà annoncé qu’elle prévoyait de mettre en place un fonds francophone d’investissement destiné à agir, selon ses termes, comme une « institution multilatérale au service d’un développement coprofitable au sein du monde francophone ». Reste à voir si les patriotes québécois seront capables de saisir la balle au bond, l’émergence d’une réelle souveraineté économique constituant un enjeu capital pour l’effectivité de notre nation en devenir.
Marine Le Pen, au contraire de certains candidats adoubés par Davos, risque de passer à la postérité pour avoir réussi à redonner vie à une francophonie branchée sous respirateur artificiel depuis trop longtemps.
 

vendredi 10 février 2017

Québec, un vrai Muslimgate – ils vont tuer le vivre ensemble au Canada

Je vous annonce que je viens d’être déviergé, à Québec ; et ça fait très mal. C’est un vrai Muslimgate.

La population du Québec doit maintenant poursuivre ses politiciens pour machination, abus de pouvoir et haute trahison.
Je vis a Montréal QC dans un quartier à 70% prisé par l’immigration «LaSalle», et j’aime bien, oui c’est enrichissant.
Beaucoup de Haïtiens, Sikhs, Indiens (pas Amérindiens), Philippins, Thaïlandais, Chinois, Hongrois, Croates, Serbes, etc. Et il y a les musulmans.
La promiscuité, le dialogue et le partage des valeurs canadiennes fonctionne très bien. Aucune communauté ne tire abusivement les lois et droits pour les changer vers son clan… sauf les musulmans. Je déclare qu’ils vont tuer le vivre ensemble au Canada.
Ils sont experts à faire sentir TOUT le monde coupable. A les entendre, le fait de défendre nos valeurs ancestrales chez nous les pénalise. Ensuite, ils traînent en justice tous ceux qui leur reprochent d’aller trop loin, afin de leur clouer le bec. Référence, Djemila Benhabib et bien d’autres qui servent de bouc émissaire.
Moi, je soupçonne que ces vagues d’immigration sont judicieusement orchestrées en accueillant des «modérés» orchestrant la sympathie, et nous par pitié (par ignorance catholique on présente l’autre joue) on leur donne tout et on paye : poste ministériel, lois, mosquées partout, halal partout, écoles clandestines, droit au voile, vote à visage couvert, burqa et tchador dans les rues, etc. Ce qui de facto un jour permettra l’introduction naturelle des salafistes et Frères musulmans, car un jour, même légalement, les institutions ne pourront même plus contrer cela.
Aucune autre communauté– immigrante– je dis, dans l’histoire, n’ont autant demandé ! Je crois que le Canada va se laisser modeler à leur main ; futur Canadistan.
Quand on immigre dans un pays et qu’on veut changer les lois pour nos fins, on appelle cela de la colonisation et ici, c’est bien trop flagrant.
Le gouvernement Justin Trudeau (un musulman ?) fera pire que son père, Premier ministre en 1974, qui notamment a donné nos banques à l’étranger ce qui fait que nous serons endettés à jamais.
Justin lui, va effacer à jamais l’histoire et la face de l’identité canadienne bâtie par nos aïeux. Au Québec, au Provincial, Mr Couillard, lui aussi un libéral, ancien chirurgien en Arabie Saoudite, est dans le même axe. Il a même menacé la population le 5 février 2017 à Télé Radio Canada de poursuites et de livrer un dossier criminel pour la vie, si quelqu’un parle trop haut sur les médias sociaux. «Vous êtes surveillé par la police» a-t-il dit ! Du jamais vu en démocratie.
La tuerie à Québec sert à nous bâillonner. Des preuves accablantes (pas des ouï-dire) montrent qu’à l’instant où Trudeau a pris le dossier en main avec la GRC, les versions des faits ont changé totalement. Un accusé disparaît et plus rien ne concorde.
La cerise sur le sunday : les journalistes ne présentent plus seulement que la face islamique de tout ce contexte de victimisation. Plus rien d’objectif. J’en ai encore trop long à raconter…
Salut
 © Jean Jack* pour Dreuz.info.
* nom modifié pour éviter les foudres de Couillard.