« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 24 février 2015

« L'indépendance en soi ne peut jamais être négative » - le président de l'Islande au Québec


Le président de l'Islande, Olafur Ragnar Grimmsson, et le premier ministre du Québec, Philippe Couillard  Photo :  PC/Jacques Boissinot
« L'indépendance en soi ne peut jamais être négative ». Un illustre invité du premier ministre Philippe Couillard a livré ce vibrant plaidoyer en faveur de l'indépendance nationale, mardi.
Le président de l'Islande, Olafur Ragnar Grimmsson, était reçu par le gouvernement du Québec dans le cadre d'un symposium sur le développement nordique.
Au cours d'une conférence de presse, mardi matin, dans l'édifice du ministère du Conseil exécutif, les journalistes l'ont abondamment questionné sur les mérites de l'indépendance, au côté de Philippe Couillard, qui n'était manifestement pas insensible au propos.
« L'indépendance en soi ne peut jamais, jamais être négative, parce que l'indépendance n'est pas seulement une formalité, et elle est déterminée par la volonté du peuple », a d'abord répondu M. Grimmsson, quand on lui a demandé si l'Islande, un petit pays, aurait intérêt à renoncer à l'indépendance.
Le président islandais n'était pas certain du sens de la question avant de répondre, et M. Couillard en a profité pour lui faire remarquer que c'était une question « intéressante » et aussi « subtile », en l'invitant avec un petit rire à lire le « sous-texte » de la question.
M. Grimmsson a rappelé que l'Islande est un « État très indépendant » depuis le Moyen Âge, avec le plus vieux Parlement d'Europe, et une « structure démocratique forte » fondée sur la primauté du droit.
L'Islande a officiellement mis fin à son union avec le Danemark et est devenue une république en 1944.
Décider de l'avenir du pays de façon démocratique est lié à la fondation du peuple islandais, a-t-il poursuivi. Mais même l'histoire récente de l'Islande démontre que « faire confiance au peuple pour décider de son avenir galvanise une force très puissante ».
Selon lui, la petitesse d'un territoire ou d'une population ne sont pas non plus des empêchements au succès économique d'un pays.
L'Islande compte en effet à peine 320 000 habitants et s'est plutôt bien remise de la crise financière qui a frappé son économie et son secteur bancaire après 2008.
Le Parti québécois n'a pu faire autrement que de se réjouir du plaidoyer du président islandais. Son chef intérimaire, Stéphane Bédard, espère que le premier ministre a bien entendu cette profession de foi.
« Il a rappelé à quel point il est enivrant de jouir de l'indépendance pour un pays et que ce n'était que positif, a lancé M. Bédard en point de presse mardi midi. Pour un petit pays de quelques centaines de milliers d'habitants, c'est toujours intéressant de voir quelqu'un nous rappeler les avantages de l'indépendance ».
Source: Radio-Canada

lundi 23 février 2015

Mosquée à Shawinigan: quand l’information confirme l’intuition...






Olivier Kaestlé
Tribune libre de Vigile
samedi 21 février

À en croire Ginette Gagnon et Jean-Marc Beaudoin, respectivement éditorialiste et chroniqueur au quotidien mauricien Le Nouvelliste, les Shawiniganais ont cédé à une peur irrationnelle en refusant que le zonage de leur parc industriel soit modifié en vue d’y admettre l’établissement d’une mosquée. Plus précisément, le conseil municipal de cette ville a eu tort, croient-ils, de tenir compte des appréhensions de ses commettants en opposant pareil refus à des musulmans pacifistes, bien intégrés et souscrivant à une religion de paix.
Nos médias d’information étant ce qu’ils sont, tant au plan régional que provincial ou national, comment blâmer ces gens d’agir sans en savoir davantage sur les enjeux réels de l’arrivée d’une mosquée dans leur environnement immédiat ? Et si les journalistes faisaient leur travail avec une réelle impartialité et une détermination implacable à chercher l’information où elle se trouve au lieu de s’enfoncer dans le lazy-boy intellectuel de l’aveuglement volontaire, les Shawiniganais auraient-ils pris une décision différente ? Certainement pas, mais ils auraient davantage compris le bien-fondé de leur refus.
Ce n’est pas parce que des préjugés sont favorables, chers journalistes du Nouvelliste, qu’ils cessent d’être des préjugés…
L’énigmatique M Bégin Garti
On serait tenté de donner Allah sans confession à M Philippe Bégin Garti, affable président du Centre culturel de Shawinigan et promoteur du projet de mosquée, quand il affirme que ce lieu de culte inoffensif jouerait un rôle préventif envers toute radicalisation de l’islam. Un article extrêmement documenté, publié par le site Point de bascule,véritable bête noire de nombre d’islamistes qui aimeraient le vouer aux gémonies, en trace cependant un portrait pour le moins troublant.
On y apprend que M Garti s’était associé en 2012 au Conseil musulman de Montréal, représentant 70 groupes islamiques, dans l’organisation d’une journée portes ouvertes d’une quinzaine de mosquées. M Garti faisait partie du Centre islamique de Vaudreuil-Soulange et avait prêté son concours à l’organisation de cette activité dans cette MRC en tant que responsable des communications.
Un étonnant compagnon de lit
Qu’y a-t-il de mal à cela ? Un tout petit détail : le Conseil musulman de Montréal est présidé par nul autre que l’imam Salam Elmenyawi, défenseur acharné de la charia, qui s’était particulièrement illustré par son opiniâtreté à faire reconnaître les tribunaux islamiques en Ontario. Dire que cet imam ne porte pas dans son cœur Mme Fatima Houda Pepin, alors à l’origine de la pétition à l’Assemblée nationale condamnant cette initiative répugnante, est en dessous de la vérité.
Point de Bascule cite les passages d’une entrevue de cet étonnant personnage, donnée à La Presse, dans son édition du 16 juin 2003, p. B1 : « La séparation de la religion et de l’État est impensable. Comme on fait appel à un ingénieur pour concevoir un pont, on se réfère à Dieu pour faire les lois. » Éloquent, non ?
Mais il y a mieux, si l’on peut dire. Nous apprenons dans le même article que, tandis qu’il mettait sur pied son Conseil de la charia au Québec, Elmenyawi déclarait, dans le Devoir du 11 décembre 2004, qu’il se trouvait en contact rapproché avec Youssef Qaradawi, guide spirituel des Frères musulmans, rien de moins, connu pour avoir déjà lancé une fatwa appelant à « une guerre totale contre les juifs, où qu’ils soient »...
Au fait, comment cette sympathique « sommité » conçoit-elle le rôle d’une mosquée ? Ainsi : « Ce doit être le rôle de la mosquée que de guider les politiques publiques de la nation, de présenter les enjeux importants et de faire connaitre ses ennemis. »
« Depuis les temps anciens, la mosquée a joué un rôle important pour encourager le jihad dans le sentier d’Allah, pour inciter à résister aux ennemis de la religion que sont les occupants (sic !). C’est dans les mosquées que l’intifada bénie dans la terre des prophètes, la Palestine, a commencé. Le premier appel est venu des minarets et l’intifada a d’abord été connue sous le nom de la révolution des mosquées. Le rôle de la mosquée dans le jihad afghan et dans tous les autres jihad islamiques est indéniable. »
Comme opposition à la radicalisation de l’islam, intégration à une société d’accueil et séparation de la religion et de la politique, on a vu plus probant, non ?
Comment M Garti se positionne-t-il ?

Malgré toutes les bonnes intentions dont il se drape, il y a lieu de se demander comment un militant islamique comme M Garti a pu cautionner en 2012, par son soutien médiatique, une activité de promotion organisée par un individu aussi douteux que l’imam Salam Elmenyawi tout en se positionnant comme un ennemi de l’islam radical. Souscrit-il aux propos du guide spirituel de cet imam ?
Le même Elmenyawi, toujours cité par Point de bascule, avait affirmé en septembre 2004, s’appuyant sur une fatwa de son guide spirituel, Youssef Qaradawi, que l’argent recueilli par la charité islamique, appelée zakat, pouvait servir à rétribuer ceux qui travaillent dans les médias à promouvoir l’islam. Aucun problème avec ça, en principe, tout travail méritant salaire. Mais de quel islam parle-t-on ? Celui de Youssef Qaradawi et de Salam Elmenyawi a un nom : islamisme, et son fer de lance avoué est la charia.
Toutes ces informations, que vous ne trouverez jamais dans Le Nouvelliste, ont de quoi interpeler l’esprit le plus somnolent, même chez nos journalistes régionaux. Or ces informations leur ont été communiquées et ils n’en n’ont pas tenu compte. Paresse d’esprit ou autocensure causée par une fatwa de leur employeur ? Et si c’était ces présumés professionnels de l’information qui souffraient d’une peur irrationnelle ? Les paris sont ouverts.
Les citoyens de Shawinigan ont fait preuve de sagesse en refusant l’ouverture d’une mosquée dans leur ville. En lisant le topo de Point de bascule dont je viens de ne citer que quelques informations, ils comprendront combien leur intuition était justifiée.
Source: Vigile.qc

samedi 7 février 2015

PKP vs Power: Quelle trouvaille!


Bien que PKP ne soit pas mon choix premier, quelle trouvaille quand même!
Me reste donc encore du travail de réflexion à faire.  Et une grande décision à méditer.

À suivre.