« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


vendredi 27 décembre 2013

Un plein panier de médailles d’or

Les photos se suivent en ordre de nomminations dans le texte
@Picasa - May West
Lise Payette 
27 décembre 2013 

2013, vue de ma fenêtre, n’a pas été une année inoubliable. Mais elle achève. Il nous reste à nous taper le Bye Bye et à prendre une grande respiration en souhaitant que l’année 2014 nous apporte autre chose que des mauvaises nouvelles et du désenchantement. Je nous le souhaite vraiment du fond du coeur. À ceux qui sont pour, à ceux qui sont contre, à ceux qui s’en foutent, à ceux qui en rêvent. Pas de discrimination. Il y en a pour tout le monde de bonne volonté.

J’ai un plein panier de médailles d’or à remettre. Je les remets à des femmes parce que j’estime qu’elles ont donné un peu d’élévation à une année qui en manquait beaucoup.

Je donne la première à Mylène Paquette, cette merveilleuse audacieuse folle qui a traversé l’Atlantique à la rame. Non seulement a-t-elle réussi ce défi que beaucoup jugeaient de la pure folie, mais elle a aussi fait disparaître à tout jamais l’expression : une fille ne serait pas capable… Chapeau Mylène. Quelle belle aventure !

La deuxième ira à Pauline Marois, une femme qui impressionne par sa capacité de travail, sa disponibilité, sa préoccupation profonde pour le peuple qu’elle représente. Pour ma part, je l’avoue, quand je la vois sur le perron de l’Élysée à Paris, je sais qu’elle ne me fera jamais honte et qu’elle transporte le Québec dans son coeur partout où elle va. Certains regrettent qu’elle ne soit pas parfaite. Réjouissons-nous plutôt, car « parfaite et sans aucun défaut », elle serait sans doute détestable. Ça me rassure de savoir qu’elle est une femme comme les autres. Une femme que rien n’arrête.

La troisième médaille ira à Colette Roy-Laroche, qui est devenue en quelques minutes la femme qu’on voudrait comme amie, comme mère ou grand-mère, celle qui ne hausse jamais la voix et qui a une réserve inépuisable de bon sens. Elle a porté sa ville, ses citoyens, à bout de bras, faisant trembler même le premier ministre Harper sous son regard patient et sa détermination calme de reconstruire Lac-Mégantic. Une mairesse du tonnerre.

Je donnerai la quatrième médaille à Véronique Hivon, la ministre chargée du dossier de fin de vie dans la dignité, pour sa longue patience et sa capacité d’écoute de toutes les opinions qui auront été émises devant elle, pour sa sensibilité et son désir de ne bousculer personne. Un exemple en politique.

La cinquième sera remise à France Charbonneau, de la commission portant son nom, parce qu’il fallait quelqu’un comme elle à qui rien ne fait peur, que rien ne surprend de la nature humaine et qui a des yeux qui ont déjà tout vu et ne s’étonnent plus de rien. Une femme qui tiendra jusqu’au bout. Heureusement pour nous.

La sixième ira à Régine Laurent, présidente de la FIQ, parce que sans jamais se prendre pour une autre, elle guide un syndicat extrêmement important et que ses membres, si vous avez fréquenté un hôpital récemment, tiennent le système de santé du Québec à bout de bras. Quand elle parle de l’état actuel du service hospitalier, il vaudrait mieux l’écouter.

Je remets ma septième médaille à Martine Desjardins, l’ex-présidente de la FEUQ, l’une des trois leaders de la révolte des carrés rouges. Je prophétise en disant que cette jeune femme va jouer un grand rôle dans l’avenir du Québec. Elle a certainement tout ce qu’il faut pour être digne d’une place de choix.

Je destine la huitième à Marie-Nicole Lemieux, cette Québécoise qui est en train de conquérir le monde un peu dans notre dos. On se l’arrache partout parce que sa voix est l’une des plus belles au monde, et ici, on ne la connaît presque pas. Posez la question autour de vous. Vous verrez bien de quoi je parle.

La neuvième sera remise à Marie-Maude Denis de l’émission Enquête de Radio-Canada. Cette femme a de très mauvaises fréquentations, car elle tend son micro sans trembler aux plus grands corrompus de notre société. Avec Alain Gravel, elle a talonné tous les fameux clients de la commission Charbonneau. Sa devise pourrait être : « Les corrompus seront confondus. »

La dixième sera partagée en deux. Elles ont déjà été tellement adulées par le grand public qu’une médaille pour deux devrait leur convenir. Je l’offre donc à Julie Snyder et à Janette Bertrand, deux nouvelles féministes descendues dans la rue le 26 octobre dernier pour la première fois de leurs jeunes vies.

Bonne année 2014 à ceux et celles qui me lisent. Je vous trouve bien patients et je vous aime tous… même ceux et celles qui ne me le rendent pas.

Source: Le Devoir 

jeudi 19 décembre 2013

Landry à Mourani : « Ton argumentation est pire que ton geste »

Bernard Landry (à gauche) et Maria Mourani (à droite), débattent du projet de charte des valeurs et de la Charte des droits et libertés canadienne.
L'amitié entre la députée fédérale d'Ahuntsic, Maria Mourani, et l'ex-premier ministre du Québec Bernard Landry est compromise. À l'émission 24/60, une entrevue avec les deux politiciens a tourné en débat sur le projet de charte des valeurs du gouvernement péquiste et la Charte des droits et libertés canadienne.
M. Landry a déclaré qu'il remettait en question son amitié pour l'ancienne membre du Bloc québécois, qui a décidé de tourner le dos à l'indépendantisme.
« J'ai eu beaucoup d'estime pour Maria Mourani, nous étions même des amis, et je te dis que je n'annule pas de façon définitive cette amitié », a déclaré M. Landry. J'espère que nous nous reparlerons et que nous redévelopperons une sympathie. »
De son côté, Mme Mourani a réitéré son amitié pour M. Landry: « Je tiens à te dire, mon cher Bernard, tu n'étais pas mon ami, tu es toujours mon ami ».
En substance l'ancien premier ministre du Québec a déploré le changement de cap de Mme Mourani, mais plus encore les raisons qu'elle avance pour l'expliquer. « Je trouve ton changement d'orientation extrêmement pénible, mais ton argumentation est pire que ton geste », a lancé l'ex-chef du Parti québécois.
« Ton argumentation est un mépris pour le peuple québécois. »
— Bernard Landry
Maria Mourani a expliqué mercredi qu'elle était désormais fédéraliste, et non plus souverainiste, notamment parce qu'elle considère qu'il est important de lutter contre l'exclusion et que, selon elle, le mouvement souverainiste, aujourd'hui, n'est plus inclusif. Elle dit aussi que la Charte des droits et libertés de la personne du Québec protège mal les Québécois de l'exclusion, parce qu'elle peut être modifiée facilement, avec une majorité simple d'un parti à l'Assemblée nationale. Or, le Parti québécois propose justement de la modifier pour y inclure sa charte des valeurs de laïcité. Ainsi, dit-elle, c'est la Charte des droits et libertés canadienne qui peut vraiment protéger les Québécois de l'exclusion.

Source: Radio-Canada

Sur le même sujet  http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201312/19/01-4722547-duceppe-fustige-la-logique-tortueuse-de-mourani.php

mardi 17 décembre 2013

Laurent Louis dénonce au Parlement belge le réseau pédophile d'État, avec, en prime, une quenelle






Lors de la procédure de levée de son immunité parlementaire, Laurent LOUIS prend la parole pour expliquer les raisons qui l'ont poussé à tenter de réouvrir le dossier Dutroux et à traiter le Premier Ministre Di Rupo de pédophile.

Le député révèle avoir été soutenu dans sa démarche par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux. Il révèle aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à 14 ans par Di Rupo.

Laurent LOUIS terminera en déposant une demande de révision de la Constitution visant l'abrogation de l'article 59 qui consacre l'immunité parlementaire. Il clôturera son discours par une belle quenelle en hommage à Dieudonné et à tous les combattants anti-système.

Face aux injustices, rejoignez Debout Les Belges, l'adhésion est gratuite sur www.deboutlesbelges.be

lundi 9 décembre 2013

Être ensemble: NOUS, citoyennes québécoises originaires du Maghreb et du Moyen-Orient et Québécoises de souche




NOUS, citoyennes québécoises originaires du Maghreb et du Moyen-Orient. 

Arabes ou berbères de condition
Juives, chrétiennes ou musulmanes de tradition
Démocrates, laïques et féministes de conviction
NOUS  joignons notre voix à toutes celles et à tous ceux qui croient en un Québec inclusif, égalitaire et pluraliste
Un Québec où la citoyenneté ne se limite pas à la somme des libertés individuelles
Où la vraie neutralité des employés de l’état consiste à n’afficher ni sa conviction religieuse ni sa conviction antireligieuse, au même titre qu’elle suppose une réserve absolue en matière d’opinions politiques
Où la cohabitation pacifique entre croyants de toutes origines mais aussi celle entre croyants et non croyants dans les institutions publiques n’a de sens que si tous les représentants de l’État sont soumis au même devoir de réserve, dans leur apparence comme dans leurs agissements
Nous qui avons connu les affres de la division ethno religieuse, de la marginalisation de nos minorités et de l’homogénéisation après des siècles  de cohabitation pacifique
Nous tenons à réaffirmer notre attachement à la neutralité religieuse de l’état, seule garante de la liberté de conscience des individus.
La laïcité que nous défendons exclut autant la xénophobie larvée que le fondamentalisme ostentatoire.
La  citoyenneté que nous prônons est responsable, parce que notre droit à la liberté individuelle est indissociable de notre devoir de solidarité avec celles qui en sont privées ici au Québec comme ailleurs, dans nos pays d’origine.

Signer la pétition: http://etreensemble.ca/?pid=469OF
Source: Vigile.net

mercredi 4 décembre 2013

Entrevue avec le rabbin Serfaty - La communauté juive française appuie l’interdiction de porter des signes religieux



La communauté juive française s’est réjouie de la décision de la Cour d’appel de donner raison à la garderie privée Baby-Loup, dans sa décision d’interdire le port du voile islamique ou de tout autre signe religieux sur ses lieux de travail.

C’est ce que le rabbin Michel Serfaty, président de l’Amitié judéo-musulmane de France, disait mardi, en entrevue à Montréal, avant de donner une conférence sur la laïcité et sur la place du religieux dans l’espace public.

Le rabbin Serfaty se garde bien par ailleurs de commenter le débat québécois sur la charte de la laïcité, parce qu’il dit ne pas connaître suffisamment l’histoire des communautés d’ici pour pouvoir prendre position.

M. Serfaty évoque cependant l’histoire des Juifs de France pour expliquer leurs positionnements aujourd’hui. Bannis au XIVe siècle, les Juifs de France auraient été réintégrés par Napoléon III, qui aurait décidé de donner « tout à l’individu et rien à la communauté ». Et c’est bien plus tard, en 1872, à l’initiative du ministre Jules Ferry, que les Juifs français ont finalement eu droit à l’éducation.

Dans les années qui suivent, les Juifs français se sécularisent. En 1905, ils appuient la séparation officielle de l’Église et de l’État.

Mais ce n’est qu’en 1994 que la question du port de signes religieux distinctifs s’est posée avec plus d’acuité en France, alors qu’un collège de Creil avait demandé à deux jeunes filles de retirer leur voile pour assister aux cours. Le président Jacques Chirac a commencé par passer une loi interdisant le port de signes religieux dans les écoles. Puis cette interdiction s’est élargie à toute la fonction publique. « Nous, Juifs, ne trouvons pas d’inconvénient à dire à nos enfants d’ôter la kippa en entrant à l’école », dit-il.

Il faut cependant rappeler que le rabbin Serfaty ne parle pas au nom de la communauté juive ultraorthodoxe, qui prêche pour sa part l’observance stricte des coutumes religieuses. Quant à la kippa, elle n’a fait apparition dans l’habillement des Juifs qu’au Moyen Âge, soutient le rabbin Serfaty.

La loi française a été cependant contestée par certains éléments de la communauté musulmane, reconnaît le rabbin Serfaty. Cette opposition, dit-il, est plus présente parmi les immigrants musulmans plus récemment arrivés en France, notamment parmi l’Union des organisations islamiques de France. Mais selon le rabbin Serfaty, ces pressions ne suffiront pas pour renverser la loi française.


via Vigile.net