« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 22 novembre 2011

Berthierville: château-fort orange à vendre ...??? Pas cher!

La députée Ruth Elle Brosseau se fait très discrète dans son comté (Berthier-Maskinongé), depuis son apparition fort médiatisée du mois de mai.  Journal de Montréal
03/07/2011 03h43 

Sondage - Le NPD perd des plumes au Québec

Le Québec a changé et les Québécois ne sont plus les gens «les gens de parole et de causerie» qu'ils étaient déjà.

J'étais sidéré de voir comment ces Québécois se débarrassaient de leur vote lors de l'élection du 2 mai dernier. D'une part, il s'agissait de constater la vitesse avec laquelle ils se sont « convertis » au parti Layton.

Quelques jours avant le passage du bon Jack à l'émission « Tout le monde en parle », les Québécois appuyaient encore en masse les candidats du Bloc. Mais soudainement, tout changeait et l'inondation orange allait se manifester dans toute son ampleur.

D'autre part, une sorte de magie mystique s'était opérée. Jack avait fait croire aux Québécois qu'ils n'avaient plus besoin d'être représentés par un des leurs à Ottawa. Sans même réfléchir ni à l'histoire des rapports du NDP-NPD avec le Québec, ni au programme de ce parti, ni même à l'identité du candidat NDP-NPD de leur circonscription, les Québécois ont alors mis tous leurs oeufs dans le panier du bon Jack.

Pour la première fois depuis les années 50, les Québécois se retrouvaient sans leader francophone à Ottawa. Il aura fallu peu de temps pour que le Canada anglais décide de lancer des roches « royales » sur le perron québécois. Depuis ce temps, le Canada remporte victoire après victoire dans cette interminable guégerre contre les valeurs et la langue des Québécois.

Il ne fallait pas être grand stratège pour prévoir ces malheurs qui allaient nous arriver. En se débarrassant de leur vote, en ne réfléchissant pas aux conséquences, même à court terme, les Québécois allaient se lancer dans la gueule du loup.

Nous n'avons plus les «gens du pays» que nous avions.

Bernard Dupuis, Berthierville
Le Devoir



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Merci, M. (Mme) Dupuis, de Berthierville pour votre commentaire dans Le Devoir d'aujourd'hui. Comme vous avez dû être déçu, lorsque au lendemain des élections fédérales, le 2 mai dernier,  vous avez pris conscience du geste à peine croyable qu'ont posé vos compatriotes dans votre circonscription.

Je vous comprends de regretter ce geste aussi étourdi qu'irresponsable de leur part.  Quatre ans sera long ... et bien de l'eau coulera sous les ponts d'ici qu'on puisse remettre les choses en place. Si jamais cela s'avère encore possible.

En souhaitant qu'une prochaine fois, chaque citoyen de cette circonscription (et de toutes les autres qui ont voté "orange"à majorité) réfléchisse deux secondes au lieu de partir en peur comme des poules sans tête*
et suivre la mode des "colériques" du moment.

*(L'expression n'est pas de moi, mais elle vaut son pesant d'or)

Le Devoir   ICI
 

lundi 14 novembre 2011

Souveraineté: Legault était dans le camp des impatients, selon le PQ


Avant de quitter la politique en juin 2009, François Legault affichait son impatience de faire du Québec un pays, selon le député péquiste Nicolas Marceau.

Ce dernier, un économiste de formation, a bien connu le chef de la Coalition pour l'avenir du Québec durant les années 2000, à l'époque où M. Legault préparait son «Budget de l'An 1», paru en 2005.

Lors d'une entrevue à La Presse Canadienne, il a dit être estomaqué par la conversion de M. Legault sur la question nationale, puisque ce dernier se présentait alors comme un souverainiste «aux convictions profondes», pressé de tenir un référendum quand le Parti québécois reprendrait le pouvoir.

Son document vantant les avantages d'un Québec souverain, surnommé «Budget de l'An 1», devait justement servir à accélérer les choses, en éliminant les derniers obstacles à la souveraineté, raconte M. Marceau, qui a succédé à M. Legault dans la circonscription de Rousseau, en septembre 2009.

«En 2007 et en 2008, j'ai eu des conversations avec François Legault et il était le plus pressé de tous» de faire la souveraineté, assure celui qui faisait partie des cinq experts choisis par M. Legault pour valider les données et les conclusions de son document.

«C'était pas celui qui disait: wo! wo! wo!», quand il était question de souveraineté et de référendum, illustre M. Marceau. Au contraire, selon lui, «il était très convaincu et très convaincant».

En 2003, dès que le PQ s'est retrouvé dans l'opposition, François Legault, critique en matière de finances, a réussi à convaincre son chef, Bernard Landry, de mener une étude visant à démontrer que le Québec était tout à fait viable, sur le plan financier, s'il devenait un pays.

Une première tentative péquiste de «Budget de l'an 1» avait été faite par Jacques Parizeau, en 1973, trois ans avant que les souverainistes prennent le pouvoir. L'idée consistait à éliminer les arguments de nature économique et financière que pouvaient brandir les fédéralistes pour nuire aux souverainistes.

Au terme de 18 mois de travaux, M. Legault a publié en mai 2005 le résultat de son étude, intitulée «Finances d'un Québec souverain», un document d'une cinquantaine de pages.

Sa conclusion: en éliminant les chevauchements et en rapatriant tous les impôts et taxes versés à Ottawa, le Québec souverain pourrait engranger des surplus de l'ordre de 17 milliards $ en cinq ans, dégageant du coup «une importante marge de manoeuvre budgétaire».

M. Legault en concluait que non seulement le Québec souverain était financièrement viable, mais que son appartenance au Canada constituait un handicap sérieux.

«Dans l'état actuel des choses, les gouvernements provinciaux au Québec sont presque réduits à l'impuissance. La situation ne s'améliorera pas dans un avenir prévisible. Les chiffres sont implacables. Les gouvernements de la province de Québec, quelle que soit leur couleur politique, vont continuer à marcher sur la corde raide», écrivait-il, en préface de son document.

Déjà, à l'époque, sa priorité était l'éducation et il ne voyait pas non plus comment le Québec pouvait s'attaquer aux problèmes, dont ceux du décrochage scolaire et d'un accès égal pour tous, sans être un pays souverain.

«Il est difficile de concevoir comment ce projet pourra voir le jour tant que le Québec ne disposera ni des moyens ni de la liberté pour faire ses propres choix», écrivait-il.

Aujourd'hui à la tête de la Coalition pour l'avenir du Québec, qui annonce lundi son plan d'action à Québec, M. Legault croit pouvoir respecter ses engagements, tout en dirigeant une province.

Il ne parle plus de souveraineté et exclut d'emblée, au moins pour une décennie, tout référendum sur la question, ouvrant ainsi toute grande la porte de sa coalition aux fédéralistes.

«Si le Québec était ingouvernable, il y a quatre ans, en tant que province, parce qu'il nous manquait la moitié de nos outils, c'est difficile de comprendre que tout d'un coup ce soit devenu possible», commente Nicolas Marceau, qui a été associé dès le début au projet de «Budget de l'An 1» et s'explique encore mal le «mystérieux» parcours de son prédécesseur sur la question nationale.

Le choix offert aux Québécois, lors de la prochaine élection, sera donc clair, écrivait encore M. Legault en 2005: «La population du Québec aura alors à trancher entre deux scénarios: celui de la province de Québec privée des moyens et des leviers décisionnels pour son développement et celui d'un Québec souverain qui aura la marge de manoeuvre et la liberté politique nécessaires pour se doter d'un projet de société crédible et emballant, celui d'un pays plus prospère et plus solidaire

Par ailleurs, l'arrivée du parti de François Legault ne laisse pas le PQ indifférent. Trois députés péquistes - Bertrand St-Arnaud (Chambly), Martine Ouellet (Vachon) et Carole Poirier (Hochelaga-Maisonneuve) - ont tenu une conférence de presse, dimanche, pour dire aux électeurs qu'ils doivent se méfier du «mirage» François Legault.

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Qu'a bien pu manger  ce politicien pour changer aussi radicalement son capot de bord? La seule nourriture qui rend fou-gueux un tel cheval de Troie, c'est l'avoine, à mon avis. 

mercredi 9 novembre 2011

Jean-Martin Aussant dévoile le programme d'Option nationale




La Presse canadienne - Le nouveau parti Option nationale, du député Jean-Martin Aussant, propose de prendre le plein contrôle de la gestion de tous les impôts, lois et traités du Québec, et ce, avant même qu’il ne devienne souverain.
Le député de Nicolet-Yamaska, qui a quitté le Parti québécois en juin dernier, a présenté hier à Montréal une plateforme en 64 points décrivant ce que sa formation entend faire si elle prend le pouvoir.

Selon lui, il est possible d’agir en État souverain avant le fait. « Tout ce qui est payé en taxes, impôts ou contributions diverses sur le territoire québécois serait géré par le gouvernement du Québec », a-t-il expliqué, faisant état d’une économie potentielle de 800 millions de dollars pour cette seule démarche. « Dans le court terme, [le gouvernement fédéral] recevrait du gouvernement du Québec ce qu’il a à recevoir pour les services qu’il nous rend. »

Ce rapatriement unilatéral de pouvoirs serait suivi de la préparation d’une constitution qui serait soumise à un référendum, constitution dans laquelle on retrouverait une déclaration de souveraineté et dont l’adoption signifierait en soi que le Québec devient un État souverain. Il ne serait donc pas question d’un référendum sur la souveraineté mais bien d’un référendum sur une constitution dont l’adoption se traduirait par une déclaration de souveraineté.

Nationalisation

Sur le plan économique, Option nationale entend nationaliser les ressources naturelles afin que l’État soit le maître d’oeuvre de leur développement, mais en collaboration avec le secteur privé pour l’exploration et l’exploitation. Son parti propose également de créer une Banque du Québec, qui agirait comme guichet unique regroupant les différents outils publics de développement économique.

En matière d’éducation, Option nationale se range du côté de la gratuité scolaire à tous les niveaux, dont l’université, et propose une révision du financement des réseaux d’éducation francophone et anglophone, estimant que ce dernier reçoit une part disproportionnée d’argent public compte tenu de son poids démographique.

Plusieurs propositions tournent autour du renforcement de la loi 101 et du fait français. En matière institutionnelle, Option nationale prône un mode de scrutin proportionnel, des élections générales à date fixe, et un financement entièrement public des partis politiques pour mettre fin au trafic d’influence.

Source
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/335650/jean-martin-aussant-devoile- (...)
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Attendons de voir ce que les ex-pères (lire ici les experts) auront à dire.

mardi 1 novembre 2011

Pauline Marois: entre les sondages et son charisme


Mise à jour 

Hier, c'était dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle du Parti de Richelieu que la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, s'est adressée aux membres et invités présents pour l'occasion.
 
Mais si l'on se fie seulement à ce que l'on entend et veut bien nous faire croire,  et tout dépendant de la profondeur de nos convictions bien ancrées à ce sujet,  rester sur nos positions,  on peut toujours et encore douter de son charisme et croire que quelqu'un d'autre, aujourd'hui, Gilles Duceppe,  pour en nommer un,  peut aisément la remplacer.Tous les goûts sont dans la nature. 

Mais savez-vous d'où ça vient qu'on veuille se débarrasser ainsi de Pauline Marois? M'a vous le dire dret là.  Les premiers mouvements de la vague orange du 2 mai dernier ont été ressentis à partir d’un sondage, à la méthodologie non scientifique, pistonné par La Presse qui en a d’abord fait sa une et, ensuite, son "lead" pendant plusieurs jours.

Aujourd’hui, les sondages sont devenus des armes aux mains des médias pour travailler la société en fonction des idéologies qu’ils professent et des choix politiques qu’ils promeuvent.

Il y a un dénominateur commun à tous ces sondages. Ils incrustent dans la population l’idée que la politique se réduit à la réalité des chefs.

Aujourd'hui, les sondages visent à divertir, au sens précis du terme : détourner, distraire, amuser.  Et on pourrait rajouter: à détruire aussi bien qu'à favoriser.

Faque comme dirait Fred Pellerin ... D'où vient le fait, qu'encore en juin dernier Pauline Marois qui était au plus haut dans les sondage,  et que depuis ce temps on veut s'en débarrasser pour la remplacer?  À qui profite tout ça? Je ne nomme personne, ce n'est même pas nécessaire. 

La chef, d'abord ...! 
Le parti, ensuite ...! 
Et l'idéologie de ce parti, en l'occurrence, l'indépendance,  enfin ...! 


En dépit de tout cela, je vous invite  à écouter la vidéo intégrale de cette allocution de madame Marois, et jugez par vous-mêmes de son charisme. Pour une fois qu'on a l'occasion de l'entendre.
 




En italique Gérald Larose