« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 26 août 2010

Vive la presse libre!

Le même jour, cette semaine, les médias Le Devoir et La Presse parlaient de Nicolas Sarkozy.

Le premier, libre de penser, informait abondamment les Québécois sur le scandale politico-financier qui remue la France depuis juin dernier et va si loin au fond des choses, qu’il jette enfin la lumière sur la nébuleuse Power Corporation de Paul Desmarais qui grenouille depuis longtemps dans les eaux françaises.

Le second, La Presse, quant à elle, informait les mêmes gens sur les gestes posés à l’égard d’une minorité par le gouvernement Sarkozy, et rapportait qu’un prêtre aurait prié afin que le même Sarkozy soit frappé par une crise cardiaque. Rien de moins! Aucune information sur l’influence ou trafic d'influence du clan Desmarais dans le Sarkogate.

Incidemment, en France, le Sarkogate en est arrivé à un point de saturation corrompue tel qu’on souhaite la mort du président. Jusqu’à ce jour deux personnes s’en sont prévalues publiquement : un prêtre et une blogueuse ... Et ça, ça ne comprend pas tous les silencieux assourdissants. Vous savez ces chiens en beau fusil chargés à bloc qui n’attendent qu’on leur donne le signal pour monter à la Bastille de la démocratie pouplaire?

Ici, le Charestgate poursuit son cours avec la commission Bastarache. Et curieusement suit une trajectoire très similaire à celle du bon ami, Sarkozy. À n’en pas douter, son sérail qui le protège et l’artillerie lourde qu’il a déployée pour le défendre, l’aideront (ou non) à se tenir debout encore un bout, malgré la salve d’allégations que son ennemi a jeté en pâture au public et aux médias, cette semaine?

De toutes les caricatures sur le sujet de la semaine, celle-ci est la meilleure à mon point de vue.

Cherchez la femme!

Parmi les avocats en rangs serrés, le caricaturiste a oublié l'ineffable Me Suzanne Côté, avocate de Jean Charest, qui sursaute et se lève chaque fois que le mot «construction» est cité. Question de ne pas déroger d'un poil du mandat de la commission qui est en cours.

lundi 16 août 2010

Pour quiconque suit les actualités quotidiennes de ces deux politiciens ...

Charest-Sarkozy, tandem et triporteur ?
Mise à jour mercredi 18 août 2010 13h28

Yves Côté
Abonné
Le Devoir
lundi 16 août 2010 06h37

«Je vis en France depuis pas mal de temps et il m'est de plus en plus évident que l'actuel président de la République et le non moins actuel PM du Québec se fréquentent beaucoup et en de nombreuses circonstances... Beau tandem.

Où, quand, comment, je n'ai pas plus de données factuelles que les autres. Mais ce que je constate plus que jamais, c'est que depuis six mois, à ces mêmes types de soupçons et d'accusations qui leur sont portés, ils appliquent exactement les mêmes stratégies de réponses.

Doivent se parler souvent au téléphone ces deux ? Peut-être même font-ils régulièrement des conférences à trois avec leur ami commun, Paul Desmarais premier ?

Pour quiconque suit les actualités quotidiennes de ces deux politiciens, tel je le fais, la réponse positive à ces questions ne peut apparaître que probable. Cela cachant de plus en plus mal que le pseudo-tandem qu'ils forment soit plutôt, et en réalité, un véritable triporteur financier trans-atlantique...»


***

May West
Abonnée
Commenaires au Devoir
lundi 16 août 2010 11h03

Monsieur Côté,

Bienvenue à bord, cher monsieur! Merci d'avoir pris la peine de traverser l'Atlantique pour venir nous dire que, vous aussi, vous avez vu le formidable parallèle qui apparaît de façon si évidente entre les déboires de Sarkozy et ceux de notre pm, Jean Charest, qu'il est impossible de ne pas s’en apercevoir.

Deux triporteurs et magouilleurs? Et pourquoi pas aussi, un voyou? À part ça, je n’ai rien de plus à rajouter. Vous avez tout dit. Oh! bravo, à vous, de vous tenir aussi bien informé. Et de garder l'oeil ouvert sur ce qu'il se passe ici.

Sur le même sujet: La raison du silence


***

Yves Côté
Abonné
Commentaires au
Devoir
mardi 17 août 2010 02h42

L'espoir, c'est eux... Merci.

«Vive les Québécois libres et fins observateurs... l'espoir c'est eux. Merci à Monsieur Rodrigue Guimont qui nous montre sans détour que Jean Charest fait partie du sélect club politique des rolexés, faisant passer le groupe de précédemment français, à dorénavant canadien-français... Si vous ne me comprenez pas, faites "Sarkozy rolex Segala" sur votre moteur de recherche et vous en saisirez immédiatement tout.

Merci pour la gentillesse de May West, que je pourrais sans doute, et sans la froisser, je crois, appeler Marianne ?



Et merci au Devoir et à ses artisans pour leurs efforts constants à rester libres. Qu'ils restent tous vigilants, les adversaires de la liberté se font de plus en plus impatients. »

À lire aussi: Ici

mercredi 11 août 2010

Normal

Manon Cornellier, du Devoir, s’interroge aujourd’hui sur la pertinence du Bloc à Ottawa après 20 ans de présence sur la scène fédérale. Je suis du même avis que monsieur Steve Fortin qui a commenté cet article. Si ce n'était de la présence du Bloc à Ottawa, je ne voterais tout simplement pas au Fédéral. Combien sommes-nous au juste à penser ainsi? Je l'ignore.

Il est bien prouvé (et éprouvé) que pour la plupart des députés fédéralistes québécois, dès qu'ils arrivent à Ottawa, les intérêts des Québécois ne comptent plus beaucoup pour eux. C'est bien connu, peu importe le parti, ils n'en ont plus que pour les valeurs et les intérêts canadiens. C'est bien normal, ils sont FÉDÉRALISTES.

Et je cite la journaliste : «C'est à ces derniers (partis fédéralistes) de faire leurs preuves au Québec. La réussite du Bloc est le reflet de leur propre échec et d'une certaine impasse politique au Québec qu'ils n'arrivent pas à dénouer. La raison d'être du Bloc se trouve là. »

À l'instar de nombreux de mes compatriotes québécois, justement depuis Meech j'ai perdu espoir de ce côté-là. Le Canada anglais n'accordera pas de statut particulier au Québec, si ce n'est que symboliquement parlant.

Alors puisqu’on n'arrive pas à dénouer l'impasse que seule l'indépendance du Québec parviendrait à faire, que cela plaise ou non aux fédéralistes québécois, le Bloc est là pour rester. Et il s'ensuit que je trouve normal évidemment que mes impôts servent à payer les salaires et les pensions de nos valeureux députés bloquistes.

mercredi 4 août 2010

L'entité

Rien qu’à voir, on voit bien qu’une entité quelconque cherche à créer des crises financières, à provoquer des dépressions économiques, et même ira jusqu’à déclencher des guerres dans l’ultime but de contrôler le monde. Le nom de cette entité m’échappe.

Qui l'eût cru? Je n'aurais pas pensé qu'une guerre contre l'Iran pourrait déstabiliser la Russie. Qui d'autre que cet immense et puissant pays porte ombrage aux Maîtres du Monde actuels?

Fabulations que tout ça, j'espère.