« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


vendredi 20 janvier 2012

Madame Marois: seul son coiffeur le sait


Nul besoin d'en appeler au retour des "Yvette" pour se porter à la défense de Pauline Marois. 
On dirait qu'elle est bien capable de faire ça elle-même.


Le Parti québécois : bâti en bois de calvaire


Madame Payette a le don de nous remettre les pendules à l’heure. Ce matin encore, elle y est allée avec toute  la force, la vigueur et l'expérience dûes à son âge.  Selon elle, aucun parti du Québec n’a vraiment disparu de la carte. Sauf ... bof!

Les grands partis politiques au Québec sont reconnus pour avoir les reins solides, ou la couenne dure, si vous préférez.  D’ailleurs le plus solide d’entre eux, le Parti libéral du Québec (PLQ), né en 1867,  n’a pas fini de nous surprendre par sa verdeur.  Il a beau être le plus vieux de nos partis, mais avec ses 145 ans bien sonnés, il n’a jamais beaucoup bronché. Un chêne, vous dis-je!

Quant au Nouveau Parti Démocratique,  un parti fédéraliste fondé en 1961, il a traversé des périodes sombres et a navigué sur de longs fleuves tranquilles, mais avec ses 51 ans d’existence, on n’a jamais entendu dire qu’il était un vieux parti, ni avant ni après, le 2 mai dernier. 

Alors si on pense que le Parti québécois va disparaître de sitôt, on fait mieux d’aller se rhabiller.  Bâti comme il est, en bois de calvaire (c'est madame Payette qui le dit parce qu'elle l'a entendu ...), il peut encore tenir un bon bout de temps.

Je n’ai jamais compris pour quelle raison on le considère comme un vieux parti. Un cliché qu'ont sans doute répandu dans la population tout ceux qui ont intérêt (et surtout des intérêts) à le voir disparaître. 

Fondé en 1968, qu’on veuille bien le croire ou non,  c’est avec la force de l’âge qu’il porte bien ses 44 ans ... seulement.  Mais comme un parti est fait d'humains et d'humaines, son plus grand problème depuis un certain temps : ou qu'il se bat contre le démon du midi ou  la démence précoce.

Calvaire! 

Ma source d'inspiration: http://www.ledevoir.com/politique/canada/340649/a-l-article-de-la-mort-vraiment

lundi 9 janvier 2012

Réflexions sur un portrait de la reine

En 2001, Lucian Freud a peint un minuscule portrait de la Reine Elizabeth II pour le jubilé de Sa Majesté. Elle semblait mal à l’aise… La reine se doutait-elle que son portrait serait aussi lugubre comme tout le monde de l’univers pictural de Freud ?
Un commentaire lu ce matin dans Le Devoir sous le titre: Vive la reine:

Quand on me fait payer pour des avions dont je ne veux aucunement et dont je n'ai nul besoin, je me sens colonisé.

Quand on me fait payer en argent et par le sang de mes enfants pour une guerre dont je ne veux nullement, je me sens colonisé.

Quand on ne respecte pas le bilinguisme établi légitiment il y a près de 160 ans pour plutôt favoriser un multiculturalisme assimilateur, je me sens colonisé.

Quand je vis sous une dictature monarchique qui permet à un homme et un parti d'être dieux et maîtres pour la durée de leur mandat, je me sens colonisé.

Quand, dans la plus grande ville francophone du Continent, l'on m'impose un entraîneur unilingue, je me sens colonisé.

Quand on négocie une entente de libre-échange entre le Canada et l'Europe où mes élus, à part un observateur, n'ont pas droit au chapitre, je me sens colonisé.

Quand le gouvernement fédéral verse deux fois plus d'argent aux universités anglophones du Québec qu'aux universités francophones, je me sens colonisé.

Quand, en temps de crise, le gouvernement fédéral verse 10 milliards de dollars à l'Ontario pour aider l'industrie de l'automobile et un maigre 200 millions pour l'industrie du bois au Québec, je me sens colonisé.

Quand, bon an mal an, Ottawa verse plus de 2 milliards de dollars aux pétrolières, pourtant immensément riches, je me sens colonisé.

Quand le gouvernement central aide une autre province, Terre-Neuve, à concurrencer l'hydro-électricité du Québec, je me sens colonisé.

Car, à chaque fois, il y a près de 25% de ces argents qui viennent des poches québécoises, de ma poche.

Quand la valeur du dollar canadien est artificiellement gonflée par l'exploitation éhontée des sables bitumineux et que cette valeur gonflée vient affecter indûment notre exportation de produits manufacturés, je me sens colonisé.

Et quand toute la presse s'évertue à nous vendre le fédéralisme, le multiculturalisme, je me sens colonisé.


***


Merci M. Ricard de nous rappeler cette triste réalité.  Jamais on ne s'est sentis aussi colonisés, et de surcroît, satisfaits de l'être. Une fois rendus  à ce point-là,  "il faut aimer ses chaînes".(Caroline Moreno).

samedi 7 janvier 2012

Bof!!!


Le constat est implacable. Drôle de cas, le citoyen québécois. Difficile à  comprendre qu'il s'insurge autant contre la nomination d'un coach unilingue anglophone chez les Canadien de Montréal, alors que dans un comté de la province,  une majorité d'électeurs ont voté de leur plein gré, le 2 mai 2011,  pour une députée unilingue anglophone, dont la photo était affichée sur un poteau.  Cherchez l'erreur.  

Merci Lora

jeudi 5 janvier 2012

Lucien Bouchard et la décence



En sa qualité d’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, se doit de garder une petite gêne. On n’aurait pas vu René Lévesque, Robert Bourassa, Jacques Parizeau, Bernard Landry, servir de porte-queue à la famille Desmarais dans les salons élyséens.

Cela passe l’entendement et franchit les limites de la décence. On se demande à quel titre il figurait comme élément décoratif à Paul Desmarais : ancien ministre fédéral, ancien ambassadeur du Canada en France, ancien premier ministre du Québec, lobbyiste pour le gaz de schiste, conseiller d’actionnaires de la pétrolière TOTAL,  une chatte ne retrouverait pas ses petits, dirait René Lévesque.
 
 L'auteur a été Délégué général du Québec en France (1979-1984)
18 novembre 2011
Yves Michaud
 
Source: L'aut'journal