« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


samedi 30 mars 2013

Questions d'économie




Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant  qui avait failli son cours, mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche.   Un égaliseur extraordinaire.

Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe".. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A.... (en remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).

Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B.

Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient  ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu. 

La moyenne du deuxième examen fut un D !  Personne n'était content.

Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.

Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre.

À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le  professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement, car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni ne voudra réussir.

Cela ne pourrait être plus simple. 

Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience :

1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.

2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit
travailler sans en recevoir la récompense.

3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.

4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!

5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler, car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler, car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leurs efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.

Pouvez-vous trouver une raison de ne pas faire suivre ce message?

Merci Lora

samedi 9 mars 2013

Yves Michaud en croisade contre Desjardins



(Québec) Des salaires de la haute direction trop élevés à son goût et une baisse importante des ristournes ces dernières années forcent le « Robin des banques », Yves Michaud, à lancer un mouvement de surveillance des caisses populaires Desjardins.

« Assez, c’est assez. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez Desjardins. Il faut que cela cesse », a lancé mercredi Yves Michaud lors d’un entretien au Soleil.

L’ex-politicien, ancien journaliste et fondateur du Mouvement d’éducation et de défenses des actionnaires (MEDAC) croit que la haute direction de la coopérative de services financiers « fait fausse route » en se « comportant de plus en plus comme une banque ».

« Il y a une peste dans le monde financier qui est en train de se répandre au sein du mouvement coopératif. Les dirigeants de Desjardins font ce qu’ils veulent. Personne ne peut les contester lors d’une assemblée annuelle. Ils ont un discours de banquiers. Les caisses populaires ont été fondées pour faire contrepoids aux banques. Pas pour faire pareil. »

Connu pour ses interventions musclées lors des assemblées annuelles de grandes banques tout en dénonçant les salaires démesurés de ses dirigeants, Yves Michaud dit constater un « effritement inquiétant » de la philosophie participative chez Desjardins. « On fusionne des caisses, on ferme des points de services. Desjardins est en train d’imiter les banques. C’est la grenouille qui veut avaler le boeuf. »

Ce dernier lance d’ailleurs l’idée de mettre sur pied un Mouvement de surveillance des caisses Desjardins (MSCD). « Que pas une ou un des dirigeants des caisses populaires Desjardins n’ait fait connaître son opposition au salaire déraisonnable de la présidente me sidère et m’irrite au plus haut point. Le fondateur de Desjardins doit frétiller dans sa tombe », argue-t-il.


Le « Robin des banques » regrette notamment que le salaire annuel (avec engagements au régime de retraite) de la grande patronne de Desjardins, Monique Leroux, soit passé de 1,6 million $ en 2008 à 3,1 millions $ en 2012.

Il souligne qu’avec un tel salaire, Mme Leroux est rémunérée 100 fois plus qu’une secrétaire d’une caisse populaire qui gagne environ 30 000 $ par année.